
Comment courir plus vite qu'un Patou ?
Oulala, j'vais finir par me faire payer : La nouvelle de caracal en avant première mondiale.
Bon, ce soir mes petits nous sommes en Espagnes. Les lumières s'éteignent et la douce quiétude se répand sur l'assemblée. Ce jour là, Caracal, au mois de février, se retrouvait dans le parc del Port prés de Taragone. En effet, l'hiver était devenu trop rigoureux dans le Nord et seul l'Espagne semblait être notre Eldorado.
Aprés m'être fait choper au radar du péage du boulou dans la voie de désaccélération et controlé par les mastares encagoulés de la guardia civil, je me lève aux environs de Barcelona. Et miracle, il fait chaud et je sors le tee shirt.
A 13H je suis à Taragone et j'entame la marche d'approche. Il fait toujours pas trop froid malgré une brise de plus en plus conséquente. En passant sur les crètes le vent devient violent, mais je continue la température étant normal. Le canyon est à sec et s'avère être une bouse infame. Mais ce n'est pas ça qui me gène le plus. Les rafales passent à plus de 100km/h. Mon sac est devenu un gouvernail et installer une corde devient la croix et la banière. Au dessus de la dernière cascade le vent est à son maximum. Je suis RG et décide de rejoindre le relais RD. Je vais pour traverser la vasque à sec, et là, le vent me projette au sol avec mon sac mongolfière. Impossible de traverser du fait de la violence du vent. Je me réfugie dans une infractuosité pour me protéger. J'accroche alors mon sac à mon baudrier et je me met à marcher avec ce dernier entre les jambes le posant comme un poids d'un parasol.
Grâce à ce subterfuge je rejoind mon relais sans me faire emporter. Mais à présent il faut mettre la corde. Je n'arrive même plus à respirer du fait de la violence de ce dernier. La température diminue et la nuit approche. J'arrive malgré tout à mettre la corde. Malheureusement celle ci ne descend plus vers le bas mais se dresse à la verticale vers le haut, le bout gigotant 40m au dessus de ma tête. Croyant, connaître archimède je me dis que mon bout n'est pas allé dans le bon sens. Me disant que ce ne pouvait être la terre qui a inversée son magnétisme, je du alors trouver une combine de telle sorte que mon bout se retrouve 40 m au dessous de moi. Pour cela je prend mon sac étanche, je le rempli de quelques pierre et le balance. Le sac me revient dans la tête. Là je le bourre de 3 kl de caillasse. Enfin, ma corde se retrouve vers le bas.
Moralité j'arrivais en bas du rappel au bout d'une heure dans le noir. Bien entendu, je me pauma au retour dans les ronces et autre tailli, voulant comme d'habitude trouver un chemin plus rapide que la belle piste se trouvant à mes pieds.
Ce jour là je découvris une nouvelle condition extrême, pire que la glace, le gros débit et ******* : le vent
PS : ***** les croix est le nom du canyoneur censuré.
Bon, ce soir mes petits nous sommes en Espagnes. Les lumières s'éteignent et la douce quiétude se répand sur l'assemblée. Ce jour là, Caracal, au mois de février, se retrouvait dans le parc del Port prés de Taragone. En effet, l'hiver était devenu trop rigoureux dans le Nord et seul l'Espagne semblait être notre Eldorado.
Aprés m'être fait choper au radar du péage du boulou dans la voie de désaccélération et controlé par les mastares encagoulés de la guardia civil, je me lève aux environs de Barcelona. Et miracle, il fait chaud et je sors le tee shirt.
A 13H je suis à Taragone et j'entame la marche d'approche. Il fait toujours pas trop froid malgré une brise de plus en plus conséquente. En passant sur les crètes le vent devient violent, mais je continue la température étant normal. Le canyon est à sec et s'avère être une bouse infame. Mais ce n'est pas ça qui me gène le plus. Les rafales passent à plus de 100km/h. Mon sac est devenu un gouvernail et installer une corde devient la croix et la banière. Au dessus de la dernière cascade le vent est à son maximum. Je suis RG et décide de rejoindre le relais RD. Je vais pour traverser la vasque à sec, et là, le vent me projette au sol avec mon sac mongolfière. Impossible de traverser du fait de la violence du vent. Je me réfugie dans une infractuosité pour me protéger. J'accroche alors mon sac à mon baudrier et je me met à marcher avec ce dernier entre les jambes le posant comme un poids d'un parasol.
Grâce à ce subterfuge je rejoind mon relais sans me faire emporter. Mais à présent il faut mettre la corde. Je n'arrive même plus à respirer du fait de la violence de ce dernier. La température diminue et la nuit approche. J'arrive malgré tout à mettre la corde. Malheureusement celle ci ne descend plus vers le bas mais se dresse à la verticale vers le haut, le bout gigotant 40m au dessus de ma tête. Croyant, connaître archimède je me dis que mon bout n'est pas allé dans le bon sens. Me disant que ce ne pouvait être la terre qui a inversée son magnétisme, je du alors trouver une combine de telle sorte que mon bout se retrouve 40 m au dessous de moi. Pour cela je prend mon sac étanche, je le rempli de quelques pierre et le balance. Le sac me revient dans la tête. Là je le bourre de 3 kl de caillasse. Enfin, ma corde se retrouve vers le bas.
Moralité j'arrivais en bas du rappel au bout d'une heure dans le noir. Bien entendu, je me pauma au retour dans les ronces et autre tailli, voulant comme d'habitude trouver un chemin plus rapide que la belle piste se trouvant à mes pieds.
Ce jour là je découvris une nouvelle condition extrême, pire que la glace, le gros débit et ******* : le vent
PS : ***** les croix est le nom du canyoneur censuré.
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit



- Franck J
- Messages : 7112
- Inscription : sam. 15 janv. 2005 18:10
- Localisation : CORS'ISLAND
- Contact :
Oui fait toi payer, ca te rembourssera tes infractionsOulala, j'vais finir par me faire payer : La nouvelle de caracal en avant première mondiale.
Aprés m'être fait choper au radar du péage du boulou dans la voie de désaccélération et controlé par les mastares encagoulés de la guardia civil,


Faites du canyon ...
- Franck J
- Messages : 7112
- Inscription : sam. 15 janv. 2005 18:10
- Localisation : CORS'ISLAND
- Contact :
Même Poupou dans le 64, arrive a se gaver en matos :
http://descente-canyon.com/forum/viewtopic.php?t=3640

http://descente-canyon.com/forum/viewtopic.php?t=3640



Faites du canyon ...
Ce que tu oublies de préciser c'est que tout cela doit entrer dans un plan d'équipement. Or moi le vendredi soir lorsque je pars je peut-être autant dans le 30-34, le 04, le 06, 38..etc. En conséquence, c'est niet. Ensuite, il y a un fort instinct grégaire dans les institutions qui touchent à la montagne. Je n'ai pas le temps de rentrer dans le relationnel club, où du fait que je connais machin, bidule, j'aurais truc muche chose machin.
A part ça, oui en corse vous êtes plus privilégiés au point de tous les financements, mais là je ne parles plus du canyon. D'où d'ailleurs une telle propension à l'abus de bien social.
A part ça, oui en corse vous êtes plus privilégiés au point de tous les financements, mais là je ne parles plus du canyon. D'où d'ailleurs une telle propension à l'abus de bien social.
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit



Ca me rappel un histoire (fausse bien sur). Un jour un commissaire européen à voulu venir vérifier la réalité du cheptel Corse en rapport aux indemnités versée. En descendant de l'avion, la voiture devant le transporter sauta. On ne le revit jamais plus dans l'île. Encore une fausse histoire pour discrédité cette si belle, douce et tranquille île douillette !
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit


