Vieille nouveauté en Savoie
Vieille nouveauté en Savoie
Le Ruisseau du Grand Pyx se situe sur la commune de Termignon à cheval sur le parc de la Vanoise.
Une grande cascade et un joli mais très court encaissement se situe dans le parc, mais le tout est parcouru par un débit de mammouth 363 jours par an.
Une fois sorti du parc, le ruisseau s'encaisse à nouveau mais le fond semble être rempli de blocs siphonnant avec toujours le même débit de mammouth.
Une prise d'eau se situe au niveau d'un virage à 90 du ruisseau. Elle permet la descente dans une apparente sécurité. Cette prise d'eau semble être munie d'un dégraveur automatique et pire (je ne sais pas si c'est possible ?) ça pourrait être le trop plein d'autres nombreuses prises d'eau du secteur reliées par conduites souterraines...
Le parcours jusqu'à la vallée, offre deux très beaux encaissements de 15m de profond et une belle C60 sur la fin.
La première descente a été effectuée par les auteurs d'infern'eaux en juillet 1992 et ils ont décidés de ne pas communiquer dessus suite à l'énorme vague qu'ils ont vu passer quelques minutes après être sortis du canyon.
Nous l'avons retrouvé par hasard en 2014 après avoir pris un but sur un autre ruisseau: En cherchant un sinistre talweg a descendre pour rentabiliser le déplacement, on est tombé sur ce truc !
La descente est possible en début d'hiver avant les grosses neiges malgré le faible débit apparent depuis la vallée.
Les photos ne sont pas les plus belles, mais ce sont les seules qu'on ait retrouvées.
La fiche est en attente...
Une grande cascade et un joli mais très court encaissement se situe dans le parc, mais le tout est parcouru par un débit de mammouth 363 jours par an.
Une fois sorti du parc, le ruisseau s'encaisse à nouveau mais le fond semble être rempli de blocs siphonnant avec toujours le même débit de mammouth.
Une prise d'eau se situe au niveau d'un virage à 90 du ruisseau. Elle permet la descente dans une apparente sécurité. Cette prise d'eau semble être munie d'un dégraveur automatique et pire (je ne sais pas si c'est possible ?) ça pourrait être le trop plein d'autres nombreuses prises d'eau du secteur reliées par conduites souterraines...
Le parcours jusqu'à la vallée, offre deux très beaux encaissements de 15m de profond et une belle C60 sur la fin.
La première descente a été effectuée par les auteurs d'infern'eaux en juillet 1992 et ils ont décidés de ne pas communiquer dessus suite à l'énorme vague qu'ils ont vu passer quelques minutes après être sortis du canyon.
Nous l'avons retrouvé par hasard en 2014 après avoir pris un but sur un autre ruisseau: En cherchant un sinistre talweg a descendre pour rentabiliser le déplacement, on est tombé sur ce truc !
La descente est possible en début d'hiver avant les grosses neiges malgré le faible débit apparent depuis la vallée.
Les photos ne sont pas les plus belles, mais ce sont les seules qu'on ait retrouvées.
La fiche est en attente...
Dernière modification par Fabien le mar. 20 juin 2017 00:09, modifié 1 fois.
Le bassin versant issue de la dent Parrachée est sacrément important en volume de glace. A cela s'ajoute une conduite qui capte en amont La Leisse + le torrent de Rocheure + la Letta . Je fais l'impasse sur tous les autres ruisseau car on n'est plus à ça près Tout ça pour aller remplir le barrage en amont des cascades du Saint Benoît.
A cela s'ajoute un bac dégraveur à ouverture automatique (à priori un de ceux dont le fonctionnement avait été très bien décrit par "s73" dans un ancien post). Bref pour simplifier un truc super bien pensé mais qui se couple assez difficilement avec notre activité vu que l'ouverture se fait par une action mécanique liée au poids des gravats sans possibilité de prévoir quoi que ce soit
Le risque est au final bien plus grand que celui de prendre uniquement le débit entrant sur la tronche.
Il faudra être sacrément explicite sur la fiche pour éviter que des canyonistes ne s'aventurent dans le secteur. Les ruisseaux avec ce type de danger sont monnaie courante dans le secteur et sur la Tarentaise. C'est un véritable dilemne pour moi de savoir quoi en faire sur le nouveau topo de Savoie. J'arrive finalement à la même conclusion qui serait de les mettre mais en essayant d'être le plus objectif possible sur le risque réel pris par des canyonistes entreprenant ce type de descente. Toutefois la question reste ouverte et nécessite réflexion vu que nos augustes prédécesseurs ayant parcourus certains de ces vallons ont fait des choix différents en terme de diffusion de l'information. A discuter.
