Canyon dans la région de Valencia, tarragone et Alicante (Article)
Publié : ven. 02 juin 2006 12:27
Voilà un petit texte sur les explorations de l'hiver et du printemps. Bon normalement, il y a des photos, mais je ne sais pas si admin aura le temps d'en faire un dossier (Ainsi que sur l'italie du nord
surtout à la proche de l'été
)
Du soleil, de l’eau, du rocher … je vais bien !
Canyon dans le Sud de la Catalogne (Tarragone, Valencia, Alicante..)
Vous êtes en Belgique. Vous regardez par la fenêtre et il n’y a rien à faire : il fait mauvais. Le printemps approche, pourtant, l’horizon est toujours bouché. Il pleut. Heureusement, vous avez un 4x4 qui vous permet sur la route d’éviter les vagues d’embruns des autres automobilistes. Mais vous êtes toujours dans une morosité omniprésente. C’est pourquoi, la côte méditerranéenne espagnole sera votre planche de salut.
A 1H d’avion ou quelques heures de route, les régions de Tarragone, Valencia et Alicante vous font de l’œil. A vous le soleil, le ciel azur et de très jolies petites descentes qui feront baver d’envies vos collègues goguenards.
Plus sérieusement. Ces régions n’ont pas une concentration de canyons exceptionnels comme les Pyrénées, mais tout un ensemble de petites perles qui peuvent permettre de remplir positivement quelques jours de canyons l’hiver ou au printemps. C’est aussi une halte possible vers des directions plus méridionales comme l’Andalousie ou le Maroc. Le texte est organisé dans une logique d’itinéraire. Tout d’abord sur la route, je décrirais les canyons du sud de la Catalogne dans la Sierra prélittoral. Puis après une halte de 2 jours dans le massif del Port je passerais aux plus beaux canyons du Côté de Valencia. A la fin avec l’aide de Philip je décrirais les quelques canyons du côté d’Alicante. Tous ces canyons sont décrits en détail sur le site : descente-canyon.com
Tout d’abord, la Sierra prélitoral : Ce sont des descentes plutôt courtes, d’un intérêt moyen mais qui peut faire l’objet d’une halte rapide pour ne pas perdre sa journée.
Tout d’abord, dans le type canyon très court d’initiation, il existe les gorgues del riu Foix (0.5/4) et l’étroit de la riera de Carme (1/4). Le premier a quasiment aucun intérêt du fait qu’il est à sec une bonne partie de l’année et il est vraiment très court. La Riera de Carme est, elle, plus esthétique avec des petits obstacles dont certains sont ludiques.
Plus au sud au niveau de Reus, les canyons de Glorieta (2/4) et du Mas dels Frares (1.5/4) sont plus intéressants et peuvent s’enchaîner à la suite. Glorieta, à part la partie haute encaissée et sèche a de l’eau et offre 2 parties ouvertes avec de belles cascades et mêmes des jeux. Seul la partie intermédiaire constituée de ressauts sans fards gâche l’ensemble. La navette est déconseillée. Mieux vaut préférer le parking amont ! Mas dels Frares, est bien plus court. Elle est constituée de jolis rappels qui s’enchaînent rapidement.
Dans le département de Tarragone, le massif d’El port recèle 2 petites perles : En Piqué (Canaletta) (2,8/4) et Penyagalera (3,1/4). Seul est à regretter la législation. Pour En Piqué, il suffit simplement de demander une autorisation. Penyagalera, en revanche, est interdit une bonne partie de l’année en raison de la présence de vautours.
En piqué, se descend rapidement, mais en quelques centaines de mètres, il permet de réaliser un grand rappel dans une superbe vasque encaissée, de traverser un oscuros dans un chaos au milieu de multiples jeux aquatiques. Penyagalera, lui se caractérise par un creusement profond dans du conglomérat rouge. L’eau a force d’user le rocher donne une impression de marbres veinés au plus bel effet. Lorsqu’il y a de l’eau dans la partie médiane, les vasques se sautent sous la surveillance majestueuse de belles aiguilles. La fin se termine par un rappel à sec dans un cirque impressionnant.
Les autres descentes du parc ont moins d’intérêts. Les 2 gorges dels Estrets (Uxio I et II) manque de continuité et d’originalité (Besoin d’une autorisation). Le reste comme Cubar concerne surtout des canyons à secs avec des rappels d’hauteurs variables, moins intéressants et bien souvent interdits !
Du côté de Valencia, il n’y a pas de problèmes de législations. Il y a un bon petit nombre de canyons d’intérêts, qui certes ne renouvellent pas l’activité, mais permettront de passer quelques belles journées alors que le reste de l’Europe est plongé dans les frimas !
A peine sortie de l’autoroute vous pouvez attaquer par le Rio Juanes (2.5/4). Il y a deux parties intéressantes avec des cascades qui tombent à proximité de grottes à l’ambiance cavernicole. La dernière finit dans un véritable lac au milieu de sculptures de tuf aux formes qui prêtent à toutes les folies. Il y a une marche intermédiaire, mais qui est ponctuée de sauts dans de belles vasques. Sans eau la partie haute est sans intérêt. (La dernière cascade est à sec du fait d’une prise d’eau). Dans la journée vous pouvez enchaîner le très court canyon de Carcalin. Il a une grotte intéressante avec une vasque souterraine. Il vaut mieux le descendre à sec !
