Gamchi et Schwarzbach, on continue dans la série des belles découverte

Canyons de Suisse
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Caracal
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Gamchi et Schwarzbach, on continue dans la série des belles découverte

Message par Caracal » lun. 26 oct. 2009 23:36

Topic "officiel" de Gamchi + Schwarzbach. La parole est à Fiumicicoli :mrgreen:
Dernière modification par Caracal le mar. 27 oct. 2009 00:09, modifié 1 fois.
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit :mrgreen: :mrgreen:

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fiumicicoli
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Message par fiumicicoli » lun. 26 oct. 2009 23:49

Stef, tu es trop pressé, y'en a qui ont un vrai métier dans la vie :mrgreen: :mrgreen:

Voilà ma logorhée personnelle :

--------------------------------------------------------------------------
Gamchibach, l'abîme des glaciers

La faille est là, si proche, noire cicatrice dans le flanc de la montagne. Une tranchée aussi franche semble irréelle dans la quiétude de ce début d'hiver. Une vire rocheuse nous mène au dessus d'elle, et le pas se fait précautionneux sous la pluie de gouttes qui viennent geler sur le sentier. La neige, d'abord vague guenille blanchissant les rochers, est maintenant omniprésente. Notre progression se fait plus laborieuse. Stéphane grommelle de sourdes imprécations contre la pente, vains murmures qui s'évanouissent aussitôt dans l'immensité glacée du paysage.
Le temps semble s'étirer, et nos efforts paraissent interminables. La faille plus bas se fait labyrinthique. Mais bientôt un horizon éblouissant de lumière se dégage et nous voici face au glacier. Un cheminement sinueux au milieu du front glaciaire nous mène alors à la naissance d'une des ramifications de la faille. Un monument de glace à l'agonie y vit ses derniers instants, et sa bouche bleue béante semble figée en un cri silencieux.

Il fait froid. Vite équipés pour la descente, nous voilà partis. L'encaissement est d'abord modeste, et des pendeloques de neige et de glace s'écoulent de ses parois. Nous gagnons la confluence avec le cours d'eau principal, et le débit devient alors plus conséquent. Les parois qui nous entourent se font grandioses et cyclopéennes. Perchés sur un promontoire, nous voici au coeur d'un immense ravin minéral. En dessous de nous, une abysse insondable semble s'ouvrir, et une fine lame de nuit fend la paroi de pierre. Le flot glacé s'y engouffre, et la paroi l'avale avec avidité. Nous ne pouvons plus reculer. Evan descend en premier et disparaît dans le gouffre. Rapidement il faut le débrayer : la corde file et le sac se vide. L'inquiétude s'installe : se peut-il que la cascade fasse plus que les soixante-dix mètres de la corde? Le silence s'installe, nous retenons notre souffle. Après un long moment de flottement, le brin finit par se libérer. Presque indistincts, deux coups de sifflet résonnent enfin dans les profondeurs. C'est au tour de Pascal de descendre. Puis de Stéphane. Enfin, voici mon tour. Je clippe le sac où est enkittée la corde raboutée à ma ceinture, et je commence à descendre. La nuit m'avale, l'eau glacée me gifle de toute part. Entouré d'une grêle de gouttes en furie, je prie pour que la corde se dévide du sac sans incidents car j'ai le plus grand mal à surveiller la manoeuvre. Malgré la cagoule, le froid paralyse mon visage. La descente est interminable. Je perçois des lucioles de lumière dans les ténèbres qui m'entourent, mais je n'arrive pas à évaluer la distance qui m'en sépare. La tempête se poursuit, inépuisable et aveugle. Subitement j'avise un rocher sur lequel je prend pied. Je souffle un peu, et je ne réalise pas immédiatement que me voilà enfin parvenu en bas. Péniblement, je traîne mon kit et la corde de rappel jusqu'à mes coéquipiers. Nous nous congratulons car l'émotion a été exceptionnellement intense, sans commune mesure avec les sensations déjà extrêmes du canyonisme. J'apprends qu'Evan, descendu sans cagoule, s'est en plus fait arracher sa frontale pendant la descente! Voilà une cascade qu'il ne sera pas prêt d'oublier!

La rappel de corde s'avère difficile, au milieu des embruns glacés. Nous maudissons le lacet élastique de Stéphane, utilisé pour rabouter. Mais la corde finit enfin par venir, cédant à nos efforts. Nous poursuivons alors la descente, dans un oscuros magnifiquement sculpté. Les obstacles s'enchaînent avec continuité. Et soudain, les flots disparaissent à nouveau dans un noir abîme. Evan s'élance à nouveau. Au bout d'un moment, son sifflet se fait entendre, indistinct. Une fois. Puis deux. Qu'est-il arrivé ? est-il en bas? Nous tergiversons un peu. Le brin semble libre. Je descend à mon tour. L'enfer glacé recommence, un maëlstrom hurlant me secoue comme un frêle esquif doublant le cap Horn. Encore une fois je touche le sol après un temps interminable, tellement surpris que me voilà à genoux dans les graviers. La tempête me semble encore plus intense qu'en bas de la soixante mètres, bien que la cascade soit deux fois moins haute. Je rejoins Evan en hoquetant un peu et je siffle "libre". Je cherche rapidement la suite du canyon pour me mettre à l'abri des embruns déchaînés, mais le canyon semble se jouer de moi et part en angle droit vers la droite, dans une obscure étroiture. J'avance doucement, le calme des lieux me saisit. Un seuil. Une cascade. Et là-haut, un puits de lumière d'où l'eau tombe comme une lumière liquide, nimbant d'un éclat incroyable un sublime corridor. C'est magique, irréel. Après ces émotions, cette sublime tranquillité fait de ce lieu la plus belle confluence que je connaisse.

