Et en plus, je ne met plus de lien. Je ne référence rien du tout. Je t'ai fait une proposition pour ta combi. C'est mieux que rien.
Canyoning et écologie.
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Heu non Alain , il n a pas été retire à ma demande pour la faute d ortographe que tu avais faites dans la modification ...ALAIN 13 a écrit :Non ,c'est Franck qui a préféré le retirer ,j'avais fait quelques fautes d'othographes dans l'une des bulles
Mais car cela laisser place aux modos, choqués, de salir le posts initial sur l écologie
Stop
Faites du canyon ...
- Laurent D'Ainmuràl'autre

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Non, le document ne "démontre" pas que la pratique du canyon n’est pas compatible avec le fonctionnement du ru de Chaley. Il le dit.passoni a écrit :Pas de bol l’étude a démontré que la pratique n’était pas compatible avec le fonctionnement du ru.
Ce document ne mérite pas le titre d'"étude scientifique", car il n'est pas possible pour un autre scientifique de chercher à reprendre le protocole à l'identique pour valider les faits observés, les quantifications et comptages mis en avant (...ou au contraire les infirmer).
Le protocole n'est pas décrit. De fait il n'est pas reproductible.
La reproductibilité, par la description détaillée des méthodes et la description précise des conditions demeurant la base des expériences et observations scientifique, le document n'a de valeur que pour ceux qui l'écrivent et pour ceux qui partagent leur point de vue.
Je ne parlerai pas de la notion de publication scientifique, pour ne pas exagérer non plus, mais je dirai que le document est assez difficile à trouver.
Pourtant, le document est un Contenu sous licence Créative Commons puisqu'il utilise des photos de www.Descente-Canyon.com sous licence Créative Commons, donc au minimum, il se partage sans crainte de poursuite...
Bref, je pense qu'il devrait pouvoir se trouver plus facilement et que tout un chacun puisse en apprécier le contenu, autrement qu'en faisant une demande de copie au Service Protection et Gestion de l'Environnement de la DDT de l'Ain qui en est le financeur (et non le propriétaire).

- Marc Maurin

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Salut Laurent,Laurent D'Ainmuràl'autre a écrit :Pourtant, le document est un Contenu sous licence Créative Commons puisqu'il utilise des photos de www.Descente-Canyon.com sous licence Créative Commons, donc au minimum, il se partage sans crainte de poursuite...
Pour rectification, les photos des galeries de Descente-Canyon.com restent propriété de l'auteur (d'où le copyright sous les photos), elles ne sont donc pas liées à la licence CC (elle concerne la base de canyon et documentation uniquement). Par contre, l'autorisation d'utilisation des photos a du être demandé à l'auteur des photos, soit via DC qui se charge de mettre en contact les concernés (Bertrand n'est pas là, mais c'est lui qui gère ce genre de demande), soit en contactant directement l'auteur qui a pu lui même fournir ces photos. Heureusement, DC.com n'a pas l'exclusivité des photos que vous publiez dans les galeries photos
Cela ne remet pas en cause le reste de ton argumentation et sans avoir connaissance du document, je m'abstiendrais donc de tout autre commentaire...
Delphine
Salut toutes et tous,
j'ai contacté la DDT de l'Ain afin d'obtenir une copie du document cité par M. Passoni et Laurent...
C'est pas possible de l'avoir...C'est ballot, j'ai un pote hydrobiologiste et pas canyoniste qui était intéressé pour la lire !!
j'ai contacté la DDT de l'Ain afin d'obtenir une copie du document cité par M. Passoni et Laurent...
C'est pas possible de l'avoir...C'est ballot, j'ai un pote hydrobiologiste et pas canyoniste qui était intéressé pour la lire !!
Dernière modification par Rataksès le ven. 02 mars 2012 17:51, modifié 1 fois.
- Laurent D'Ainmuràl'autre

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Mort de rire !!!!jc06 a écrit :Franck J a écrit :Heu non Alain , il n a pas été retire à ma demande pour la faute d ortographe que tu avais faites dans la modification ...
Mais car cela laisser place aux modos, choqués, de salir le posts initial sur l écologie![]()
![]()
Je suis outragé. Salir un "topic" sur l'écologie est intolérable...
Bravo Franck, j'y aurai jamais pensé tout seul.
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
Bonjour à tous,
Je suis le petit nouveau du forum mais je souhaite intervenir avec un oeil un peu neuf sur le sujet.
Je débute l'activité de canyoning mais suis depuis plus de 25 ans pêcheur à la mouche. Ce type de pêche est particulièrement axé sur l'écosystème et la protection des milieux aquatiques. Je suis d'ailleurs trésorier d'une association de pêche qui a la chance d'avoir un parcours de pêche dans une zone NATURA 2000 et dont les rivières vont être classées prochainement en rivières sauvages (projet de classement européen des rivières en très bon état écologique).
