Je sors de deux stages Eaux-vives, que j'ai fait en avril et mai avec... dans l'ordre d'apparition dans ce post bertrandber, bob48, laurent Boero et zebulonmv... Que le monde du canyon est petit
C'était mon point faible (en tout cas je le croyais), et bin franchement, des stages comme ça, ça dédramatise bien, et même, si on s'en fait une montagne, ça met en confiance (enfin j'ai quand même toujours l'appréhension d'aller rencontrer des branchages dans l'eau blanche, mais c'est p't'être pas plus mal si je veux éviter de faire des conneries un jour).
Sinon, je suis bien d'accord avec Yelsub sur la notion de sensibilisation plutôt qu'évaluation : pour un initiateur non parfaitement habilité à dépasser le 3ème degré d'aquatique en responsabilité, le "Être capable de réaliser un parcours imposé en classe 2" (
lien) donc rivière de canoë-kayak avec un débit de plusieurs m3/s, je ne sais pas si c'est pas un peu sur-calibré. Je connais des initiateurs qui pourraient bien se planter à cette évaluation et à qui je confierait sans problème mes gamins pour une initiation dans du 3.3.II
Moyennement d'accord avec bob48, sur le fait de commencer par de l'hydrospeed, ça me parait tellement décontextualisé du canyon. Ce qui compte c'est la progression pédagogique en partant d'un niveau à raz les paquerette, puis le jeux avec des techniques qu'on s'approprie
à un rythme soutenu pourquoi pas, mais progressif : floating d'abord puis le reste dans des conditions de moins en moins faciles, mais sans mettre les gens dans un état de panique dont on se remet plus ou moins bien (je me rappelle mes premiers esquimautages en kayak en classe 2 alors que je n'étais pas au top sur eau plate : c'est pas des souvenir qui ne mettent pas en confiance, qui poussent aux craintes irrationnelles, et qui m'ont empêché de progresser pendant des années).
Enfin sur la notion de progression pédagogique, on a le même problème si on envoie trop rapidement des gens sur des relais plein-gaz à 80m de la prochaine vire... ça calme direct