Il me faut quelques minutes pour me ressaisir, puis je commence à chercher un amarrage pour poursuivre la descente. Je ne trouve rien, hormis un reste de goujon très malmené par les crues. Je songe alors en frissonnant aux quelques mètres cubes par seconde qui doivent franchir cette étroiture au début de l'été. Mes camarades me rejoignent, et nous sortons le perforateur pour poser un point. Je suis un peu lent, engoncé dans mes épaisseurs de combinaisons, et mes doigts malhabiles dans leurs cinq milimètres de néoprène laissent s'échapper l'écrou. Finalement, l'amarrage est posé, et nous descendons au coeur du corridor : contrairement aux apparences, ce dernier ne s'enfonce pas sur la droite mais part au contraire vers la gauche. Le ruisseau coule à présent tranquillement, presque à l'horizontale, nous laissant admirer la magnificence de l'encaissement qui nous entoure. Une pluie miroitante ruisselle des parois, et les rochers brillent en multiples facettes. Loin au dessus de nous, le bleu du ciel parait inaccessible.
Le canyon serpente alors entre les falaises, et l'étroitesse de certains passages nous force par moment à nous accroupir. Mais les hauteurs vertigineuse des parois s'amenuisent peu à peu, et la lumière se fait plus présente. Subitement, nous voilà sortis, et le torrent devenu ruisseau serpente paresseusement dans la prairie.

Nous nous serrons la main, heureux du moment intense que nous venons de passer. Aucun d'entre-nous ne s'attendait à quelque chose de cette ampleur. Pour moi, Gamchi n'était qu'un mot sur une carte, et quelques photos floues sur un site web. En l'espace de quelques heures c'est devenu presque un mythe.
Dernière modification par fiumicicoli le mer. 04 nov. 2009 20:23, modifié 1 fois.
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Message par Caracal » lun. 26 oct. 2009 23:55

Pourquoi tu dis ça :mrgreen:

P..... je suis impressionné. Tu devrais écrire plus souvent et penser à sortir un bouquin ;-) ;-) Bon, voilà ma Logorrhée emporté et ennuyant, habituel. Pascal en a écrit un encore mieux, on attend Evan ;-) et bien sur comme d'hab, il faudra confirmer l'intérêt aprés répétition. On s'enflamme toujours au premier abord ;-)
Dernière modification par Caracal le jeu. 05 nov. 2009 20:23, modifié 1 fois.
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Message par fiumicicoli » mar. 27 oct. 2009 00:19

Des photos ici : http://picasaweb.google.com/nemo.manu/G ... sGlaciers#

Bon il manque l'essentiel, c'est à dire l'intérieur :(

Euh question à Stef, qu'est-il arrivé aux posts ? ils se sont croisés dans tous les sens :-k :-k :-k
serais-tu un administrateur secret du forum ??
Dernière modification par fiumicicoli le mar. 27 oct. 2009 00:22, modifié 1 fois.
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Message par Pizzoccheri » mar. 27 oct. 2009 00:28

Caracal tricheur !! tu te cache derrière tes copaing !! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Voilà mon histoire, bonne traduction... :-k


24 Ottobre 2009

Gamchi, una parola, un mistero. Oggi partiamo per questo canyon di cui sappiamo poco. E’ sempre bello partire senza sapere niente di una discesa. Tante incognite che fanno salire la tensione e l’attenzione. Certo trovare il limite che distingue la pura demenza dalla ricerca di qualcosa di diverso o cosiddetto “estremo” è troppo difficile, almeno per me.

Ho dormito bene ma mi sono anche svegliato in preda ad un incubo, sai di quelli dove al buio precipiti, o finisce la corda a metà calata e resti con 10 cm di corda in mano che ti sta per scappare fuori dell’otto, oppure il compagno capisce male i segnali e ti cala giù a infilzarti in qualche tronco.

Vabbè andiamo a vedere stò Gamchi, l’orco dell’Oberland Bernese. Qualche informazione l’abbiamo racimolata: qualche foto dal sito di Andreas Brunner lo “svizzero pazzo”. Da queste si deduce che:
-Si parte dalla bocca del ghiacciaio calandosi subito nel canyon.
-C’è ghiaccio
-C’è buio perché usano tutti le frontali

Una laconica mail di Andreas mi dice la calata più alta: 60 metri, punto e a capo. Altro che chiacchiere interminabili in stile italiano.
Siamo in 4: io, i Francesi Manu da Nancy, Caracal da Marsiglia e il Gallese Evan Jenkins da Londra.

Raggiungiamo la Griesalp, quota 1400 m, sulla strada a pedaggio. L’avvicinamento continua ancora su strada e dopo su un comodo sentiero fino all’alpeggio di Gamchi, 1672 m. Paesaggio svizzero doc in tutte le direzioni con la montagna ben innevata sopra i 1800 metri. Heidi dove sei ? Da qui si prosegue a salire passando diversi tratti ricoperti di ghiaccio dove non si può sbagliare, meglio avere gli scarponcini da montagna perché le scarpe da canyon non sono indicate. Salendo arriviamo al livello della neve e per una mezzora si cammina in 20 cm di polvere bianca.
Da Gamchi in su si vede già il canyon con le sue peculiarità: stretto fino all’ultimo dove sbuca nella piana dell’alpeggio. Racchiuso tra pareti alte, non si vede il fondo perché strettissimo o in alcuni punti del tutto occluso da rocce. Dopo un percorso a Z il canyon raggiunge il ghiacciaio, ci dirigiamo lì seguendo il sentiero turistico, nella neve, segnato con paletti. Bisogna salire più alti e ridiscendere sul ghiacciaio. L’ultimo problema è raggiungere l’inizio del canyon perché il ponticello estivo è già stato rimosso, ci tocca salire sul ghiacciaio per aggirare la prima larga forra priva di interesse e raggiungere il punto di partenza dove il canyon è molto stretto e subito ben modellato.
Ho portato “big boy”, la macchina foto grossa, al buio però non potrò comunque fare niente.

C’è qualcosa che non quadra, il ghiacciaio si è ritirato di 50 metri e si inizia nel canyon direttamente senza calate. La cosa più strana è trovare un canyon a 2000 metri mentre di solito il bello delle gole si trova sempre alla fine delle valli. Siamo forse in un mondo al contrario? Caracal si dilunga in lezioni di glaciologia, toponomastica, orientamento, ecc, forse deve un po' tranquillizzarsi ma l’ambiente non è per niente rilassante. Evan parla a manetta e non capisco la metà di quello che dice, Manu non riesce a mettere la muta da solo...ufff.

Ok, dopo le foto di rito e visita “turistica” nella grotta di ghiaccio iniziamo, siamo belli impacchettati nel neoprene, quasi troppo, tutti con muta umida e sottomuta, Manu è sempre l’ultimo a prepararsi, una costante.
Si comincia rotolando nel canyon su neve e ghiaccio che ricoprono tutto, l’acqua scorre poca ma almeno dentro non si scivola, passiamo una pozza in arrampicata e dopo tre calate ci riportiamo fuori da questo primo stretto budello largo la massimo due metri. Ci sono varie “spade di Damocle” sopra le nostre teste, sono stalattiti di ghiaccio e si vede che non sono molto solide. Si scende a raggiungere il canyon principale dove si procede “facilmente”, le pareti sono anche qui piene di ghiaccioli sospesi, tanti blocchi sono già caduti dove passiamo noi.

Siamo in mezzo a due pareti alte fino a 50 metri, si direbbe un “gran canyon” ma forse sto già delirando, tutto quello che vedo mi sembra grande e superlativo.
Pian piano il pendio comincia scendere in un gran caos di blocchi, installiamo una calata e raggiungiamo un bel chiodo da dove si raggiunge il fondo del caos. Qui le pareti ai lati sono alte circa 80 metri e il canyon si chiude di colpo, da 15-20 metri diventa 2-3 metri per tutta l’altezza, una fenditura molto inquietante ma altrettanto eccitante. Più stretta = più eccitante ;-)

Sistemiamo l’ancoraggio e Evan si prepara a calarsi, manda giù 15 metri corda, fischietto pronto. Quasi subito si sentono i 3 fischi, ok inizio a calare, e cala cala cala, dopo un minuto ancora niente, cala cala cala., dopo 2 minuti niente, ma la corda sta per finire, ne rimangono forse 10 metri su 70 e si sentono i due fischi, ufff è andata, fare una giunzione non è mai simpatico.

Ok scendo io. 15 metri e raggiungo la cascata, subito è buio totale e mi ritrovo nel vuoto sotto il getto, saranno 80 litri/sec. Ho la frontale accesa ma non vedo niente, l’acqua mi strappa dal casco la pila e me la ritrovo al collo. Bé cambia poco perché si vede solo acqua da tutti i lati, non tocchi la pareti, un minuto di assoluto smarrimento con l’acqua che martella sulla testa, non sai dov’è il davanti e il dietro del canyon, non vedi il fondo, solo l’alto sai dov’é perché l’acqua ti randella sul casco. Forse l’incubo notturno mi anticipava questo passaggio... Un minuto e sono giù, la corda finisce precisa e ritrovo Evan nascosto dietro un meandro.

