Après des années à crapahuter dans les Alpes de Haute Provence. Après des recherches dans toutes l’Europe. Me voilà au bout de ma quête. Voilà la carabouze absolue : les Grosses eaux.
Rappelons ce qu’est une carabouze. Ce terme a été inventé par un marseillais dénommé Casa. D’ailleurs depuis son forfait, il se terre dans les Pyrénées redoutant les conséquences funestes. Plus personne en a entendu parlé.


Et voilà, le jour de l’espérance est arrivé ! Un nouveau né est parmi nous, les grosses eaux. Pour atteindre votre graal, il vous faudra 3H de marches dans des pentes raides au milieu des falaises, sans le moindre chemin. Bien entendu, avec un sac dos d’au moins 25 kl. Le comble c’est que vous aurez à faire à un vrai canyon. Il est constitué de 3 cascades de plus de 30m dans une gorge bien creusé. Mais, l’ensemble est une ruine. De partout ressort de vilaines strates en calcaire mou. Il est quasiment impossible de planter un point. Heureusement que j’avais des goujons de 90x10mm. Comme le nom l’indique la moitié de l’année le débit de l’eau empêche toute descente et bien entendu la sculpture des cascades est misérable avec un rocher glissant. A oui, j’oubliais, il y a 1H30 de retour dont 20mn dans des chaos pourris. Une carabouze n’a pas de limites

Ce qui m’émeut le plus c’est d’être la première personne à l’avoir fait…. Mais aussi la seule qui la fera. J’en ai la larme à l’œil. Bien entendu, si vous voulez par vous-même constater sur place la validité de mes propos envoyez moi vos remarques sur E.mail. Je me ferais un plaisir de compiler l’ensemble et de les archiver. Il n’y a pas de petits efforts pour une carabouze

Allons soyons honnête, la dernière cascade de 30 m arrosée dans cette ambiance ruiniforme est unique… (Mais c’est vrai en plus, rooo les mauvaises langues*)
* Et comme disait le docteur synoque : il n’y a pas de femmes frigides, il n’y a que des mauvaises langues
