Canyon de la Vis (amont) Vissec, Blandas (Gard)

Accès

Du Cirque de Navacelle, prendre la D713 qui remonte sur le Causse de Blandas, en rive gauche de la Vis. Traverser la Vis et au bout d’environ 1.9 km, prendre le chemin carrossable à gauche qui descend à la station de pompage. Se garer au mieux sur les quelques emplacements disponibles (attention, chemin très pentu, en mauvais état avec de nombreuses ornières : ne pas s’y engager si c’est humide, sinon bonjour la galère. Dans ce cas, préférez le parking à l’entrée de la piste).

Approche

Au niveau de la deuxième épingle à cheveux de la piste, à environ 600m du début de cette dernière, prendre un bon sentier, situé à droite en descendant, et qui longe à flanc quasi-horizontalement la rive gauche de la Vis jusqu’à la résurgence.

Descente

Départ au niveau de la résurgence, à l’aval du chaos de blocs situé au droit du moulin (attention, au niveau de ce chaos, présence de siphons lors de notre passage, danger !!!). Possibilités de saut de l'ordre de 3-4m.
Le parcours, très aquatique, fait environ 1.1 km de long. On nage ou on se laisse porter par le courant quasiment tout le temps. Attention aux quelques rapides à gérer. L'eau est très froide (résurgence à l'amont), mais magnifique.
Sortie au niveau du seuil de la station de pompage, juste après le premier méandre.

Retour

Évident : on remonte la piste rive gauche qui arrive au droit du seuil jusqu’à la voiture.

Engagement

Partie la plus encaissée des gorges de la Vis : une fois engagé, pas évident de s'échapper si le débit a été mal estimé.

Période/caractère aquatique

La descente est toujours en eau, se méfier des débits en hiver et au printemps, ou après les pluies. Bien vérifier les débits à la station hydrométrique de St-Laurent-le-Minier : http://www.rdbrmc.com/hydroreel2/station.php?codestation=156

Remarques

1) Lors de notre passage, le débit à la station hydrométrique de St-Laurent-le-Minier était de 6 m3/s environ : conditions idéales. Je ne sais pas jusqu’à quel débit la descente est praticable, mais il convient de bien vérifier les débits et les hauteurs d’eau à la station hydrométrique précédente pour éviter de s’engager avec trop de bouillon. Il apparait très difficile de s'échapper dans la partie encaissée. A contrario, si le débit est faible, la descente est moins amusante.
2) La descente peut se poursuivre à l’aval sur plus de 15 km… : c’est toujours aussi beau et du même type (on se laisse porter, avec passage de nombreux rapides). Par contre, c’est beaucoup moins encaissé.
3) La descente de cette portion peut se combiner avec par exemple celle du ravin de Bergougnous, situé pas très loin à l’aval. On peut alors envisager le périple suivant : Ravin de Bergougnous + rando jusqu’à la résurgence + descente de la Vis, puis retour à la voiture.
4) On peut également s’amuser à se balader dans la partie « sèche » à l’amont de la résurgence : c’est mignon, et parfois encaissé. On s’amuse à trouver le chemin entre les gros blocs. Méfiance : il peut y avoir de l’eau, rendant certains passages avec bain obligatoire !
5) Attention, la Vis est un site sensible (pêche à la truite notamment). Les kayakistes qui font le parcours avec beaucoup d'eau ont déjà eu des soucis avec les riverains et les pêcheurs : restez discrets et courtois, et quand vous en rencontrez (ce qui nous est arrivé, mais no pb), surtout sortez de l’eau avant (pour y revenir après), sinon prise de tête garantie !