La sua discesa è stata molto peggiore della mia, è rimasto due minuti sotto l’acqua urlando dentro di sè, cala, cala con varie espressioni di contorno in Gallese che è la sua vera origine. Inoltre l’acqua gli ha proprio strappato la luce anche dall’elastico per cui è sceso nel buio totale fino a trovare a tastoni il fondo...!!!. Ho una pila di scorta e gliela do subito, la sua è persa per sempre nel buio.
Scende Caracal, stavolta ammutolito, dopo ricomincia a parlare e spiegare, fa il professore di lavoro, ma oltre i 50 cm di distanza non si sente niente, fiato sprecato. Scende Manu, lui ha la frontale speleo avvitata sul casco e non la perde. Recupero corda con maniglia, ok e si procede. Siamo a 60+80=140 metri circa di profondità in mezzo all’acqua nebulizzata, quindi niente foto. Siamo nel tratto completamente occluso da rocce e frane, buio totale.

Qui ci sono piccoli dislivelli e poca marcia, il canyon è largo un paio di metri al massimo, pareti liscissime e meandreggianti che si allargano e si stringono secondo il disegno naturale delle marmitte. I chiodi sono messi bene ed hanno retto le piene primaverili. C’è poco da dire, andiamo avanti in automatico, siamo immersi nel ventre della montagna, dentro nell’orco, per le comunicazioni indispensabili si urla da vicino perché è tutto assordante, siamo avvolti nell’acqua che riempie il fondo del canyon ma anche l’aria.
Altre due calatine in sequenza e arriviamo su una grande cascata. L’acqua schizza allargandosi da tutte le parti, un pò di luce filtra, più che altro sembra un raggio di luna smorto. Comunque riesco solo a capire che è alto, niente di più. Installo la corda e spedisco giù Evan, sa già cosa l’aspetta... sento tre fischi e inizio a calare ma la corda resta molle !!! Non vedo più luce né altro, inizia lo stress, aspetto un pò, chiamo Manu e lo spedisco giù a vedere cosa succede. Scende e sento i due fischi, tutto ok!!! (Evan era solo “inciampato nel fischietto”). Passa Caracal e dopo scendo io con due sacchi sul gobbo, per fortuna l’acqua si disperde e non è così brutta, sono 30 metri.

Passo un meandro largo mezzo metro e trovo Manu che sta attrezzando, qui il chiodo seppure riparato è stato del tutto piallato a zero dall’acqua. Siamo affacciati su una cascata di 15 metri, entra più luce dall’alto insieme ad una bella cascata che sembra portare la luce con sè verso il basso, così dice Caracal, adesso è anche poeta!

Sotto, la piazzetta di arrivo nella cattedrale di luce è triangolare, abbiamo forse trovato il triangolo delle bermude ? Qui la forra cambia direzione a 90 gradi verso sinistra, diventa più larga, 2-3 metri, e si cammina facilmente ad un centinaio di metri di profondità. Capiamo di essere nell’ultima parte rettilinea che va a sbucare nell’alpeggio. Ancora un paio di sorprese, un sifone basso e una strettoia ci obbligano a strisciare sotto come dei marine. Siamo fuori!! Caracal prende gli ultimi appunti e ci stringiamo la mano.

Gli aggettivi superlativi non bastano, si parla di Mlinarica per il calatone, di Cormor per il buio e di Trummelbach per il freddo ed il ghiacciaio, una summa dei tre e ci si può fare un’idea. Il percorso, per fortuna, non è troppo lungo (3,15 h per noi) ma regala emozioni forti e impagabili.

Ora non ci resta che trovare qualcos’altro di peggio.. o meglio, dipende dal punto di vista !

Pascal
\\\\\ In good canyon pictures i trust /////

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Message par Caracal » mar. 27 oct. 2009 09:14

Wouaih, exactement ! :mrgreen: :mrgreen:

Canyon de Gamchi

Evan vient de disparaître. Le dernier souvenir qu’il nous reste de lui, c’est 3 coups de sifflets. Depuis, Pascal ne voit plus rien. Evan est invisible, aspiré par la nuit, happé par un mur d’eau impénétrable. Il laisse filer la corde sans répits. L’inquiétude pointe. La frontale d’Evan s’est soudainement éteinte sous le flux d’eau. Pascal continue tout de même à donner du mou, toujours plus. Le sac se vide doucement. Il s’en inquiète.

- Je n’ai plus grand chose.

L’encaissement est total, impressionnant, sans aspérité sur une hauteur de 150 m. Un bloc cyclopéen arrondi par les eaux, reste de crues titanesques, nourrit la perspective de ce puits sans fond. Les pires scénarios s’échafaudent et nous nous imaginons aux portes de l’enfer.

Enfin, deux coups de sifflets salvateurs retentissent, loin, absorbés par la masse.

