Faut-il répertorier tous les canyons?
- Marc Maurin
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- Localisation : montpellier
Je trouve l'analyse de Thierry Saunier pertinente.
Et arriver effectivement à regrouper les acteurs locaux est souhaitable comme dit Marc 66.
le problème, c'est lesquels et comment.
Le non-dit ne fonctionne pas.
Et la commercialisation intensive de l'activité a sacrément changé la donne.
Dans les formations spéléo qui donnent le droit d'encadrer en canyon de façon rémunérée (j'suis pas un pro des diplomes, donc ceux qui savent préciseront lequel), un sondage posait la question sur "qui va encadrer en canyon contre rémunération?".
La réponse donnait entre 10 et 20%.
1 an après c'est 80% qui le font car ils veulent gagner un peu d'argent. Ce qui est normal.
Chaque vallée a sa base d'APPN.
Les sites internets sont nombreux, bien faits, donnent plein d'infos.
Le nombre de pratiquants expérimentés a été multiplié.
Etc...
Comment faire pour rester scotché aux années 80???
Impossible.
Il faut évoluer.
Et c'est pas en ne diffusant pas, mais en se concertant.
Et arriver effectivement à regrouper les acteurs locaux est souhaitable comme dit Marc 66.
le problème, c'est lesquels et comment.
Le non-dit ne fonctionne pas.
Et la commercialisation intensive de l'activité a sacrément changé la donne.
Dans les formations spéléo qui donnent le droit d'encadrer en canyon de façon rémunérée (j'suis pas un pro des diplomes, donc ceux qui savent préciseront lequel), un sondage posait la question sur "qui va encadrer en canyon contre rémunération?".
La réponse donnait entre 10 et 20%.
1 an après c'est 80% qui le font car ils veulent gagner un peu d'argent. Ce qui est normal.
Chaque vallée a sa base d'APPN.
Les sites internets sont nombreux, bien faits, donnent plein d'infos.
Le nombre de pratiquants expérimentés a été multiplié.
Etc...
Comment faire pour rester scotché aux années 80???
Impossible.
Il faut évoluer.
Et c'est pas en ne diffusant pas, mais en se concertant.
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
- TY SAUNIER
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- Localisation : Ca dépend :-)
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Si on sortait des constats???
et que l'on passait à l'action:
Qu'elle serait pour vous la forme d'une représentation locale de notre activité:
strictement fédérale, multi fédérale, plus? doit'on prendre en compte les acteurs privés de notre activité..
Qu'el échelon? massif, département: oui mais comment faire dans les département sans (beaucoup de) pratiquants? régional, autres?
Les CCID (commission canyon interfédérale départementale) seront mise en place dans les mois à venir... n'attendons pas de trouver que la forme ne nous convient pas: devenons acteur de notre pratique: proposons:
Je me charge ensuite de faire remonté ça à la CCI
En l'attente de vos proposition, idée et autres...
et que l'on passait à l'action:
Qu'elle serait pour vous la forme d'une représentation locale de notre activité:
strictement fédérale, multi fédérale, plus? doit'on prendre en compte les acteurs privés de notre activité..
Qu'el échelon? massif, département: oui mais comment faire dans les département sans (beaucoup de) pratiquants? régional, autres?
Les CCID (commission canyon interfédérale départementale) seront mise en place dans les mois à venir... n'attendons pas de trouver que la forme ne nous convient pas: devenons acteur de notre pratique: proposons:
Je me charge ensuite de faire remonté ça à la CCI
En l'attente de vos proposition, idée et autres...
Je suis entièrement d'accord avec toi, Ty Saunier, il faut réfléchir à la forme la plus juste et représentative des pratiquants locaux. De mon point de vue, celle-ci ne doit pas se réduire aux seules structures fédérales, elle doit comprendre des représentants du secteur professionnel. Toute la question, à mon sens, va reposer sur la prise de décision au sein de cette commission mixte.
J'ai déjà vêcu l'expérience il y a quelques annés et le mode de décision était complètement aberrant; nous avions un représentant de la FFME, un de la FFS et un de la FFCK pour le côté fédéral. A côté de cela, il y avait les représentant des professionnels canyon, celui des Guides HM, celui des BE Kayak, celui des AMM, celui des BE escalade et celui des BE spéléo. Je te laisse deviner la suite des évènements. On aurait pu intituler cette commission mixte: "Comment devenir majoritaire, alors qu'on est minoritaire?"
Donc, une commission mixte, d'accord, mais avec quelles prérogatives et quel mode de décision?
Je perçois le rôle de cette commission, comme étant avant tout une mission de contacts auprès des différents propriétaires et des pratiquants (la liste pourrait être plus longue, mais on ne va pas rentrer dans les détails). En effet, je pense que si nous n'effectuons pas ce travail de communication auprès des acteurs locaux, nous risquons d'avancer vers des lendemains qui déchantent.
Ainsi, sa mission serait avant tout préventive et consultative, et, si on le lui demandait, elle pourrait informer tel ou tel éditeur de topo de la potentialité de problèmes sur tel ou tel canyon. Ensuite, les éditeurs sont libres de leurs choix en diffusant ou en ne diffusant pas.
Les critères de décisions devront être les plus objectifs possibles: légal ou pas légal, accord des proprio ou pas d'accord, nuisances faune et flore ou pas, problèmes avec pêcheurs/chasseurs ou pas....
Ces critères ne devraient pas tenir compte d'aspects subjectifs: beau? Intéressant? Ouvreur pas d'accord? etc...
Je passe donc la main pour poursuivre la réflexion.
J'ai déjà vêcu l'expérience il y a quelques annés et le mode de décision était complètement aberrant; nous avions un représentant de la FFME, un de la FFS et un de la FFCK pour le côté fédéral. A côté de cela, il y avait les représentant des professionnels canyon, celui des Guides HM, celui des BE Kayak, celui des AMM, celui des BE escalade et celui des BE spéléo. Je te laisse deviner la suite des évènements. On aurait pu intituler cette commission mixte: "Comment devenir majoritaire, alors qu'on est minoritaire?"
Donc, une commission mixte, d'accord, mais avec quelles prérogatives et quel mode de décision?
Je perçois le rôle de cette commission, comme étant avant tout une mission de contacts auprès des différents propriétaires et des pratiquants (la liste pourrait être plus longue, mais on ne va pas rentrer dans les détails). En effet, je pense que si nous n'effectuons pas ce travail de communication auprès des acteurs locaux, nous risquons d'avancer vers des lendemains qui déchantent.
Ainsi, sa mission serait avant tout préventive et consultative, et, si on le lui demandait, elle pourrait informer tel ou tel éditeur de topo de la potentialité de problèmes sur tel ou tel canyon. Ensuite, les éditeurs sont libres de leurs choix en diffusant ou en ne diffusant pas.
Les critères de décisions devront être les plus objectifs possibles: légal ou pas légal, accord des proprio ou pas d'accord, nuisances faune et flore ou pas, problèmes avec pêcheurs/chasseurs ou pas....
Ces critères ne devraient pas tenir compte d'aspects subjectifs: beau? Intéressant? Ouvreur pas d'accord? etc...
Je passe donc la main pour poursuivre la réflexion.
Visca Catalunya! Força Barça!
- TY SAUNIER
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Ce qui pourrait être intéressant c'est que l'on puisse distinguer sur la base les canyons qui ne posent aucun problème, les proprios sont connus et on peut y aller sans aucune retenue, et les canyons pour lesquels on connait l'existence mais les accès, la descente et/ou le retour ne sont pas encore identifiés (en terme d'appartenance). Ces derniers pourraient alors être parcourus mais avec de la retenue et de la discrétion.
C'est sûr on n'empêchera pas les abus ou les nuisances mais le pratiquant consciencieux sera informé.
On pourrait envisager un label pour les canyons comme "confidentiel" ou autre chose.
Ensuite, on essaie de mettre en place des commissions de travail pour essayer de passer le maximum de canyons en zone "no problem".
C'est sûr on n'empêchera pas les abus ou les nuisances mais le pratiquant consciencieux sera informé.
On pourrait envisager un label pour les canyons comme "confidentiel" ou autre chose.
Ensuite, on essaie de mettre en place des commissions de travail pour essayer de passer le maximum de canyons en zone "no problem".
Le plus gros problème et il ne faut pas se cahcher de le dire c'est davantage les pratiquants irrespecteux que les propriétaires si chacun faisaient un peu attention et respecter l'Homme en tant qu'individu on n'aurait pas tant de problèmesNico G a écrit :Ce qui pourrait être intéressant c'est que l'on puisse distinguer sur la base les canyons qui ne posent aucun problème, les proprios sont connus et on peut y aller sans aucune retenue, et les canyons pour lesquels on connait l'existence mais les accès, la descente et/ou le retour ne sont pas encore identifiés (en terme d'appartenance). Ces derniers pourraient alors être parcourus mais avec de la retenue et de la discrétion.
C'est sûr on n'empêchera pas les abus ou les nuisances mais le pratiquant consciencieux sera informé.
On pourrait envisager un label pour les canyons comme "confidentiel" ou autre chose.
Ensuite, on essaie de mettre en place des commissions de travail pour essayer de passer le maximum de canyons en zone "no problem".

Faut arrêter de vouloir nettoyer chez les autres et se refuser de balayer son palier de porte...

- Marc Maurin
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- Localisation : montpellier
Pas d'accord, Fred.fredo72 a écrit :Le plus gros problème et il ne faut pas se cahcher de le dire c'est davantage les pratiquants irrespecteux que les propriétaires si chacun faisaient un peu attention et respecter l'Homme en tant qu'individu on n'aurait pas tant de problèmesNico G a écrit :Ce qui pourrait être intéressant c'est que l'on puisse distinguer sur la base les canyons qui ne posent aucun problème, les proprios sont connus et on peut y aller sans aucune retenue, et les canyons pour lesquels on connait l'existence mais les accès, la descente et/ou le retour ne sont pas encore identifiés (en terme d'appartenance). Ces derniers pourraient alors être parcourus mais avec de la retenue et de la discrétion.