Quelques infos sur le sujet:
https://www.shf-lhb.org/articles/lhb/pd ... 967056.pdf
Si quelqu'un de plus intelligent que moi peut en faire une synthèse plus pertinente je suis preneur
A cela s'ajoute un bac dégraveur à ouverture automatique (à priori un de ceux dont le fonctionnement avait été très bien décrit par "s73" dans un ancien post). Bref pour simplifier un truc super bien pensé mais qui se couple assez difficilement avec notre activité vu que l'ouverture se fait par une action mécanique liée au poids des gravats sans possibilité de prévoir quoi que ce soit
Le risque est au final bien plus grand que celui de prendre uniquement le débit entrant sur la tronche.
Il faudra être sacrément explicite sur la fiche pour éviter que des canyonistes ne s'aventurent dans le secteur. Les ruisseaux avec ce type de danger sont monnaie courante dans le secteur et sur la Tarentaise. C'est un véritable dilemne pour moi de savoir quoi en faire sur le nouveau topo de Savoie. J'arrive finalement à la même conclusion qui serait de les mettre mais en essayant d'être le plus objectif possible sur le risque réel pris par des canyonistes entreprenant ce type de descente. Toutefois la question reste ouverte et nécessite réflexion vu que nos augustes prédécesseurs ayant parcourus certains de ces vallons ont fait des choix différents en terme de diffusion de l'information. A discuter.
Quelques infos sur le sujet:
https://www.shf-lhb.org/articles/lhb/pd ... 967056.pdf
Si quelqu'un de plus intelligent que moi peut en faire une synthèse plus pertinente je suis preneur
Le truc le plus dingue dans ces photos, c'est Fabien avec un kit boule !!!
Plus sérieusement, si les auteurs des Infern'eaux l'ont parcouru en juillet, j'espère que vous avez été bien plus lucides en y allant plus tard dans la saison.
Fabien et Toche : pensez-vous qu'en octobre/novembre on parvient à un figeage partiel des bassins versants directs ou conduits, de sorte à limiter l'exposition du parcours ?
Plus sérieusement, si les auteurs des Infern'eaux l'ont parcouru en juillet, j'espère que vous avez été bien plus lucides en y allant plus tard dans la saison.
Fabien et Toche : pensez-vous qu'en octobre/novembre on parvient à un figeage partiel des bassins versants directs ou conduits, de sorte à limiter l'exposition du parcours ?
Nicolas Ecarnot
Plus intelligent, j'en doute, mais j'ai un peu bossé la question en dehors du canyon.
Il y a en fait un triple risque. Les deux premiers sont négligeables : ils correspondraient à un dysfonctionnement de tout le système EDF qui viendrait recracher l'eau dans la prise (hautement improbable), ou à un problème de maintenance qui ferait en sorte qu'il y aurait un arret du captage. Dans ce cas là, on se retrouverait avec le débit naturel du cours d'eau.
Le gros risque c'est l'ouverture des dégraveurs. Quand ils sont pleins, ils se vidangent. En plus de leur volume en eau (de quelques centaines de m3 pour la plupart des prises à 4000m3 pour celui de la Mer de Glace), le débit entrant est envoyé pour nettoyer. En gros, ça dure une 15aine de minutes. Les dégraveurs ne s'ouvrent par conséquent qu'en période de transport solide. Pour le cas des émissaires glaciaires, j'aurais tendance à dire (basé sur la littérature scientifique) que fin aout on plus grand chose, mais c'est difficile d'avoir des certitudes. Idéalement, il faudrait qu'EDF envoie les histogrammes des ouvertures des dégraveurs par jour/semaine/mois. Si par exemple à partir de septembre il n'y a plus aucune ouverture, le risque devient alors négligeable.
Il faut quand même rester très prudent. J'ai vécu une ouverture de dégraveur sur l'Arveyron d'Argentière en y bossant. C'est impressionant et j'étais content d'être à un endroit où le torrent est large...