A présent, c’est au tour de pascal, il découvre un toboggan de plus de 60 m qui se jette dans l’obscurité. Au bout de 15 m le relais décalé le place directement dans la gerbe et c’est en file d’araignée qu’il poursuit sa descente. L’eau glaciale ruisselle sur son front tétanisé, et les paquets d’eau heurtent son casque. Entouré d’un halo de lumière en lévitation dans l’obscurité, il finit enfin par voir la frontale d’Evan, hilare de sa descente et de ses surprises.

Euphorique le groupe attend Caracal, qui déjà parle tout seul en hurlant sous la cascade.

Au cœur du sujet, nous pouvons nous rappeler nos premiers souvenirs. Manu avait rassemblé quelques informations prélevées sur le site d’Andreas Brunner et possédait les cartes. Pascal nous avait appris la hauteur du plus grand rappel et la présence d’un oscuros. Ce que je retenais pour ma part c’était la langue glacière qui dominait le premier rappel. Du chemin nous avions bien vu cette étroite rigole qui découpait en deux la montagne, le fond invisible. Mais à ce point. Nous en étions étonné.

D’autant plus qu’en raison du réchauffement climatique le glacier, 50 m en retrait, ne dominait plus l’encaissement. Le petit affluent RG du collecteur nous avait consolé de ses rappels bien sculptés et étroits. Mais ensuite, une marche sans grande originalité avait succédé avant de surplomber un gigantesque chaos de blocs sans intérêt. Mais au fond le ventre de la terre se refermait en une fissure humide, sombre et glaciale.

Le rappel de 60 m nous cueille à froid. Evan part d’ailleurs en tête la cagoule encore ouverte avec une 20aine de mètres de corde. Mal lui en prit puisque dès les premières bourrasques la frontale dégage et il descend en moulinette les 40 m restant, l’eau froide à glisser dans son cou, dans l’obscurité la plus totale, maudissant pascal qui le mouline si doucement. On ne retrouvera pas la frontale et c’est Pascal qui lui en donnera une de secours.

A présent, au pied de la cascade, je continue seul, sur ma tête, les déchets du glacier remplissent totalement l’encaissement étroit de moins d’un mètre. Les cascades arrosées se succèdent, mais surtout la roche prend des formes multiples, épurées aux molles rondeurs. Je regrette l’absence de l’acétylène pour apprécier l’ambiance cathédrale. Et de toute façon, je me concentre sur Manu qui se jette dans une cascade dont on ne voit pas les amis à la base. De nouveau l’eau s’empare du canyoniste, les flots inconscients de leurs créations rocheuses et de nos frêles carcasses.

Mais le grandiose nous attend plus loin. L’instant, où les mots et le lyrisme s’estompent, inutiles bavardages, nous, incapables de décrire l’émotion d’un paysage jamais rencontré.

Est-ce l’eau qui nous amène la lumière, ou la lumière qui nous amène cette infinité de gouttelettes qui se répandent superbes dans un silo de roche aux parois grisâtres lisses ? Un puits de lumières d’au moins 80 m de haut nous accueille à la sortie de l’oscuros alors qu’une cascade se jette en même temps dans le rayon du jour.

A présent, il n’y a plus d’obstacles, et nous alternons oscuros, couloir de lumières arrosé d’une petite pluie, et encaissements plus large. Après un dernier étroit dont le passage le plus resserré est inférieur à 50 cm, nous nous retrouvons à l’air libre sur une plaine plate et arrondie.

Pascal clôture la descente par une phrase de bon sens.

- Je comprends que l’on ne voyait pas du chemin le fond du canyon !

Mais, une question reste. Comment va-t-on parler de ce canyon ? Certes, c’est un mélange du Milnarica, Trummelbach et Cormor. Milnarica en raison de sa grande cascade très encaissée et arrosées. Trummelbach du fait de cette roche glaciaire typique de la Suisse, mais sans sa continuité et sa longueur ce qui le place en dessous de ce monument. Cormor, du fait de son obscurité totale et des formes de rocher, même si Cormor et lui aussi plus long et mieux sculpté. Au final, peut-on le classer dans les plus grands canyons d’Europe avec le risque qu’après répétition l’intérêt s’estompe, l’effet de surprise ayant disparu ? Nous ne trancherons jamais ce type de débat et nous vous en laissons seules juges après l’avoir descendu ;-). Mais quoi qu’il en soit cette descente relativement courte offre des ambiances rarement rencontrées. (12 rappels, dont 6 dans l’oscuros)


Cotation :
Int/beauté: 3,5 -3,7/4

Altitude départ : 2000 m
Dénivelé : 300 m
Altitude d’arrivée : 1700 m
Longueur : m
Casc. Max. : 60 m
Temps d’approche : 2 h
Temps : 3 – 4 h
Temps de retour : 55 mn
Hauteur de corde : 2x60 m
Navette : Non
Période : octobre
Roche : Calcaire
Commune : Kiental
Département, Région : Berne Barrage amont : non
Massif :
Bassin :
Carte : 1248 Mürren
Caractère aquatique : Le glacier doit geler pour que le niveau d’eau baisse sans qu’il y ait trop neigé pour autant. L’accès peut nécessiter les crampons si le chemin est gelé. Les crampons peuvent aussi servir pour l’accès à certains rappels. Plusieurs rappels sont dans l’actif et deviennent dangereux en cas de gros débit. Au départ le débit est faible et augmente avec le collecteur (environs 70 l/s) et l’affluent à la sortie de l’oscuros.
Equipement : Minimaliste. A compléter chaque année.
Engagement : Pas d’échappatoires. Oscuros nécessitant la frontale. Risque de chute de pierre lors du dégèle matinal.

