Salut, et bravo pour le site.
Pour ma première réponse, une petite présentation s'impose, je pratique le canyon et la spéléo depuis un peu plus de vingt ans, déteste les ordinateurs, et préfère le contact réel avec les personnes que le virtuel .
Je le reconnais, je suis un utilisateur du site "descente-canyon.com", mais pas un acteur, milles excuses.
La pose d'un amarrage n'est pas chose anodine, puisqu'elle engage la personne qui le plante mais aussi les suivants. L'expérience montre que les chevilles autoforeuses vieillissent très mal. Actuellement se pose un vrai problème d'éthique:
pouvons nous continuer à taper du spit impunément?
Sur plus de 300 chevilles posées en 20 ans près de la moitié sont à ce jour inutilisables. Nous pensions bien faire, et voilà que nous avons pollué!!! j'avoue ne pas en être très fier!!!!
Pour moi un amarrage artificiel doit représenter les caractéristiques suivantes:
- résistant à la corrosion : inox
- ne pas nécessiter d'entretien (ex: resserrage de l'écrou sur un goujon)
- inviolable (pourquoi laisser deux plaquettes alors que tout le monde sait que ça saute)
- pouvoir être retiré pour être changé, déplacé, ....
- passage de la corde directement dans l'amarrage( je sais pas si c'est le réchauffement climatique mais les maillons rapide parfois, sa s'évapore)
- ne pas nécessiter l'ajout d'éléments textile, qui finissent par vieillir, ne sont jamais changés, et rarement ressorti du canyon
- éviter la pénétration d'eau dans le trou de forage qui favorise les dégâts par gélifraction, ou réaction chimique.
La broche collée répond à l'ensemble de ces préoccupations. De plus si un canyon est parfaitement bien équipé, très rare sont les cas ou il faudra replanter un amarrage. Tu vois donc l'intérêt d'une démarche de gestion collective et concerté des équipements. je te conseille de te rapprocher d'une de nos structure fédérale.
Si malgré tous tu dois poser un amarrage, laisse tomber le spit, et passe au longlife de chez petzl, ou au full time maxi de raumer, ou encore mieu au fulltime maxi coudé avec anneau de chez raumer.
Ces amarrages peuvent être posés manuellement à l'aide d'un tamponnoir classique muni d'un spit, sous réserve de continuer le trou de 1 cm au delà du trait, ou bien avec l'aide d'un trépan (tamponnoir raumer), ou du tamponnoir petzl avec porte foret et adaptateur pour spit de huit.
Ce n'est pas aussi bien qu'une broche, mais déjà mieu qu'un spit, voir qu'un goujon (je sens la polémique). C'est en inox, inviolable, suivant le modèle on peu passer la corde directement, diamètre nominal 12mm au lieu de 8 pour un spit, légèrement plus résistante car plus long de 15 mm (cône d'arrachement de la roche). Inconvénient, pose irréversible, mal adapté au conditions gélive, contraintes sur la roche lors de l'expansion comme un spit ou un goujon.
Pour ma part j'ai dans mon résurgence (un peu de pub), 1 tamponnoir classique, 2 fulltime maxi avec anneau, 1 full time maxi sans anneau, 8 spits, 8 plaquettes zicral ( spits et palquettes pour une réchappe ou une évacuation victime).
](./images/smilies/eusa_wall.gif){kind=small}
C'est marrant cette manie des canyonistes à préférer les tamponnoirs LOURDS et avec PROTECTIONS. Certes tu te tapes pas sur les doigts, mais qu'est ce que les poignets trinquent à tourner et lutter contre le coincement 
Si 95% des spéléos utilisent celui à poignée latérale plus léger, c'est peut être un signe 
Mais je partage ton opinion et ton annalyse. Mais encore une fois, on est dans un pays libre et chacun fait ce qui lui plait... 
, dans l'O 
, sans se faire de bObO 
, foi de mOblO 