(C'est un peu long mais intéressant) Nous avons connu en 2010 dans notre association, une mairie, DIREN, préfecture et autres représentations de l'état qui souhaitaient implanter deux barrages écréteurs de crue sur ces cours d'eau pour, soit disant, limiter les crues. De plus, cela devait permettre aux élus (en aval des bassins) de limiter les travaux qu'ils auraient dû réaliser à leurs frais.
Elles ont fait réaliser une étude sur l'intérêt de tels ouvrages sur des bassins amont pour limiter l'effet des crues sur le bassin versant. Bien entendu, les résultats étaient dans le sens de ses financeurs.
Nous pouvons voir dans ce projet que les autorités de l'état ne s'intéressent pas aux milieux écologiques quand cela les arrangent.
Par contre, comme le projet ne se réalisera pas (impact sur l'environnement des zones humides trop important), les mairies, DIREN et autres ont payé quelques milliers d'euros pour rien.
Un second point : Les mairies devraient plus se concentrer sur les pollutions des milieux aquatiques qui se produisent sur leurs territoires plutôt que d'interdire telles ou telles activités pour le bénéfice d'un ou deux élus. Pour ceux que cal intéressent (si les élus nous suivent sur le forum) : allez voir le travail réalisé par un amoureux de la nature (Nicolas GERMAIN) : http://youtu.be/HHgpRIDvUzc
Sur les problèmes (d'après ce que j'ai compris) de quelques canyoneurs (peinture et autre problèmes avec le gérant du camping). Je rencontre ce genre de problème avec quelques pêcheurs irresponsables qui font perdre en crédibilité tous les autres qui respectent les propriétaires et propriétés qu'ils traversent.
Notre méthode est simple : tout contrevenant est interdit de pêche pour l'année. Les membres du bureau sont habilités à retirer des cartes de droit de pêche. Les mairies doivent pouvoir s'orienter vers les préfectures qui interdiront l'accès des canyons aux contrevenants.
Pour les gestes inconsidérés sur le gérant du camping. J'ai la même chose avec mes gardes de pêche qui sont assermentés pourtant. La consigne : la gendarmerie. C'est simple, efficace et sans appel.
Après l'impact sur le milieu aquatique : la pratique du canyoning se réalise sur l'amont des bassins versant dans des zones (exemple : canyon de la fouge) inaccessibles pour la reproduction des poissons à moins d'une introduction par l'homme. Ce cas se rencontre en Espagne sur quelques bassins amont où des poissons ont été introduits il y a longtemps par l'homme. Donc, de ce point de vue, l'impact sur l'activité pêche est nulle.
Pour le reste, dès lors que l'on sort de chez soi, nous avons un impact sur l'environnement. Qui ne prends pas sa voiture (même en covoiturage) ou le train pour aller travailler, qui ne va pas se promener, faire de vélo.
Tout a un impact sur l'environnement.
Quand une étude d'impact sur d'autres activités : industriels, agriculteurs, EDF ???
Il faut savoir que les barrages hydro-électriques ont un impact sur l'environnement beaucoup plus néfastes que quelques personnes dans un milieu aquatique.
Pour conclure (enfin) : je pense qu'un travail entre différents utilisateurs des cours d'eau est plus utile que de se battre à coup d'expertise qui ne va faire qu'opposer encore plus les défenseurs de chaque camp.
Si l'origine du problème est une ou deux personnes, cela ne paraît pas infaisable à résoudre.
Ouf, il a fini.
Bye.
Je suis le petit nouveau du forum mais je souhaite intervenir avec un oeil un peu neuf sur le sujet.
Je débute l'activité de canyoning mais suis depuis plus de 25 ans pêcheur à la mouche. Ce type de pêche est particulièrement axé sur l'écosystème et la protection des milieux aquatiques. Je suis d'ailleurs trésorier d'une association de pêche qui a la chance d'avoir un parcours de pêche dans une zone NATURA 2000 et dont les rivières vont être classées prochainement en rivières sauvages (projet de classement européen des rivières en très bon état écologique).
(C'est un peu long mais intéressant) Nous avons connu en 2010 dans notre association, une mairie, DIREN, préfecture et autres représentations de l'état qui souhaitaient implanter deux barrages écréteurs de crue sur ces cours d'eau pour, soit disant, limiter les crues. De plus, cela devait permettre aux élus (en aval des bassins) de limiter les travaux qu'ils auraient dû réaliser à leurs frais.
Elles ont fait réaliser une étude sur l'intérêt de tels ouvrages sur des bassins amont pour limiter l'effet des crues sur le bassin versant. Bien entendu, les résultats étaient dans le sens de ses financeurs.
Nous pouvons voir dans ce projet que les autorités de l'état ne s'intéressent pas aux milieux écologiques quand cela les arrangent.
Par contre, comme le projet ne se réalisera pas (impact sur l'environnement des zones humides trop important), les mairies, DIREN et autres ont payé quelques milliers d'euros pour rien.