Historique : Gamchischlucht (Kiental - Blümlisalphorn) premiere descente de Franz Baumgartner et Andreas von Känel,




Accès : De Berne prenez la direction d’Interlaken. Bifurquez pour Kandersteg et ne ratez pas la direction pour Kiental. Au village, il faut payer un droit de passage de 13 F. Tous les commerçants et l’office du tourisme vendent le ticket. Ne trichez pas ;-). Ensuite continuez vers Griesalp. La route serpente le long d’un canyon impressionnant, Griesschlucht. Dès la montée terminée on se gare avant le sens interdit prés de la rivière.

Approche :
Traversez le Gamchibach et continuez sur la route goudronnée. Suivez les panneaux de randonnée pour Gamchi. La route se transforme en piste puis en un large chemin. A l’alpage de Gamchi qui se caractérise par une large plaine on continue à suivre le chemin qui remonte RD du Gamchi par un chemin creusé dans la falaise. Cette portion peut être englacée et peut nécessiter les crampons. Vous surplombez les encaissements dont vous ne devinez pas le fond. Le chemin s’élève le long de la morène glacière et domine petit à petit le glacier. Vous montez, bien plus haut que le point de départ et à une bifurcation vous descendez à droite vers le glacier. Le début se trouve sur un encaissement secondaire qui se localise le plus RG de la vallée Si la passerelle a été démontée, il faut passer sur le glacier pour traverser le collecteur bien encaissé à cet endroit. Le passage varie chaque année et peut être difficile selon le recul ou les séracs. Le temps d’approche varie en fonction de la qualité du chemin.


Description : L’affluent le plus à gauche du collecteur a peu d’eau. Actuellement le glacier est 50 m en arrière de l’entrée ce qui rend moins impressionnant le départ. Mais quasiment immédiatement, la descente s’encaisse et propose une petite cascade de 3 m non équipé. Ce n’est qu’à la suivante que les premiers rappels commencent dans un encaissement fort et esthétique. L’arrivée dans le collecteur est agréable. Il faut à présent marché dans un encaissement large. On finit par rencontrer un Chaos dont sur le fond se détache un encaissement impressionnant. Vous passez RG pour trouver un anneau de corde qui permet de passer les blocs peu esthétiques. Juste aprés RD vous rencontrez un autre rappel. Vous vous trouvez à l’entrée de l’oscuros. Le relais de la 60 m se trouve RG et l’accès est dangereux si la roche est gelée. Prévoyez un rappel et les crampons pour accéder. Un bloc domine une partie du rappel dont on ne devine pas le fond. Attention, la cascade tombe sur vous et en cas de gros débit le passage devient dangereux. Fermez la cagoule ;-)

A présent, vous avez mis les frontales et le ciel ne se devine plus puisque l’encaissement est comblé par les roches. On passe un rappel arrosé et la roche prend des formes fantastiques, lisses et bien sculptées. Le rappel de 30 m est un des plus impressionnant et dans l’actif. Mais le plus beau est après. Par un rappel de 13 m on tombe sur un puits de lumières, dont le jour est accompagné par une cascade qui tombe en même temps. L’ambiance est grandiose et exceptionnelle. L’oscuros reprend de la vigueur mais il s’estompe vite pour laisser la place à un couloir dont les affluents tombe en une petite pluie à la perspective grandiose.

A présent, il n’y a plus d’obstacles, mais la courte marche ne se sent pas en raison de la variété des encaissements dont un dernier oscuros dont le passage le plus étroit est inférieur à 50 cm.

Sortie : Vous Sortez à la bergerie de Gamchi et vous retrouvez facilement le chemin de l’aller.

Remarque : le temps de descente varie selon le rééquipement.



Hébergement : Hôtel/restaurant bären, Hôtel ouvert au mois d’octobre et le moins cher à cette saison (50 F, 37.50 €). Griesalpstrasse 60. 3723 Kiental. Tel. 033 676 11 21. Email: baerenkiental@bluewin.ch

Schwarzbach

Du chemin on observe bien quelques cascades et encaissements. On devine même une arche de roche aux embruns nourris par un débit important. Mais nos points de vue sont insuffisants pour nous faire oublier les parties intermédiaires sans intérêt. Nous arrivons donc mitigé en haut du premier encaissement que nous pensons se limiter à une simple rando aquatique.

Pourtant, une fois encore, la terre ouvre son cœur et le cours d’eau s’enfonce entre deux parois à la pureté immaculée, grises, soutenues par le vacarme des eaux. Le canyon forme 3 parties distinctes avec pour chacun un intérêt spécifique. Les marches s’oublient vites et il ne reste que le souvenir d’obstacles originaux et variés.