Il y a en fait un triple risque. Les deux premiers sont négligeables : ils correspondraient à un dysfonctionnement de tout le système EDF qui viendrait recracher l'eau dans la prise (hautement improbable), ou à un problème de maintenance qui ferait en sorte qu'il y aurait un arret du captage. Dans ce cas là, on se retrouverait avec le débit naturel du cours d'eau.
Le gros risque c'est l'ouverture des dégraveurs. Quand ils sont pleins, ils se vidangent. En plus de leur volume en eau (de quelques centaines de m3 pour la plupart des prises à 4000m3 pour celui de la Mer de Glace), le débit entrant est envoyé pour nettoyer. En gros, ça dure une 15aine de minutes. Les dégraveurs ne s'ouvrent par conséquent qu'en période de transport solide. Pour le cas des émissaires glaciaires, j'aurais tendance à dire (basé sur la littérature scientifique) que fin aout on plus grand chose, mais c'est difficile d'avoir des certitudes. Idéalement, il faudrait qu'EDF envoie les histogrammes des ouvertures des dégraveurs par jour/semaine/mois. Si par exemple à partir de septembre il n'y a plus aucune ouverture, le risque devient alors négligeable.
Il faut quand même rester très prudent. J'ai vécu une ouverture de dégraveur sur l'Arveyron d'Argentière en y bossant. C'est impressionant et j'étais content d'être à un endroit où le torrent est large...
Hello,
J'avais repéré ca aussi il y a deux ans, cherchant à ouvrir... Avant de discuter avec les ouvreurs de l'époques et d'apprendre que c'était déjà fait. C'est superbe d'après eux !!
D'ailleurs, je pense qu'il est possible d'y allez dès l'automne. Enfin, c'est ce que j'avais repéré.
Bien joué en tout cas à ceux qui se sont motivés à y retourner . Vous avez beaucoup rééquipé ou il y avait encore pas mal de chose en place ?
Je n'en avais pas parlé non plus car effectivement il y a un risque que l'on ne peut pas maîtriser. Je vois qu'on est pas mal sur les mêmes questions.
Mon avis :
Dégraveur :
C'est un vrai risque ! C'est binaire car ça lâche de l'eau + un paquet de cailloux et je pense que ca laisse peut d'espoir le jour ou tu ramasses ça.
Ceci dit, en allant dans le ruisseau quand le débit est à l'étiage total, il n'y a aucun caillou charrié. Je me disais donc que le risque était statistiquement négligeable.
Lâché de la conduite EDF dans le ruisseau :
Pour moi c'est le plus fort danger. On ne peut juste pas savoir quand ce sera fait. Je crois avoir lu qu'il y avait toujours au moins 1m3 (et 15m3 au max) et ca impossible de se faire un avis sur une ouverture par EDF : des travaux, un entretien, une purge ? Bref, c'est la roulette !
Je pense qu'avec un contact par EDF à appeler qui pourrait nous dire s'il y a un lâché prévu ou non + la gestion du dégraveur avec un étiage total, ca deviendrait acceptable pour communiquer sur la présence du canyon dans la base ou les topos. Mais ça n'est que mon avis.
Antonin
J'avais repéré ca aussi il y a deux ans, cherchant à ouvrir... Avant de discuter avec les ouvreurs de l'époques et d'apprendre que c'était déjà fait. C'est superbe d'après eux !!
D'ailleurs, je pense qu'il est possible d'y allez dès l'automne. Enfin, c'est ce que j'avais repéré.
Bien joué en tout cas à ceux qui se sont motivés à y retourner . Vous avez beaucoup rééquipé ou il y avait encore pas mal de chose en place ?
Je n'en avais pas parlé non plus car effectivement il y a un risque que l'on ne peut pas maîtriser. Je vois qu'on est pas mal sur les mêmes questions.
Mon avis :
Dégraveur :
C'est un vrai risque ! C'est binaire car ça lâche de l'eau + un paquet de cailloux et je pense que ca laisse peut d'espoir le jour ou tu ramasses ça.
Ceci dit, en allant dans le ruisseau quand le débit est à l'étiage total, il n'y a aucun caillou charrié. Je me disais donc que le risque était statistiquement négligeable.
Lâché de la conduite EDF dans le ruisseau :
Pour moi c'est le plus fort danger. On ne peut juste pas savoir quand ce sera fait. Je crois avoir lu qu'il y avait toujours au moins 1m3 (et 15m3 au max) et ca impossible de se faire un avis sur une ouverture par EDF : des travaux, un entretien, une purge ? Bref, c'est la roulette !