Un second point : Les mairies devraient plus se concentrer sur les pollutions des milieux aquatiques qui se produisent sur leurs territoires plutôt que d'interdire telles ou telles activités pour le bénéfice d'un ou deux élus. Pour ceux que cal intéressent (si les élus nous suivent sur le forum) : allez voir le travail réalisé par un amoureux de la nature (Nicolas GERMAIN) : http://youtu.be/HHgpRIDvUzc
Sur les problèmes (d'après ce que j'ai compris) de quelques canyoneurs (peinture et autre problèmes avec le gérant du camping). Je rencontre ce genre de problème avec quelques pêcheurs irresponsables qui font perdre en crédibilité tous les autres qui respectent les propriétaires et propriétés qu'ils traversent.
Notre méthode est simple : tout contrevenant est interdit de pêche pour l'année. Les membres du bureau sont habilités à retirer des cartes de droit de pêche. Les mairies doivent pouvoir s'orienter vers les préfectures qui interdiront l'accès des canyons aux contrevenants.
Pour les gestes inconsidérés sur le gérant du camping. J'ai la même chose avec mes gardes de pêche qui sont assermentés pourtant. La consigne : la gendarmerie. C'est simple, efficace et sans appel.
Après l'impact sur le milieu aquatique : la pratique du canyoning se réalise sur l'amont des bassins versant dans des zones (exemple : canyon de la fouge) inaccessibles pour la reproduction des poissons à moins d'une introduction par l'homme. Ce cas se rencontre en Espagne sur quelques bassins amont où des poissons ont été introduits il y a longtemps par l'homme. Donc, de ce point de vue, l'impact sur l'activité pêche est nulle.
Pour le reste, dès lors que l'on sort de chez soi, nous avons un impact sur l'environnement. Qui ne prends pas sa voiture (même en covoiturage) ou le train pour aller travailler, qui ne va pas se promener, faire de vélo.
Tout a un impact sur l'environnement.
Quand une étude d'impact sur d'autres activités : industriels, agriculteurs, EDF ???
Il faut savoir que les barrages hydro-électriques ont un impact sur l'environnement beaucoup plus néfastes que quelques personnes dans un milieu aquatique.
Pour conclure (enfin) : je pense qu'un travail entre différents utilisateurs des cours d'eau est plus utile que de se battre à coup d'expertise qui ne va faire qu'opposer encore plus les défenseurs de chaque camp.
Si l'origine du problème est une ou deux personnes, cela ne paraît pas infaisable à résoudre.
Ouf, il a fini.
Bye.
Président de l'Association Française de Canyon
06 83 45 69 73 ou en canyon 07 81 43 16 57
06 83 45 69 73 ou en canyon 07 81 43 16 57
Ah bonALAIN 13 a écrit :![]()
Il n'y a rien de sale ,mais que du bio et du Naturel sur ce dessin !
C'est donc bien ciblé sur l'écologie !! ....
![]()
Ohhhh je déconne
- fiumicicoli

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ben avec toi, tu te rappelles pas? d'accord t'étais bourré mais quand mêmejustefred a écrit :PS:fiumi tu utilises des mots savants......j'adore je suis ton plus grand fan..tu es marié?...
Bon sinon le principal contradicteur a quitté le terrain, et la discussion a viré au caca-prout, donc on en saura pas plus. Toi tu en penses quoi en tant que vil exploiteur du milieu au profit du consumérisme post-moderne?
--- In Openbach we trust --- http://www.openbach.com
j'ai l'impression que tu en oublis, dont moi...justefred a écrit :passoni , fiumi vs le reste du monde.
Ce n'est absolument pas ce que pensent les pécheurs des Alpes Maritimes...Ou de la Corse...fred792 a écrit :la pratique du canyoning se réalise sur l'amont des bassins versant dans des zones (exemple : canyon de la fouge) inaccessibles pour la reproduction des poissons à moins d'une introduction par l'homme
Je ne connais pas grand chose à la reproduction des poissons, Je peux juste te dire qu'il y a de la truite dans les canyons de ces deux départements...
Et des pêcheurs aussi.
- Marc Maurin

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Le pire serait qu'il y ait des canyoneurs. Enfin, heureusement, on en est pas là...Dieu soit loué !!!jc06 a écrit :Je ne connais pas grand chose à la reproduction des poissons, Je peux juste te dire qu'il y a de la truite dans les canyons de ces deux départements...
Et des pêcheurs aussi.
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
La Corse a une truite qui s'appelle "salmo trutta macrostigma". Elle est présente sur l'amont des bassins versant mais dans des endroits où la rivière fait déjà quelques kilomètres et a été introduite artificiellement par des corses qui voulaient préserver une souche sauvage. Ce n'est pas le cas des canyons comme la Fouge ou l'amont de l'Albarine en amont de la cascade de Charabotte.jc06 a écrit :Ce n'est absolument pas ce que pensent les pécheurs des Alpes Maritimes...Ou de la Corse...
Je ne connais pas grand chose à la reproduction des poissons, Je peux juste te dire qu'il y a de la truite dans les canyons de ces deux départements...
Et des pêcheurs aussi.
Pour les Alpes-maritimes, je n'ai pas connaissance de tels phénomènes. Attention aux pêcheurs à la bière et au fauteuil bien confortable.
à +
Président de l'Association Française de Canyon
06 83 45 69 73 ou en canyon 07 81 43 16 57
06 83 45 69 73 ou en canyon 07 81 43 16 57
désolé pour jc06 et les autres que j'ai pas cité....... oups
et pour répondre a ta question mr fiumi,
c'est clair que l'activité canyon a un impact sur son environement,il faut pas se mentir... quand a savoir si c'est pire que!! ou mieux que!! on s'en fou un peu... sorry je m'en fou un peu.
apres je pense que les personnes qui pratiquent dans l'ensemble sont assez vigilentes....( surtout si il y a de l'information ) ....il manque souvent de l'info.
ps: manu t'as foutu quoi de la jaretiere?????
et pour répondre a ta question mr fiumi,
c'est clair que l'activité canyon a un impact sur son environement,il faut pas se mentir... quand a savoir si c'est pire que!! ou mieux que!! on s'en fou un peu... sorry je m'en fou un peu.
apres je pense que les personnes qui pratiquent dans l'ensemble sont assez vigilentes....( surtout si il y a de l'information ) ....il manque souvent de l'info.
ps: manu t'as foutu quoi de la jaretiere?????
on est pas bien là, a la fraiche ,paisible...............
Bonsoir,
pardon pour mon absence du débat mais j'ai bien aimé suivre ce que vous écriviez.
Je tacherai de répondre à tous le monde mais peut être pas ce soir!
Sinon grosse réponse pour Laurent D'Ainmuràl'autre. Tes camarades t'ont déjà repris mais pas sur le plus essentiel.
En revanche en tant que contribuable qui a donné les sous à l’État je ne trouve pas normal que l'étude ne soit pas publique. Cela fait genre il y a qq chose à cacher. Du coup ça laisse ouvert les portes à toutes les suspicions alors que cette étude pourrait au contraire permettre de faire de la pédagogie. Et s'il y a des choses à critiquer, à améliorer ... cela ne pourrait qu'être positif mais il faut des bases communes de dialogue.
Bonne soirée
pardon pour mon absence du débat mais j'ai bien aimé suivre ce que vous écriviez.
Je tacherai de répondre à tous le monde mais peut être pas ce soir!
Merci.Marc MaurinIl me semble aujourd'hui que légiférer et respecter les textes sont les seules issues à long terme pour nous permettre de continuer à pratiquer dans certains lieux notre passion.
Je suis un novice des forums, je parlais plus du discours officielle.Marc Maurin Ca fait déjà 8 ans que je suis inscrit sur DC.com, et j'avoue avoir vu plus de fautes d'ortographe chez les canyonistes forumistes que de novlangue verte...
Sinon grosse réponse pour Laurent D'Ainmuràl'autre. Tes camarades t'ont déjà repris mais pas sur le plus essentiel.
Que fais tu des pages 53 à 71 et de la partie appelé "méthodologie"? Sais tu que le N de IBGN signifie Normalisé?Non, le document ne "démontre" pas que la pratique du canyon n’est pas compatible avec le fonctionnement du ru de Chaley. Il le dit.
Ce document ne mérite pas le titre d'"étude scientifique", car il n'est pas possible pour un autre scientifique de chercher à reprendre le protocole à l'identique pour valider les faits observés, les quantifications et comptages mis en avant (...ou au contraire les infirmer).
Le protocole n'est pas décrit. De fait il n'est pas reproductible.
La reproductibilité, par la description détaillée des méthodes et la description précise des conditions demeurant la base des expériences et observations scientifique, le document n'a de valeur que pour ceux qui l'écrivent et pour ceux qui partagent leur point de vue.
En revanche en tant que contribuable qui a donné les sous à l’État je ne trouve pas normal que l'étude ne soit pas publique. Cela fait genre il y a qq chose à cacher. Du coup ça laisse ouvert les portes à toutes les suspicions alors que cette étude pourrait au contraire permettre de faire de la pédagogie. Et s'il y a des choses à critiquer, à améliorer ... cela ne pourrait qu'être positif mais il faut des bases communes de dialogue.
Bonne soirée
Dernière modification par passoni le jeu. 08 mars 2012 22:01, modifié 1 fois.
- Marc Maurin

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Visiblement, et malgré votre "devoir de réserve" qui me fait sourire vu la quantité d'informations que vous donnez et la facilité avec laquelle en tant qu'employeur je vous démasquerais, je vous propose de nous faire parvenir la méthodologie IBGN reproductible. En tant que pseudo-scientifique, j'aime bien savoir comment les études auxquelles je me réfère dans ma pratique professionnelle sont faites, ainsi que le nom de leurs auteurs.
Maintenant, si il celà doit être secret et que celà serve à légiférer,...j'ai du mal.
Maintenant, si il celà doit être secret et que celà serve à légiférer,...j'ai du mal.
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
- Laurent D'Ainmuràl'autre

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Les pages 53 à 71, qu'est ce que j'en fait ? Bon alors, allons y.
Méthodologie.
