Canyon de la Fillière
Fillière (Haute-Savoie)

Imprimé le jeu. 02 mai 2024.

Accès

Parkinq aval accessible depuis Thorens Glières direction le plateau, puis descendre après Usillon vers la Verrerie. Ensuite suivre une voie à droite en descente en direction de la grotte de la Diau. La piste se termine au parking. Passerelle sur la Fillière.
(Possibilité de navette voiture de 10km aller en montant vers le plateau des Glières au hameau les Collets).

Approche

Bon chemin jeepable mais interdit à tous véhicules à moteur, départ au parking aval en rive droite, puis après le gué de fin de canyon en rive gauche, on rejoint un sentier (en rouge sur la carte) toujours très confortable qui monte également du parking,
Monter vers "les eaux noires", petit affluent de la Fillière que l'on traverse sur une passerelle.
Vers l'alt. 1180m on rejoint une piste carrossable que l'on suit. Vers l'alt.1280 ne pas suivre tout droit vers le torrent mais tourner à droite en montant.
On rejoint vers 1340m une nouvelle piste qui descend de droite (piste cavalière) et qui mène au pont de départ.

Descente

A l'étiage :
beaucoup de marches sur des blocs de dimensions diverses "à sec". Pas mal de désescalades relativement faciles, dans les conditions ci-dessus mais sans assurances artificielles (nombreuses possibilités sur les arbres en rive ou dans le canyon).
Ambiance plutôt végétale au départ.
Un beau rappel de 23m (topo) mais sec.
Arrivée au gué accessible en montant par le chemin, toujours sec.
On arrive ensuite à la C40 du topo de Haute-Savoie, plutôt 35m, un peu d'eau dans la grotte au milieu du rappel.
Suit une marche entrecoupée de désescalades toujours très sec, pour arriver à la C47 (40maxi) et un affluent en RG (les eaux noires?) avec enfin une vasque et de l'eau au dessus des chevilles.
Marche dans les blocs avec un petit rappel de 6m avec une petite vasque en eau.
Le second affluent est surement sec avant la C42 (35m), mais il y a un peu d'eau et on enfile les combines.
Presqu'en s'enchainant la C30 (25m maxi) et une "belle vasque".
La fin du canyon se perd dans un gros chaos de blocs en provenance de l'éboulis rive gauche que l'on traverse en montant.
sortir sur le chemin RD dès que possible.

La deuxième partie du canyon est plus encaissée et nettement plus agréable.
La présence d'eau y est pour beaucoup.

Au printemps :
beaucoup plus agréable avec de l'eau, bien qu'elle soit très froide(encore un peu de neige sur la marche d'approche) ce qui m'a fait écrire "eaux froides" au lieu de noires dans la légende des photos, labsus.

Attention : en cas de gros débit dans la partie du confluent, il sera difficile, aussi bien aux gués qu'au départ de l'estimer. En passant sur les eaux noires, si l'eau déborde des buses, abandonnez, à mon avis.

Retour

Sans problèmes par le chemin de montée.

Engagement

Sorties toujours possible dans la première partie, plus problématiques voir impossible (C42, C30) dans la seconde sauf partie finale.

Période/caractère aquatique

A éviter absolument en période de sécheresse.
Un bassin versant conséquent mais karstique et une altitude maxi modérée laisse à penser que le printemps est une bonne saison avec l'automne en cas de pluies.

Historique

Spéléo-club d'Annemasse en 1988

Remarques

Equipement très sommaire et vieux, dans le meilleur des cas des plaquettes alu reliées par plusieurs cordelettes.
Quelques sangles plus récentes.
Souvent amarrages naturels sur arbre ou sur bloc.
Attention aux frottements très nombreux et inévitables. (schistes)

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ATTENTION ! La pratique du canyonisme nécessite des techniques spécifiques, un matériel adapté, et une connaissance importante du milieu. Les informations diffusées sur Descente-Canyon.com ne peuvent en aucun cas se substituer à une connaissance appronfondie du milieu et de ses pratiques. Elles s'adressent à des pratiquants confirmés, parfaitement autonomes dans leur progression, capables de comprendre le vocabulaire spécialisé, de faire face à des imprévus... Avant de réaliser une course en canyon, il est important de bien évaluer ses capacités et compétences, d'observer les conditions réelles de descente, de se renseigner sur les risques météos ou artificiels... En cas de doute, faîtes appel à des professionnels, suivez des formations, pratiquez au sein de clubs disposant d'un encadrement adapté.
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