Un peu plus loin, Otonel (2.5/4), n’est pas à rater. Lui aussi se divise en deux parties avec une cascade joliment sculptée mais sèche, et à la fin une impressionnante cascade de 65m en tuff avec de l’eau. Il y a peu de jeux, mais de sympathiques cascades-toboggans.
Vers Terruel, se trouve, sûrement le canyon le plus original du secteur : Bercolon (2.7/4). Encore une fois, il y a deux parties mais ce sont les plus ludiques du secteur. Après quelques petits sauts vous descendez deux cascades surplombantes, pour tomber ensuite sur une petite partie encaissée qui se termine par une belle cascade de 38m dans un vaste cirque. La deuxième partie, est courte, mais l’encaissement se termine dans une superbe grotte avec une vasque profonde bleu laiteuse. Un grand moment qui se poursuit par un petit toboggan.
Dans le secteur, il y aussi Mozul, qui est un canyon fréquenté mais que nous n’avons pas eu le temps de descendre. De là, d’ailleurs, vous n’êtes pas loin de la zone des canyons du sud de la région de Terruel.
Mais vous avez décidé de longer la côte méditerranéenne. Peut-être parce que, dans une attente extatique, vous désirez vous rapprocher de Bénidorm afin de découvrir ce temple du tourisme de masse, avec ses tours de 50 étages et ces hotels HLM. C’est pourquoi, les canyons du département d’Alicante vous attirent comme une mouche sur le miel.
Les canyons du secteur sont en général à sec. Ils n’ont pas le même intérêt surtout si vous recherchez des Maglia.
Tout d’abord, un petit plaisir. Infernio (2/4) est un bel encaissement, qui si il y avait de l’eau, serait une descente majeure de l’Espagne. Son immense vasque percée est un véritable plaisir. Dans l’option sans eau, vous avez aussi le barranco de Soler qui est le deuxième canyon le plus esthétique su secteur !
Le Barranco del Sant est lui aussi à sec. Mais il arrive dans le Barranco de mela qui lui est aquatique. L’Estret de le Penyes a plus d’eau. Raboses, très court peut-être amusant avec les enfants. Enfin, de grandes cascades existent avec le salt d’Alcoi et paso de los bandoleros (à sec).
Quoi qu’il en soit, le secteur de Valencia avec ses prolongements au nord et au sud est une destination de transition intéressante. L’hiver ou au printemps, c’est une terre, ou le canyoneur en mal de soleil trouvera un peu de réconfort !
Caracal avec l’aide de Philip.


Du soleil, de l’eau, du rocher … je vais bien !
Canyon dans le Sud de la Catalogne (Tarragone, Valencia, Alicante..)
Vous êtes en Belgique. Vous regardez par la fenêtre et il n’y a rien à faire : il fait mauvais. Le printemps approche, pourtant, l’horizon est toujours bouché. Il pleut. Heureusement, vous avez un 4x4 qui vous permet sur la route d’éviter les vagues d’embruns des autres automobilistes. Mais vous êtes toujours dans une morosité omniprésente. C’est pourquoi, la côte méditerranéenne espagnole sera votre planche de salut.
A 1H d’avion ou quelques heures de route, les régions de Tarragone, Valencia et Alicante vous font de l’œil. A vous le soleil, le ciel azur et de très jolies petites descentes qui feront baver d’envies vos collègues goguenards.
Plus sérieusement. Ces régions n’ont pas une concentration de canyons exceptionnels comme les Pyrénées, mais tout un ensemble de petites perles qui peuvent permettre de remplir positivement quelques jours de canyons l’hiver ou au printemps. C’est aussi une halte possible vers des directions plus méridionales comme l’Andalousie ou le Maroc. Le texte est organisé dans une logique d’itinéraire. Tout d’abord sur la route, je décrirais les canyons du sud de la Catalogne dans la Sierra prélittoral. Puis après une halte de 2 jours dans le massif del Port je passerais aux plus beaux canyons du Côté de Valencia. A la fin avec l’aide de Philip je décrirais les quelques canyons du côté d’Alicante. Tous ces canyons sont décrits en détail sur le site : descente-canyon.com
Tout d’abord, la Sierra prélitoral : Ce sont des descentes plutôt courtes, d’un intérêt moyen mais qui peut faire l’objet d’une halte rapide pour ne pas perdre sa journée.
Tout d’abord, dans le type canyon très court d’initiation, il existe les gorgues del riu Foix (0.5/4) et l’étroit de la riera de Carme (1/4). Le premier a quasiment aucun intérêt du fait qu’il est à sec une bonne partie de l’année et il est vraiment très court. La Riera de Carme est, elle, plus esthétique avec des petits obstacles dont certains sont ludiques.