"Méthodologie", oui, le mot est bien écrit. Mais ce n'est pas parce que le titre est posé que la méthodologie est décrite. Ce qu'il faut, c'est donner toutes les billes pour être reproductible. La méthodologie, dans ce document, c'est plutôt, "on aurait bien fait les choses comme il faut, mais on a pas eu le temps et puis c'est pas la bonne saison". Là évidemment j'exagère. La méthodologie est :
- comparer une borne amont avec une borne aval, à l'aide d'IBGN.
- comparer l'intérieur du ru de Chaley avec un autre intérieur d'un autre ruisseau, sans IBGN, à l'œil.
Mais ça, outre le fait que c'est un choix très discutable, ça ne suffit pas à parler de reproductibilité.
Normalisée.
Sur le double IBGN, oui, le N veut dire Normalisé. Oui la mesure est normalisée et la façon de compter et de calculer une note globale aussi.
Et si on dit à un technicien : voilà le périmètre bien déterminé de ta station, vas-y, tu prélève là et là, fais-nous un IBGN, et que le lendemain on demande à un autre technicien de faire un IBGN dans le même périmètre exactement, oui, ces deux IBGN ont toutes les chances du monde d'aboutir au même résultat. Parce que c'est normalisé, il n'y a pas de place à la créativité, il n'y a pas de place pour les à priori et le bricolage, on est bien dans le monde du mode opératoire bien posé. L'outil intrinsèquement, est très bon.
Mais
- La question du Où est fait l'IBGN se pose (en lisant le document et en connaissant un peu le canyon quand même, je ne suis pas capable de situer précisément où, et à 10 ou 20m près, on passe d'un ruisseau tranquille avec dégoulinade éventuelle d'un peu de terre, du tuf sur les côté, des gravières,... à des belles calcifications sur dalle, des gros galets quasi soudés et des vitesses de courant bien supérieures). L'IBGN se pratique sans se poser trop de question sur un gros cours d'eau tranquille, en cascade, c'est déjà plus compliqué, on fait des choix : 1m plus à gauche, 1 m plus à droite, 10m en amont, 10m en aval, on n'est plus tout à fait dans les mêmes conditions.
- Le problème est qu'il n'y a pas 1 IBGN mais 2 et qu'entre les deux, il y a une hypothèse qui devient rapidement un postulat jamais discuté, une variable unique. Comment il est possible d'utiliser 2 IBGN distants ? Là c'est clair : les deux stations doivent être parfaitement équivalente. Le sont elles ? Ce point n'est pas discuté. L'amont du premier relais est extrêmement riche en tuf (le vrai tuf, pas la calcification sur dalle), où le ruisseau sillonne entre les arbres, c'est plus aéré, il y a plus de surface, la vitesse du cours d'eau est peut-être plus lente, la lumière est peut-être plus forte, il y a des gravières partout... Alors que l'aval de la dernière cascade est très concentré, moins de largeur, le fond est très calcifié, très blanc. J'aimerai connaitre la zone exacte de l'IBGN amont et la zone exacte de l'IBGN aval. Je ne serais pas surpris que l'on soit bien incapable de statuer sur l'équivalence des stations. Au fait, entre les deux, il y a une arrivée d'eau, celle ci est d'origine humaine (je crois que c'est un trop plein d'eau potable). Le document n'en parle pas, ça c'est un vrai raté à mon sens. Il y a des beaux phénomène de résurgence qui fait que le débit est bien supérieur en bas. Il y a des ouvrages d'origines humaines aussi. Et c'est pas des petits ouvrages ! Beaucoup de métaux encore en cours d'oxydation, et même un pneu (si si). En grattant un peu, la variable unique, pourrait en prendre un coup aussi. L'outil IBGN est normalisé, mais déjà, on est dans un système avec deux pôles pas très bien défini et des entrées non discutées. C'est pas moi qui ai parlé de systémique le premier.
- Un autre problème est qu'on compare Chaley à un autre cours d'eau distant de quelques kilomètres. L'un a eu droit a ses 2 IBGN, l'autre n'aura droit à rien. En même temps, bon, en une journée d'étude sur le terrain (c'est bien une ? dans le document on n'arrive pas à savoir le temps passé sur le terrain), on n'a pas forcément le temps de réaliser un troisième IBGN... à moins que la notion d'équivalence des stations pose problème. Bref, plus de quantification normalisée (le fameux N de l'IBGN) dès qu'on parle de l'autre ruisseau.
Pour revenir aux pages 53 à 71. C'est quand même dommage qu'on soit si peu à en profiter alors je vais citer. Mais comme je ne me suis pas procuré le document d'une manière politiquement correcte, je ne vais citer que le début :
Objectivité.
Lorsque l'on veut étudier quelque chose, (de manière scientifique j'entend), il faut se débarrasser de ses à-prioris. La science, c'est aussi la recherche de la vérité, de l'objectivité. Si on commence une étude en se disant "leur compte est bon", clairement, les observations vont être biaisées. L'idée n'est pas de savoir comment on va réussir à chasser le canyoniste des cours d'eau à coup de règlementations liberticides (on mettrait alors la charrue avant les bœufs, on donnerait le jugement avant le procès) mais bien d'apprécier avec le plus d'objectivité possible déjà si la santé écologique du cours d'eau est oui ou non en cours de décroissance ou s'il se maintien (ce qui est au passage assez dur à observer en une fois) et si oui, de combien, ou encore, s'il y a eu décroissance et de combien, et ensuite de déterminer si le passage répété du canyoniste depuis 15 ans a pu en être la cause. Aux politiques ensuite de juger.