Cotation :
Int/beauté: 3,2-3.4/4

Altitude départ : 1820 m
Dénivelé : 400 m
Altitude d’arrivée : 1420 m
Longueur : m
Casc. Max. : 35 m
Temps d’approche : 1 h 30
Temps : 4 – 5 h
Temps de retour : 10 mn
Hauteur de corde : 2x40 m
Navette : Non
Période : octobre
Roche : Calcaire
Commune : Kandersteg
Département, Région : Berne Barrage amont : non
Massif :
Bassin :
Carte : 1267 Gemmi
Caractère aquatique : Un glacier alimente le canyon. Le niveau d’eau baisse dès que le gèle devient journalier à 2000 m. Le canyon est très étroit avec des rappels dans l’actif. Le canyon reçoit une résurgence au milieu du 2ème encaissement. Le débit idéal de départ est autour de 70 l/s pour la fin de 100 à 120 l/s.
Equipement : Minimaliste. A compléter chaque année.
Engagement : On peut s’échapper par le GR entre chaque section.
Législation :
Historique : Andreas Brunner ( ?)




Accès : De Berne prenez la direction d’Interlaken. Bifurquez pour Kandersteg. Rejoignez le village et continuez à monter la vallée vers Selden. Il faut payer à un péage automatique 10 F pour emprunter la route qui remonte les gorges. Attention, il y a des heures de monter pour la route à sens unique (entre 45 et 10 pour la montée). La piste passe sous des tunnels et traverse la Kander. Dès que vous rencontrez un pont carrossable qui repasse RG empruntez le et garez-vous un peu plus loin à côté de la maison forestière, Waldhus.

Il est possible de monter par le téléphérique qui se trouve avant le péage. De la gare d’arrivée, il faut redescendre vers le cours d’eau.

Approche : Prenez la piste qui passe devant la maison forestière en suivant le panneau du téléphérique Sunnbüel, Gemmipas. Le GR quitte la piste à droite et se rapproche de la dernière cascade de la 3ème partie. Le chemin monte à flanc de montagne pas un chemin parfois vertigineux. On rejoint une passerelle qui domine l’encaissement de la deuxième partie. A présent on monte RG et on rejoint une piste. On la suit 200 m et on entre naturellement dans la partie ouverte du canyon par une petite sente.

Description : Tout de suite le canyon s’encaisse joliment. Les cascades arrosées s’enfoncent sous des blocs. Les passages sont très esthétiques.

La marche est assez courte, inférieure à 10 mn et on arrive à la passerelle de la seconde partie. De nouveau l’encaissement est immédiat et fort. Les cascades prennent de l’ampleur et certains relais nécessitent une MC. Le plus beau reste la cascade de 35 m sous un arc de roche esthétique. On peut autant passer dessous dans l’actif ou hors d’eau RD.

La marche suivante est plus longue avec un terrain peu stable. Le GR se rapproche et juste après la rivière s’enfonce avec autant de vigueurs que pour les autres parties. Les rappels sont toujours esthétiques. Après une partie moins esthétique et plus ouverte, on arrive aux dernières cascades. L’avant dernier rappel de 22 m se termine dans une vasque profonde, avec un drossage RD dangereux en cas de gros débit. On passe une nouvelle cascade encaissée et hors de l’étroit on trouve les derniers points dans le lit fossile RG.

Sortie : On sort RD et on rejoint un chemin et le GR.
Dernière modification par Caracal le jeu. 05 nov. 2009 20:23, modifié 1 fois.
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit :mrgreen: :mrgreen:

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Message par tony-13 » mar. 27 oct. 2009 10:04

Steph', c'est quand tu nous raconte ta descente de Greisschlucht ... :-" :mrgreen: :wink: O:)
A La Recherche De Gertrud Von Polyglut ....

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Message par altisud » mar. 27 oct. 2009 10:40

putain c''est beau en tout cas =D> =D>
Dernière modification par altisud le mar. 27 oct. 2009 10:40, modifié 1 fois.

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Message par tony-13 » mar. 27 oct. 2009 10:44

altisud a écrit :putain c''est beau en tout cas =D> =D>
purée c'est clair moi je suis toujours scotché devant tant de beauté et les recits des gars qui y sont allés =D> =D> =D>
A La Recherche De Gertrud Von Polyglut ....

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Message par bernotom » mar. 27 oct. 2009 11:12

Oui c'est sympa de lire ce genre de récit, ça donne grave envie...
Openbach!! Way of life!!