Plus au sud au niveau de Reus, les canyons de Glorieta (2/4) et du Mas dels Frares (1.5/4) sont plus intéressants et peuvent s’enchaîner à la suite. Glorieta, à part la partie haute encaissée et sèche a de l’eau et offre 2 parties ouvertes avec de belles cascades et mêmes des jeux. Seul la partie intermédiaire constituée de ressauts sans fards gâche l’ensemble. La navette est déconseillée. Mieux vaut préférer le parking amont ! Mas dels Frares, est bien plus court. Elle est constituée de jolis rappels qui s’enchaînent rapidement.
Dans le département de Tarragone, le massif d’El port recèle 2 petites perles : En Piqué (Canaletta) (2,8/4) et Penyagalera (3,1/4). Seul est à regretter la législation. Pour En Piqué, il suffit simplement de demander une autorisation. Penyagalera, en revanche, est interdit une bonne partie de l’année en raison de la présence de vautours.
En piqué, se descend rapidement, mais en quelques centaines de mètres, il permet de réaliser un grand rappel dans une superbe vasque encaissée, de traverser un oscuros dans un chaos au milieu de multiples jeux aquatiques. Penyagalera, lui se caractérise par un creusement profond dans du conglomérat rouge. L’eau a force d’user le rocher donne une impression de marbres veinés au plus bel effet. Lorsqu’il y a de l’eau dans la partie médiane, les vasques se sautent sous la surveillance majestueuse de belles aiguilles. La fin se termine par un rappel à sec dans un cirque impressionnant.
Les autres descentes du parc ont moins d’intérêts. Les 2 gorges dels Estrets (Uxio I et II) manque de continuité et d’originalité (Besoin d’une autorisation). Le reste comme Cubar concerne surtout des canyons à secs avec des rappels d’hauteurs variables, moins intéressants et bien souvent interdits !
Du côté de Valencia, il n’y a pas de problèmes de législations. Il y a un bon petit nombre de canyons d’intérêts, qui certes ne renouvellent pas l’activité, mais permettront de passer quelques belles journées alors que le reste de l’Europe est plongé dans les frimas !
A peine sortie de l’autoroute vous pouvez attaquer par le Rio Juanes (2.5/4). Il y a deux parties intéressantes avec des cascades qui tombent à proximité de grottes à l’ambiance cavernicole. La dernière finit dans un véritable lac au milieu de sculptures de tuf aux formes qui prêtent à toutes les folies. Il y a une marche intermédiaire, mais qui est ponctuée de sauts dans de belles vasques. Sans eau la partie haute est sans intérêt. (La dernière cascade est à sec du fait d’une prise d’eau). Dans la journée vous pouvez enchaîner le très court canyon de Carcalin. Il a une grotte intéressante avec une vasque souterraine. Il vaut mieux le descendre à sec !
Un peu plus loin, Otonel (2.5/4), n’est pas à rater. Lui aussi se divise en deux parties avec une cascade joliment sculptée mais sèche, et à la fin une impressionnante cascade de 65m en tuff avec de l’eau. Il y a peu de jeux, mais de sympathiques cascades-toboggans.
Vers Terruel, se trouve, sûrement le canyon le plus original du secteur : Bercolon (2.7/4). Encore une fois, il y a deux parties mais ce sont les plus ludiques du secteur. Après quelques petits sauts vous descendez deux cascades surplombantes, pour tomber ensuite sur une petite partie encaissée qui se termine par une belle cascade de 38m dans un vaste cirque. La deuxième partie, est courte, mais l’encaissement se termine dans une superbe grotte avec une vasque profonde bleu laiteuse. Un grand moment qui se poursuit par un petit toboggan.
Dans le secteur, il y aussi Mozul, qui est un canyon fréquenté mais que nous n’avons pas eu le temps de descendre. De là, d’ailleurs, vous n’êtes pas loin de la zone des canyons du sud de la région de Terruel.
Mais vous avez décidé de longer la côte méditerranéenne. Peut-être parce que, dans une attente extatique, vous désirez vous rapprocher de Bénidorm afin de découvrir ce temple du tourisme de masse, avec ses tours de 50 étages et ces hotels HLM. C’est pourquoi, les canyons du département d’Alicante vous attirent comme une mouche sur le miel.
Les canyons du secteur sont en général à sec. Ils n’ont pas le même intérêt surtout si vous recherchez des Maglia.
Tout d’abord, un petit plaisir. Infernio (2/4) est un bel encaissement, qui si il y avait de l’eau, serait une descente majeure de l’Espagne. Son immense vasque percée est un véritable plaisir. Dans l’option sans eau, vous avez aussi le barranco de Soler qui est le deuxième canyon le plus esthétique su secteur !
Le Barranco del Sant est lui aussi à sec. Mais il arrive dans le Barranco de mela qui lui est aquatique. L’Estret de le Penyes a plus d’eau. Raboses, très court peut-être amusant avec les enfants. Enfin, de grandes cascades existent avec le salt d’Alcoi et paso de los bandoleros (à sec).
Quoi qu’il en soit, le secteur de Valencia avec ses prolongements au nord et au sud est une destination de transition intéressante. L’hiver ou au printemps, c’est une terre, ou le canyoneur en mal de soleil trouvera un peu de réconfort !
Caracal avec l’aide de Philip.