Là hélas, on ne parle pas d'évolution actuelle ou passée. On parle immédiatement d'impact néfaste (même si le mot n'est pas dit) et parfois de risque d'impact néfaste.
C'est un peu dans le désordre mais je vais maintenant citer le préambule qui en dit long sur l'objectif du document.
Identité.
Mon identité n'est pas masquée. On retrouvera facilement mon nom et sans doute mon adresse en consultant le site de mon association. Je n'ai pas honte de ce que je fais, ni de ce que je dis. Si j'avais à m'inscrire sur un forum de pêcheurs ou de techniciens de rivière plus ou moins hostiles à la descente de canyon, ce serai à visage découvert.
Je m'interroge sur le pourquoi de l'anonymat. Mise à part la peur de dire une connerie, la possibilité d'être moqueur ou agressif sans conséquence... mais ça me parait un peu petit... je ne vois que la notion de responsabilité dans l'affaire Ru de Chaley. Mais quelle responsabilité ?
- Maire adjoint ?
- Rédacteur du document ?
Méthodologie.
"Méthodologie", oui, le mot est bien écrit. Mais ce n'est pas parce que le titre est posé que la méthodologie est décrite. Ce qu'il faut, c'est donner toutes les billes pour être reproductible. La méthodologie, dans ce document, c'est plutôt, "on aurait bien fait les choses comme il faut, mais on a pas eu le temps et puis c'est pas la bonne saison". Là évidemment j'exagère. La méthodologie est :
- comparer une borne amont avec une borne aval, à l'aide d'IBGN.
- comparer l'intérieur du ru de Chaley avec un autre intérieur d'un autre ruisseau, sans IBGN, à l'œil.
Mais ça, outre le fait que c'est un choix très discutable, ça ne suffit pas à parler de reproductibilité.
Normalisée.
Sur le double IBGN, oui, le N veut dire Normalisé. Oui la mesure est normalisée et la façon de compter et de calculer une note globale aussi.
Et si on dit à un technicien : voilà le périmètre bien déterminé de ta station, vas-y, tu prélève là et là, fais-nous un IBGN, et que le lendemain on demande à un autre technicien de faire un IBGN dans le même périmètre exactement, oui, ces deux IBGN ont toutes les chances du monde d'aboutir au même résultat. Parce que c'est normalisé, il n'y a pas de place à la créativité, il n'y a pas de place pour les à priori et le bricolage, on est bien dans le monde du mode opératoire bien posé. L'outil intrinsèquement, est très bon.
Mais
- La question du Où est fait l'IBGN se pose (en lisant le document et en connaissant un peu le canyon quand même, je ne suis pas capable de situer précisément où, et à 10 ou 20m près, on passe d'un ruisseau tranquille avec dégoulinade éventuelle d'un peu de terre, du tuf sur les côté, des gravières,... à des belles calcifications sur dalle, des gros galets quasi soudés et des vitesses de courant bien supérieures). L'IBGN se pratique sans se poser trop de question sur un gros cours d'eau tranquille, en cascade, c'est déjà plus compliqué, on fait des choix : 1m plus à gauche, 1 m plus à droite, 10m en amont, 10m en aval, on n'est plus tout à fait dans les mêmes conditions.
- Le problème est qu'il n'y a pas 1 IBGN mais 2 et qu'entre les deux, il y a une hypothèse qui devient rapidement un postulat jamais discuté, une variable unique. Comment il est possible d'utiliser 2 IBGN distants ? Là c'est clair : les deux stations doivent être parfaitement équivalente. Le sont elles ? Ce point n'est pas discuté. L'amont du premier relais est extrêmement riche en tuf (le vrai tuf, pas la calcification sur dalle), où le ruisseau sillonne entre les arbres, c'est plus aéré, il y a plus de surface, la vitesse du cours d'eau est peut-être plus lente, la lumière est peut-être plus forte, il y a des gravières partout... Alors que l'aval de la dernière cascade est très concentré, moins de largeur, le fond est très calcifié, très blanc. J'aimerai connaitre la zone exacte de l'IBGN amont et la zone exacte de l'IBGN aval. Je ne serais pas surpris que l'on soit bien incapable de statuer sur l'équivalence des stations. Au fait, entre les deux, il y a une arrivée d'eau, celle ci est d'origine humaine (je crois que c'est un trop plein d'eau potable). Le document n'en parle pas, ça c'est un vrai raté à mon sens. Il y a des beaux phénomène de résurgence qui fait que le débit est bien supérieur en bas. Il y a des ouvrages d'origines humaines aussi. Et c'est pas des petits ouvrages ! Beaucoup de métaux encore en cours d'oxydation, et même un pneu (si si). En grattant un peu, la variable unique, pourrait en prendre un coup aussi. L'outil IBGN est normalisé, mais déjà, on est dans un système avec deux pôles pas très bien défini et des entrées non discutées. C'est pas moi qui ai parlé de systémique le premier.
