Plusieurs remarques :
- si tu limites les caractères au clavier AZERTY, on peut supposer que ça signifie que tu limites ta norme aux pratiquants français.
C'est dommage de ne pas inventer un système international
- si tu limites les caractères au clavier AZERTY, et que tu autorise les caractères accentués, je te souhaites bien du plaisir avec les claviers canadiens, belges, suisses, les n versions africaines, bref tous les pays francophones avec leurs claviers spécifiques
- néanmoins, j'ai bien conscience qu'il semble difficile de se lancer dans une norme internationale car chaque sigle ne sera pas compris aussi automatiquement dans chaque langue.
- la norme en question va évoluer. Que faire si on commence à publier des canyons avec une norme, et que par la suite, les évolutions de la norme amène des contre-sens de lecture ?
On peut résoudre partiellement les problèmes ci-dessus en préfixant la chaîne de caractères par la version de la norme :
Au lieu d'écrire :
C13+C5 / SP3 / M5 / Pi20
on écrit :
Fr1.0 : C13+C5 / SP3 / M5 / Pi20
et on est protégés des erreurs d’interprétation.
Ensuite, au sujet de la présentation (slash, saut de ligne, indentation) : Ça n'a d'importance que si tu comptes donner ça à manger à un ordinateur, parce que sinon, les humains, eux, s'en sortiront très bien pour déchiffrer.
En revanche, si tu comptes fournir ce truc à un ordi pour qu'il te dessine une coupe, tu peux dès maintenant oublier la notion de couleur (rouge...)
Au sujet du warning (point d'exclamation) : il me parait hautement subjectif de vouloir différencier un truc dangereux d'un truc très dangereux, donc il me semblerait plus malin de n'en mettre qu'un seul. Contrairement à la hauteur d'une cascade qui ne supporte aucune interprétation, le nombre de points d'exclamation est superflu.
Dans la liste des trucs qu'on rencontre sur un topo de canyon, j'avais noté ceux-là :
- cascade (donc une verticale avec de l'eau)
- verticale (donc une verticale sans eau - doit-on la différencier ? n'y-a-t-il jamais d'eau à Valcros ou aux Encaneaux ? Hé bien si !!!)
- ressaut (verticale corde optionnelle)
- arbre
- blocs (caca blocs)
- marche
- barrage
- maison, ruine, moulin, édifice
- canal
- amarrage
- échappatoire
- affluent
- entrée dans le canyon
- sortie du canyon
- qui croise : sentier, piste, piste forestière, route, nationale, autoroute, voie ferrée, piste d’atterrissage, métro...
- prise d'eau, captage
- rejet d'eau (identique affluent ?)
- relais intermédiaire
- plan incliné
- passage souterrain
- surplomb
- abords : début, fin
-- d'encaissement
-- de forêt
-- de plaine
- névé, avalanche
- embâcle
- tronc tombé
- tuyau (conduite forcée, tuyau de captage...)
- siphon obligatoire, optionnel, dangereux, caché
- vasque piège
- les différents mouvements d'eau (drossage, rappel, trop d'eau dans le 51...)
- pont
- panneau
- les différents amarrages (la liste est trop longue)
- faille piège
- passerelle
- point notable (curiosité géologique, baume, grotte, point de vue...)
- échelle débit-métrique
- checkpoint
- difficultés (glissant, chute de pierres)
- pollution (égout, décharge, charnier, industrie, frottement)
- clôture, barrière, câble
- lucarne, arche
- niche
- muret
- saut possible
- saut interdit
- saut obligatoire
- escalade (préciser hauteur et cotation)
- pierrier
- curiosité hydrologique (vrille, geyser...)
La liste ci-dessus n'est pas triée, mais ça mériterait. J'ignore ce qu'on peut en faire, parce que réussir à convertir une telle diversité en une coupe aussi chouette que celles des topos des Hautes-Alpes, de Caracal, de Bertrand, de Phil Viette ou de Luca, c'est pas informatiquement gagné d'avance !!!
D'autre part, je cherche à remettre la main sur le travail de normalisation graphique, je crois, qui avait été produit lors d'un RIC ou que sais-je. Une sorte de bibliothèque de symboles. Ça vous dit qqch ?