Leptospirose sur le Grenand
Publié : mer. 04 oct. 2017 10:51
Il y aurait eu en septembre 2017 des personnes contaminés ( 5 cas sur un groupe de 25 personnes ?) par la leptospirose suite à un parcours dans le canyon du Grenand en Savoie.
Un petit article sur le sujet ( la leptospirose) publié dans les colonne du site de kayak EVO (http://www.eauxvives.org/fr/)
Auteur Dr. A. HELUWAERT)
http://helu.pagesperso-orange.fr/leptojc.html
Sortez couvert !
ps : on notera que la réintroduction ( et pas les massacres en tant que nuisible ) des renards et des putois est un facteur de lutte indirecte contre la leptospirose...
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 4 avril 2017 fait le point sur la leptospirose en France.
Résumé :
« La leptospirose est une zoonose émergente dans le monde, y compris en Europe.
Elle reste largement sous-estimée du fait de l’absence de symptômes spécifiques et d’un manque de sensibilisation au sein de la communauté médicale, en particulier en France métropolitaine où son incidence, au cours des années 2014 et 2015, a atteint 1 cas pour 100 000 habitants, incidence la plus élevée observée depuis 1920.
La leptospirose est endémique dans de nombreux départements et collectivités d’outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française), où son incidence peut être 50 fois plus élevée qu’en France métropolitaine.
Le diagnostic s’effectue principalement par la détection de l’ADN bactérien dans le sang par PCR lors de la première semaine de la maladie ou par la recherche des anticorps à partir de la deuxième semaine. Près d’un siècle après la découverte de l’agent causal de la leptospirose, cette zoonose reste un problème de santé publique important dans les territoires français. La leptospirose est aussi considérée comme une maladie émergente en raison du changement climatique (réchauffement climatique et phénomènes climatiques extrêmes plus fréquents entraînant des inondations) et de l’urbanisation grandissante (transmission par l’intermédiaire des rats dans les zones insalubres de type bidonvilles). »
Notons que « pour la période 2011-2015, les régions Aquitaine, Franche-Comté et Basse-Normandie étaient les plus touchées en France métropolitaine et que le sérovar et que pour les cas diagnostiqués par le MAT, le sérogroupe Icterohaemorrhagiae était prédominant, représentant un tiers des cas»… « Avec le changement de nomenclature en septembre 2014 et le remboursement de la PCR dans le sang et de la sérologie Elisa IgM, l’accès aux techniques diagnostiques pour les laboratoires de ville et hospitaliers a permis une prise en charge rapide des cas et la mise en place de systèmes de surveillance et de gestion spécifique dans les zones où l’incidence est élevée. Cependant, ces deux techniques ne permettent pas de mettre en évidence le sérogroupe ou le génotype en cause dans l’infection. Il est donc important que les laboratoires envoient au CNR les sérologies ou les extraits d’ADN testés positifs pour typage afin de continuer le suivi épidémiologique des souches circulantes.»
Éditorial - La leptospirose : une maladie émergente ou un problème émergent ?
http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/ ... 8-9_0.html
Diagnostic, surveillance et épidémiologie de la leptospirose en France
http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/ ... 8-9_1.html
BEH 8-9 2017
http://invs.santepubliquefrance.fr//Pub ... n-8-9-2017
s
Un petit article sur le sujet ( la leptospirose) publié dans les colonne du site de kayak EVO (http://www.eauxvives.org/fr/)
Auteur Dr. A. HELUWAERT)
http://helu.pagesperso-orange.fr/leptojc.html
Sortez couvert !
ps : on notera que la réintroduction ( et pas les massacres en tant que nuisible ) des renards et des putois est un facteur de lutte indirecte contre la leptospirose...
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 4 avril 2017 fait le point sur la leptospirose en France.
Résumé :
« La leptospirose est une zoonose émergente dans le monde, y compris en Europe.
Elle reste largement sous-estimée du fait de l’absence de symptômes spécifiques et d’un manque de sensibilisation au sein de la communauté médicale, en particulier en France métropolitaine où son incidence, au cours des années 2014 et 2015, a atteint 1 cas pour 100 000 habitants, incidence la plus élevée observée depuis 1920.
La leptospirose est endémique dans de nombreux départements et collectivités d’outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française), où son incidence peut être 50 fois plus élevée qu’en France métropolitaine.
Le diagnostic s’effectue principalement par la détection de l’ADN bactérien dans le sang par PCR lors de la première semaine de la maladie ou par la recherche des anticorps à partir de la deuxième semaine. Près d’un siècle après la découverte de l’agent causal de la leptospirose, cette zoonose reste un problème de santé publique important dans les territoires français. La leptospirose est aussi considérée comme une maladie émergente en raison du changement climatique (réchauffement climatique et phénomènes climatiques extrêmes plus fréquents entraînant des inondations) et de l’urbanisation grandissante (transmission par l’intermédiaire des rats dans les zones insalubres de type bidonvilles). »
Notons que « pour la période 2011-2015, les régions Aquitaine, Franche-Comté et Basse-Normandie étaient les plus touchées en France métropolitaine et que le sérovar et que pour les cas diagnostiqués par le MAT, le sérogroupe Icterohaemorrhagiae était prédominant, représentant un tiers des cas»… « Avec le changement de nomenclature en septembre 2014 et le remboursement de la PCR dans le sang et de la sérologie Elisa IgM, l’accès aux techniques diagnostiques pour les laboratoires de ville et hospitaliers a permis une prise en charge rapide des cas et la mise en place de systèmes de surveillance et de gestion spécifique dans les zones où l’incidence est élevée. Cependant, ces deux techniques ne permettent pas de mettre en évidence le sérogroupe ou le génotype en cause dans l’infection. Il est donc important que les laboratoires envoient au CNR les sérologies ou les extraits d’ADN testés positifs pour typage afin de continuer le suivi épidémiologique des souches circulantes.»
Éditorial - La leptospirose : une maladie émergente ou un problème émergent ?
http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/ ... 8-9_0.html
Diagnostic, surveillance et épidémiologie de la leptospirose en France
http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/ ... 8-9_1.html
BEH 8-9 2017
http://invs.santepubliquefrance.fr//Pub ... n-8-9-2017
s