- Un autre problème est qu'on compare Chaley à un autre cours d'eau distant de quelques kilomètres. L'un a eu droit a ses 2 IBGN, l'autre n'aura droit à rien. En même temps, bon, en une journée d'étude sur le terrain (c'est bien une ? dans le document on n'arrive pas à savoir le temps passé sur le terrain), on n'a pas forcément le temps de réaliser un troisième IBGN... à moins que la notion d'équivalence des stations pose problème. Bref, plus de quantification normalisée (le fameux N de l'IBGN) dès qu'on parle de l'autre ruisseau.
Pour revenir aux pages 53 à 71. C'est quand même dommage qu'on soit si peu à en profiter alors je vais citer. Mais comme je ne me suis pas procuré le document d'une manière politiquement correcte, je ne vais citer que le début :
J'ai l'impression que les auteurs se tirent un peu une balle dans le pied, mais là n'est pas la question (même si j'apprécie cette honnêteté).II LES INCIDENCES DE L'ACTIVITÉ CANYONING
II.1. ANALYSE DES INCIDENCES
II.1.1. OBJECTIFS DE L'OPÉRATION
L'objet de la présente étude est de déterminer si la pratique du canyoning à des incidences avérées sur l'écosystème des gorges du ru de Chaley, et le cas échéant de qualifier et quantifier ces impacts. À savoir que les effets peuvent être directs ou indirects et, selon les cas, temporaires ou permanents. Ils sont ici envisagés dans la suite logique de l'aspect descriptif visé au chapitre précédent, relatif à l'analyse de l'état actuel de l'environnement et des usages
II.1.2. MÉTHODOLOGIE
L'objet de la mission étant d'apprécier des impacts, il est pertinent d'avoir une approche différentielle entre.
- une situation de référence, non affectée par l'activité,
- une situation d'impact, affectée par l'activité.
L'idéal aurait été de disposer d'un laps de temps suffisant pour effectuer la mission, or :
- la durée globale de celle-ci est insuffisante (4 mois),
- le placement dans l'année automne/hiver n'est pas favorable pour des études de milieux naturels.
Dans ces conditions, aux comparaisons temporelles (avant/pendant/après) doivent être substituées uniquement
des comparaisons spatiales (référence géographique. secteur non pratiqué et donc non impacté, et secteur
pratiqué et donc impacté).
L'ensemble des compartiments (milieu physique, habitats, faune/flore terrestre et aquatique, état physicochimique)
doivent être abordés conformément au cahier des charges. Néanmoins, les délais de mise en oeuvre
et d'étude ne permettent pas d'aborder exhaustivement tous les aspects, surtout dans la limite d'un seul suivi sur
une saison automne/hiver.
La méthodologie employée s'articulera donc autour des axes suivants :
-> L'analyse des incidences constatées sur le site. Pour cela sera effectuée, selon les éléments, une
comparaison entre :
- les secteurs amont (situation de référence) et aval (situation d'impact) du ru de Chaley,
- l'écosystème des gorges de Chaley (situation d'impact) avec un autre milieu « similaire» non-impacté,
celui des gorges du Merdaret (situation de référence) ;
-> L'analyse de la bibliographie existante sur l'impact de la pratique du canyoning sur les ruisseaux à substrat
calcaire s'avère également un précieux complément à cette étude. À noter toutefois que les documents existants
ne sont pas nombreux. Beaucoup listent les impacts potentiels de la pratique du canyoning sur le milieu
« support» mais rares sont ceux qui les quantifient Cette lacune vient de la grande difficulté à aborder cette
problématique qui nécessiterait, comme l'indique de nombreux auteurs, plusieurs années de suivi et un
investissement permettant de développer des méthodologies élaborées.
Objectivité.
Lorsque l'on veut étudier quelque chose, (de manière scientifique j'entend), il faut se débarrasser de ses à-prioris. La science, c'est aussi la recherche de la vérité, de l'objectivité. Si on commence une étude en se disant "leur compte est bon", clairement, les observations vont être biaisées. L'idée n'est pas de savoir comment on va réussir à chasser le canyoniste des cours d'eau à coup de règlementations liberticides (on mettrait alors la charrue avant les bœufs, on donnerait le jugement avant le procès) mais bien d'apprécier avec le plus d'objectivité possible déjà si la santé écologique du cours d'eau est oui ou non en cours de décroissance ou s'il se maintien (ce qui est au passage assez dur à observer en une fois) et si oui, de combien, ou encore, s'il y a eu décroissance et de combien, et ensuite de déterminer si le passage répété du canyoniste depuis 15 ans a pu en être la cause. Aux politiques ensuite de juger.
Là hélas, on ne parle pas d'évolution actuelle ou passée. On parle immédiatement d'impact néfaste (même si le mot n'est pas dit) et parfois de risque d'impact néfaste.