Je pense qu'avec un contact par EDF à appeler qui pourrait nous dire s'il y a un lâché prévu ou non + la gestion du dégraveur avec un étiage total, ca deviendrait acceptable pour communiquer sur la présence du canyon dans la base ou les topos. Mais ça n'est que mon avis.
Antonin
Dernière modification par Anton' le mer. 21 juin 2017 09:25, modifié 1 fois.
Le problème d'EDF, c'est que c'est une grosse machine et qu'ils sont en plus toujours marqués profondément par la catastrophe du Drac (même si ça fait plus de 20ans, que beaucoup n'étaient pas en poste à l'époque, ils en parlent tout le temps). En plus la plupart de leurs installation sont automatiques ou semi-automatiques, et il font de ça un argument péremptoire. EDF fait quand même des efforts sur les canyons à enjeux : Ecot, Eau Rousse, Giffre, etc. Le souci, c'est que pour ces courses là, 2 ou 3 équipes par ans, ça ne justifie pas de convention. Il faudrait donc avoir l'info en off, ce qui est difficile, vu la culture de confidentialité de l'entreprise.
Pour savoir où tenter notre chance, il faut comprendre comme ça fonctionne. En gros, EDF, fonctionne par UP, unité de production, en l'occurence, celles des Alpes Nord pour la Maurienne, en dessous, il y a les GEH, groupement d'exploitation hydraulique, celle de Maurienne, en toute logique, pour la maurienne http://energie.edf.com/fichiers/fckedit ... e_2011.pdf en dessous, il y a les les groupements d'usine, je crois que c'est celle de villarodin pour le cas du grand Pyx, puis enfin les usines. A côté il y a le CIH (basé au technolac) pour la partie ingénierie hydraulique et la DTG pour la partie mesure. Il me semble que c'est au niveau des groupements d'usine qu'on a le plus de chance de trouver des personnes qui pourraient fournir des infos en off (sur les déclenchements des dégraveurs et sur les manoeuvres potentielles sur les vannes du torrent en question... Mais c'est compliqué...
Pour savoir où tenter notre chance, il faut comprendre comme ça fonctionne. En gros, EDF, fonctionne par UP, unité de production, en l'occurence, celles des Alpes Nord pour la Maurienne, en dessous, il y a les GEH, groupement d'exploitation hydraulique, celle de Maurienne, en toute logique, pour la maurienne http://energie.edf.com/fichiers/fckedit ... e_2011.pdf en dessous, il y a les les groupements d'usine, je crois que c'est celle de villarodin pour le cas du grand Pyx, puis enfin les usines. A côté il y a le CIH (basé au technolac) pour la partie ingénierie hydraulique et la DTG pour la partie mesure. Il me semble que c'est au niveau des groupements d'usine qu'on a le plus de chance de trouver des personnes qui pourraient fournir des infos en off (sur les déclenchements des dégraveurs et sur les manoeuvres potentielles sur les vannes du torrent en question... Mais c'est compliqué...
Effectivement des solutions sont parfois possibles loclement. Même dans le cas des dégraveurs automatiques. A Tré la tête par exemple, un système à batterie a été ajouté de telle sorte que le dégraveur ne puisse s'ouvrir que la nuit (sauf cas de grosse crue mais là on revient sur une problématique inhérente à tout canyon). Cela a impliqué un coût supplémentaire pour EDF (batterie, mécanisme, nécessité de prévoir un bassin permettant de temporiser...) A Tré la Tête cela se justifie par un tourisme important sur le secteur (le canyoniste en bénéficie donc indirectement). Si on ne parle que canyon, dans le cas du Grand Pyx comme bien d'autres descentes du coin, il est certain que la fréquentation (à tout casser une équipe par an) ne justifie pas vraiment un investissement....
Sinon pour l'aspect "plus sécuritaire" en automne, je reste sceptique car la purge nécessitera obligatoirement le déversement du "bassin de décantation" et de son contenu. Même avec un débit naturel raisonnable cela fait du dégât. J'ai également en mémoire certains panneaux liés aux dangers y compris en cascade de glace où ces ruisseaux sont également vivement déconseillés à une période qui représente toutefois l'étiage maximal. Mais effectivement ce serait sympa d'avoir les statistiques d'ouvertures et je me trompe peut-être.
