Canyon de Lavassey Rhemes-Notre-Dame (Aosta)

Accès

A Aoste, se diriger vers le tunnel du Mont Blanc par la route nationale. Après Villeneuve, tourner à gauche direction Introd, puis remonter tout le Val de Rhêmes jusqu'au terminus de la route, au hameau de Thumel. Se garer au mieux. Si vous êtes plus d'une voiture, il y a 600 m avant Thumel, un immense parking aménagé le long de la route pour les randonneurs.
La route se poursuit par une piste interdite à la circulation. Il est vivement recommandé de respecter cette interdiction (l'amende est salée).

Approche

De Thumel, part dans le virage un sentier de randonnée très fréquenté l'été. Ce sentier longe la Doire de Rhêmes. Le prendre en suivant la direction "refuge Benevolo" (toujours tout droit). Au bout d'une grosse demi-heure, vous apercevrez en contrebas la spectaculaire cascade finale du très court, mais magnifique canyon de Barmavérain. Un peu plus loin, le sentier rejoint la piste qui va au refuge Benevolo au pied des impressionnantes cascades de la Golette . Celles-ci se descendent également en technique canyon. La piste traverse ensuite la Doire par un pont romain doublé par un pont plus moderne. Nous sommes à l'arrivée du canyon. Observez au loin la cascade de 25 m qui sort de l'encaissement final et, à la vue du débit, prenez la décision de faire ou non la descente. En cas de réponse positive, aller au refuge en empruntant le sentier qui recoupe les lacets de la piste. Vous remarquerez sur votre droite en montant le village en ruine de Lavassey qui donne son nom au canyon. Au refuge, continuer dans la direction opposée à celle de votre arrivée et redescendre vers la Doire (direction Lac de la Golette). Le départ du canyon se fait à partir du pont enjambant le torrent.
La marche d'approche se déroule dans un magnifique environnement de haute montagne. Elle vaut le déplacement à elle seule.
Si la réponse à votre question est négative, vous pouvez essayer de vous rabattre sur Barmavérain en tenant compte de la particularité de ce canyon sous barrage et prise d'eau. Mais il y a une probabilité non négligeable que ce canyon ne passe pas non plus.

Descente

Beau canyon alpin avec un débit toujours important et une eau froide (4° le 30/09/17, glacier en altitude). La largeur de l'encaissement fluctue au cours de la descente, de très étroit à ouvert. Les passages étroits et encaissés sont très esthétiques, mais peuvent générer des difficultés techniques liés aux mouvements d'eau. C'est le cas des premiers rappels où les vasques sont le siège de contres et drossages. Après une première partie encaissée, le canyon toujours agrémenté de petits rappels devient plus ouvert. Dans une troisième partie, l'actif est shunté sur la droite par un équipement complètement hors-crue. La partie finale, comportant plus de dénivelé, est ponctuée d'une très belle C25 (corde de 35 m nécessaire pour atteindre le départ de la cascade suivante).

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Par le chemin de l'aller

Engagement

Il est possible de sortir du canyon à plusieurs reprises et de le suivre en hauteur jusqu'à son arrivée

Période/caractère aquatique

Le canyon est impraticable une majeure partie de l'année. Il faut laisser passer les dernières chaleurs du mois d'août pour avoir un débit d'étiage (alimentation glacière) et bénéficier d'une météo favorable pendant plusieurs jours pour envisager une descente.
Les meilleures période semblent les mois de septembre et octobre avant les pluies d'automne et les premiers froid

Géologie

Roches métamorphiques

Historique

1ère descente effectuée le 30/09/17 par JM Aguilar, F Lété, L Offredo, Marc Bourguin et Th Martinello

Remarques

Équipement de 1ère en 2017, à priori solide, sur goujons de 10 mm et maillons de chaîne, mais fortement exposé aux crues. Prendre de quoi faire du rééquipement au cas où.
Canyon intéressant à parcourir, mais, par son engagement et sa difficulté à ne pas négliger, réservé à des personnes expérimentées.