C'est un peu dans le désordre mais je vais maintenant citer le préambule qui en dit long sur l'objectif du document.
Dans le texte original, il n'y a pas de mise en gras. C'est moi qui l'ai rajouté.PRÉAMBULE
Le canyoning se pratique sur le secteur aval du ru de Chaley sur un parcours d'environ 700m qui représente 150m de dénivelée. Le ru se caractérise par un enchainement de nombreuses cascades plutôt verticales dans la partie amont et souvent inclinées dans la partie aval. Ce petit ruisseau issu d'une source karstique ne tarit jamais Toutefois, la source du ruisseau est captée pour l'alimentation en eau d'une usine hydroélectrique. Ce ru est très fréquenté par les adeptes du canyoning (aussi bien par les professionnels qui accompagnent des groupes que par les particuliers) ce qui en période d'étiage notamment présente des conflits d'usage.
Jusqu'en 2010, l'arrêté-cadre départemental de gestion de la ressource en eau dans les cours d'eau du département de l'Ain et leur nappe d'accompagnement (hors Saône, Rhône et rivière d'Ain) en période d'étiage interdisait la pratique du canyoning sur les cours d'eau (sauf sur le Groin et la Semine) quand le niveau 3 d'interdiction (crise renforcée) était activé. Or, la circulaire ministérielle du 18 mai 2011 relative aux mesures exceptionnelles de limitation ou de suspension des usages de l'eau en période de sécheresse demande de ne pas mélanger la sécheresse avec d'autres thématiques et d'utiliser les outils de réglementation dont on dispose à bon escient Il en ressort que l'arrêté-cadre sécheresse n'est pas un outil pour réglementer le canyoning Ainsi, un nouvel arrêté-cadre du département de l'Ain en date du 16 mai 2011 a été rédigé en respectant cette circulaire et donc sans interdire de manière spécifique le canyoning quand le niveau 3 d'interdiction est activé c'est à dire au stade de la crise renforcée (il est toutefois interdit de parcourir le lit des cours d'eau).
Il faut donc trouver un autre moyen de réglementer le canyoning afin de préserver les milieux aquatiques si la situation l'exige notamment si la qualité des milieux est mise en péril du fait de cette pratique.
[...]
Identité.
Mon identité n'est pas masquée. On retrouvera facilement mon nom et sans doute mon adresse en consultant le site de mon association. Je n'ai pas honte de ce que je fais, ni de ce que je dis. Si j'avais à m'inscrire sur un forum de pêcheurs ou de techniciens de rivière plus ou moins hostiles à la descente de canyon, ce serai à visage découvert.
Je m'interroge sur le pourquoi de l'anonymat. Mise à part la peur de dire une connerie, la possibilité d'être moqueur ou agressif sans conséquence... mais ça me parait un peu petit... je ne vois que la notion de responsabilité dans l'affaire Ru de Chaley. Mais quelle responsabilité ?
- Maire adjoint ?
- Rédacteur du document ?
- Marc Maurin

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- Localisation : montpellier
J'ai adoré ce texte qui écrit clairement que cette étude voit sa méthodologie biaisée et donc arrive à un résultat probablement faux.
C'est un peu comme si, en tant que kiné, je vantais à mes patients l'utilisation des ondes de choc radiales en leur disant :
"je n'ai pas vos radios, il me faudrait une échographie de votre tendon d'Achille, car certaines pathologies de l'appareil extenseur ne sont pas des indications à cette thérapeutique, mais on va quand même faire les ondes de choc car ça donne de bon résultats (jusqu'à 80% sur une bonne indication, moins de 10% sur une mauvaise, sur la même zone, pour une plainte du patient comparable, mais examens différents)."
Je suis attéré de voir que l'on peut légiférer directement à partir d'un document qui dit clairement que l'étude est mal faite.
Maintenant, je ne nie pas que l'activité et notamment l'activité intensive du canyoning peut avoir des incidences. Mais encore faut-il savoir vraiment lesquelles, et comme le dit le document : "trouver une solution".
Personellement je ne crois pas que les interdictions pures et simples soient des solutions.
C'est un peu comme si, en tant que kiné, je vantais à mes patients l'utilisation des ondes de choc radiales en leur disant :
"je n'ai pas vos radios, il me faudrait une échographie de votre tendon d'Achille, car certaines pathologies de l'appareil extenseur ne sont pas des indications à cette thérapeutique, mais on va quand même faire les ondes de choc car ça donne de bon résultats (jusqu'à 80% sur une bonne indication, moins de 10% sur une mauvaise, sur la même zone, pour une plainte du patient comparable, mais examens différents)."
Je suis attéré de voir que l'on peut légiférer directement à partir d'un document qui dit clairement que l'étude est mal faite.
Maintenant, je ne nie pas que l'activité et notamment l'activité intensive du canyoning peut avoir des incidences. Mais encore faut-il savoir vraiment lesquelles, et comme le dit le document : "trouver une solution".
Personellement je ne crois pas que les interdictions pures et simples soient des solutions.
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.