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Message par fiumicicoli » mar. 27 oct. 2009 13:08

tony-13 a écrit :Steph', c'est quand tu nous raconte ta descente de Greisschlucht ... :-" :mrgreen: :wink: O:)
Bientôt........
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Message par Caracal » mar. 27 oct. 2009 13:17

fiumicicoli a écrit :
tony-13 a écrit :Steph', c'est quand tu nous raconte ta descente de Greisschlucht ... :-" :mrgreen: :wink: O:)
Bientôt........
Ensemble j'espère ;-) ;-) ;-)
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit :mrgreen: :mrgreen:

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Message par ALAIN 13 » mar. 27 oct. 2009 13:31

Un magnifique canyon dans des conditions extrêmes.C'est beau ... merci les gars de nous en faire profiter de cette aventure par des récits et des jolies photos :D :wink:
https://www.youtube.com/user/alain13012 ...

A la montagne, gardez sans cesse à l'esprit, que c'est bien elle qui décide toujours au final !!!!!!... :-$

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Message par fiumicicoli » mar. 27 oct. 2009 14:12

Caracal a écrit :
fiumicicoli a écrit :
tony-13 a écrit :Steph', c'est quand tu nous raconte ta descente de Greisschlucht ... :-" :mrgreen: :wink: O:)
Bientôt........
Ensemble j'espère ;-) ;-) ;-)
Moi aussi. Mais arrête de modifier tes messages tout le temps, j'ai l'impression de devenir schizo :mrgreen:
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Message par Caracal » mar. 27 oct. 2009 15:58

Moi, j'ai rien modifié.

Juste une permutation, en raison d'une production de grande qualité :mrgreen:
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit :mrgreen: :mrgreen:

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Message par holzi » mar. 27 oct. 2009 16:52

Qui a perdu ses clés de voiture? :-k :D :D
Jusqu'à la prochaine fois \:D/ \:D/
Allez Hop!.....

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Message par Caracal » mar. 27 oct. 2009 17:00

:mrgreen:

Celle là est à encadrer ! Mais j'en ai fait des pires :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit :mrgreen: :mrgreen:

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Message par holzi » mer. 28 oct. 2009 09:42

Hi everybody

Here some photos from the Schwarzbach canyon:
http://picasaweb.google.ch/namaholz/Sch ... 4HkwLHRNQ#

Unfortunately not so nice and impressive as the Gamchi. :roll:
Allez Hop!.....

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Message par Caracal » mer. 28 oct. 2009 10:13

Super photos !

va vite faire Gamchi. Il fait encore doux et le débit n'a pas augmenté :-) :-)

Et surtout essaie de faire des photos réussies ;-) ;-) ;-)
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit :mrgreen: :mrgreen:

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Message par Georgi » jeu. 29 oct. 2009 18:35

=D> Bravo a vous pour cette première.
Caracal tu t'es abonné à la Suisse pour tes plus belle découverte \:D/ =;

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Message par Pizzoccheri » jeu. 29 oct. 2009 23:43

Je cherche coequipiers serieux pour samedi, rendez-vous à Kiental pour faire Gamchi. Voire aussi dans la section Petites Annonces.

info@topcanyon.com

Ciao Pascal
\\\\\ In good canyon pictures i trust /////

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Message par lolo » ven. 30 oct. 2009 11:05

Nous avons fait Gamchi le 28/10 avec Arno et lolo B : C'est fantastique, je le classe sans problème dans mon top 5.

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Message par Caracal » mer. 04 nov. 2009 17:17

Georgi a écrit :=D> Bravo a vous pour cette première.
Caracal tu t'es abonné à la Suisse pour tes plus belle découverte \:D/ =;
Merci Georgi, mais ce n'est pas une première ;-) ;-) ;-)

Pour moi, la Suisse centrale (je ne parle pas du Tessin à la réputation inclassable ;-) ), à un des plus beaux potentiels de grands canyons sportif de notre beau continent ;-) A présent, ce secteur n'est plus une simple zone de transit, mais possède sa cohérence propre et devient une des destinations les plus "rentables" à partir de fin août. Il est vrai que le ciel nous a béni cette année, par son absence de pluie, un tps froid sur les glacier et doux en plaine :-)
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit :mrgreen: :mrgreen:

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Message par lolo » lun. 23 nov. 2009 13:02

Pour Toche, Eric, Guigui.....

Etes vous rentrés dans Gamchi par le petit affluent RG ou avez vous tenté l'entrée direct par le collecteur en passant sous le glacier :shock: :shock: ?
Car à priori les deux entrées sont possibles.

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Message par guigui » lun. 23 nov. 2009 13:23

en fait sous indication de pascal on a coupé avant d'arriver en haut de la butte pour prendre pied sur le socle rocheux sous le glacier. on a finit par butter sur le bras de droite et dans la confusion on est rentré par là. on met pied juste à la sortie de deux moulins mais sans passer sous la glace (quasi-sur qu'il reste un encaissement sous glaciaire en amont!!) il y a quelques desescalade, un rappel dans un bel encaissement puis on arrive à la confluence avec le bras de gauche. l'accès est sympa, je ne sais pas si le bras de gauche est mieux, mais je regrette pas, toucher la glace avant de rentrer dans le canyon c'est magique.

pour les joueurs, à quand une entrée dans le glacier??
Guide en pays niçois et ailleurs http://nice-canyoning.com
faites du canyon, pas la guerre

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