La meilleure solution que je vois c'est de faire le pied de grue devant le canyon . D'attendre une purge (en automne) et de passer derrière en se disant qu'à priori les "déchets" ont été évacués
Sinon pour l'aspect "plus sécuritaire" en automne, je reste sceptique car la purge nécessitera obligatoirement le déversement du "bassin de décantation" et de son contenu. Même avec un débit naturel raisonnable cela fait du dégât. J'ai également en mémoire certains panneaux liés aux dangers y compris en cascade de glace où ces ruisseaux sont également vivement déconseillés à une période qui représente toutefois l'étiage maximal. Mais effectivement ce serait sympa d'avoir les statistiques d'ouvertures et je me trompe peut-être.
La meilleure solution que je vois c'est de faire le pied de grue devant le canyon . D'attendre une purge (en automne) et de passer derrière en se disant qu'à priori les "déchets" ont été évacués
Faux. J'invite tout le monde du coup à lire ma thèse sur le transport solide dans les torrents proglaciairesToche a écrit :Sinon pour l'aspect "plus sécuritaire" en automne, je reste sceptique car la purge nécessitera obligatoirement le déversement du "bassin de décantation" et de son contenu. Même avec un débit naturel raisonnable cela fait du dégât. J'ai également en mémoire certains panneaux liés aux dangers y compris en cascade de glace où ces ruisseaux sont également vivement déconseillés à une période qui représente toutefois l'étiage maximal. Mais effectivement ce serait sympa d'avoir les statistiques d'ouvertures et je me trompe peut-être.
La meilleure solution que je vois c'est de faire le pied de grue devant le canyon . D'attendre une purge (en automne) et de passer derrière en se disant qu'à priori les "déchets" ont été évacués
Plus sérieusement, les dégraveurs se déclenchent quand il y a du transport solide, c'est à dire du sable, des galets et des graviers qui sont transportés par le torrent. Dans la littérature scientifique, notamment sur une étude sur le torrent des Bossons, il a été montré que le gros du transport solide avait lieu en juillet. En Aout, ça commence à diminuer très fortement. On peut avoir aussi des mois de septembre avec un peu de transport, qui seraient essentiellement lié à des épisodes pluvieux. J'aurais personnellement tendance à dire qu'il faut attendre fin septembre, en évitant des périodes où il y a eu des crues récentes.
J'en prends également un exemplaire
Pour ce qui est de compléter la fiche j'essayerai de m'y coller prochainement. Je ne sais d'ailleurs pas trop par où prendre le truc quand je vois certaines choses. Par exemple je regarde souvent par curiosité les débits signalés et je tombe sur un débit renseigné pour le diable ce we. Stupeur, une équipe semble avoir voulu pratiquer ce canyon le 25 juin par alerte chaleur niveau 3 alors qu'on est en présence d'un (très) gros bassin glaciaire qui plus est orienté plein sud. Le commentaire sur les débits est explicite ils partaient bien dans l'optique de descendre le canyon. C'est quoi le problème: La fiche qui devrait-être plus explicite ou le manque de recherche d'info préalables de l'équipe (carte, topo papier)? Pour peu qu'ils se soient levés plus tôt le débit observé aurait été tempéré par la retenue et la surverse aurait eu lieu après leur départ.... Sans chercher à juger qui que ce soit, cela laisse songeur sur l'utilisation de sources à disposition et la façon dont on doit traiter l'information.
Pour ce qui est de compléter la fiche j'essayerai de m'y coller prochainement. Je ne sais d'ailleurs pas trop par où prendre le truc quand je vois certaines choses. Par exemple je regarde souvent par curiosité les débits signalés et je tombe sur un débit renseigné pour le diable ce we. Stupeur, une équipe semble avoir voulu pratiquer ce canyon le 25 juin par alerte chaleur niveau 3 alors qu'on est en présence d'un (très) gros bassin glaciaire qui plus est orienté plein sud. Le commentaire sur les débits est explicite ils partaient bien dans l'optique de descendre le canyon. C'est quoi le problème: La fiche qui devrait-être plus explicite ou le manque de recherche d'info préalables de l'équipe (carte, topo papier)? Pour peu qu'ils se soient levés plus tôt le débit observé aurait été tempéré par la retenue et la surverse aurait eu lieu après leur départ.... Sans chercher à juger qui que ce soit, cela laisse songeur sur l'utilisation de sources à disposition et la façon dont on doit traiter l'information.