C'est sûr on n'empêchera pas les abus ou les nuisances mais le pratiquant consciencieux sera informé.
On pourrait envisager un label pour les canyons comme "confidentiel" ou autre chose.
Ensuite, on essaie de mettre en place des commissions de travail pour essayer de passer le maximum de canyons en zone "no problem".![]()
Faut arrêter de vouloir nettoyer chez les autres et se refuser de balayer son palier de porte...
Certains proprios privés, sont pas forcément très accueillants.
Il y a des gens sympa partout, chez les proprios, et chez les canyoneurs. Et l'inverse.
En revanche, répertorier ou comme le dit Nico G, indiquer les canyons avec des soucis de voisinage sur la base est interessant. C'est ce que beaucoup essayent de faire en remplissant les fiches intelligemment. ou en les corrigeant.
Ensuite, esayer d'aranger au coup par coup la sauce pour chaque canyon, on en revient aux déclarations de Marc 66 et Ty Saunier. Voir plus haut.
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
Pour compléter ce que dit Marc Maurin, les fiches offrent en effet la possibilité de fournir ce type d'information (champ "Remarques" par exemple). Cependant, à l'inverse, ce n'est pas parce qu'un canyon est sur le terrain d'un propriétaire connu et ouvert à la pratique qu'on doit se permettre de pratiquer "sans retenue". En effet, quelque soit le canyon, j'ai le même respect pour les lieux et les habitants... Car souvent, les pb naissent sur des canyons à l'origine sans problème où la situation a fait changer d'avis les propriétaires (accrochage avec qq pratiquants irrespectueux, surfréquentation, impression d'utilisation commerçiale de leur bien...).
Bertrand Hauser
- Marc Maurin
- Messages : 8037
- Inscription : lun. 23 févr. 2004 12:31
- Localisation : montpellier
Oui. 70 personnes correctes par jour peuvent constituer une gène évidente. 2/jour, c'est plus discutable.admin a écrit :Pour compléter ce que dit Marc Maurin, les fiches offrent en effet la possibilité de fournir ce type d'information (champ "Remarques" par exemple). Cependant, à l'inverse, ce n'est pas parce qu'un canyon est sur le terrain d'un propriétaire connu et ouvert à la pratique qu'on doit se permettre de pratiquer "sans retenue". En effet, quelque soit le canyon, j'ai le même respect pour les lieux et les habitants... Car souvent, les pb naissent sur des canyons à l'origine sans problème où la situation a fait changer d'avis les propriétaires (accrochage avec qq pratiquants irrespectueux, surfréquentation, impression d'utilisation commerçiale de leur bien...).
Et par rapport à la remarque de JC06, les terrains sont toujours privés. Tu es toujours chez quelqu'un (qui peut être "public" style collectivité locale). Mais certains propriétaires habitant à distance ou non ne sont pas opposés au passage, et d'autres le sont. Faut voir si le propriétaire est d'accord ou non.
En ce qui concerne les chemins d'accès, la loi diffère de celle des terrains (privés). Certains chemins d'accès sont à tout le monde (route, GR) et on ne peut interdire le passage sans un arrété, d'autres sont juste des droits de passages, quand à d'autres ils sont complètement privés.
Faut voir après si le propriétaire signifie physiquement (cloture) et/ou moralement (panneau d'interdiction) le passage.
Donc toujours pas d'accord complètement avec Fredo72 (avec qui je canyone quand même

La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
Je comprends ton message marc et en fait tu as raison et tord comme moi, c'est un problème très compliqué en fait et il ne peut être généralisé alors on continuera encore longtemps à en parler...Marc Maurin a écrit :Oui. 70 personnes correctes par jour peuvent constituer une gène évidente. 2/jour, c'est plus discutable.admin a écrit :Pour compléter ce que dit Marc Maurin, les fiches offrent en effet la possibilité de fournir ce type d'information (champ "Remarques" par exemple). Cependant, à l'inverse, ce n'est pas parce qu'un canyon est sur le terrain d'un propriétaire connu et ouvert à la pratique qu'on doit se permettre de pratiquer "sans retenue". En effet, quelque soit le canyon, j'ai le même respect pour les lieux et les habitants... Car souvent, les pb naissent sur des canyons à l'origine sans problème où la situation a fait changer d'avis les propriétaires (accrochage avec qq pratiquants irrespectueux, surfréquentation, impression d'utilisation commerçiale de leur bien...).
Et par rapport à la remarque de JC06, les terrains sont toujours privés. Tu es toujours chez quelqu'un (qui peut être "public" style collectivité locale). Mais certains propriétaires habitant à distance ou non ne sont pas opposés au passage, et d'autres le sont. Faut voir si le propriétaire est d'accord ou non.
En ce qui concerne les chemins d'accès, la loi diffère de celle des terrains (privés). Certains chemins d'accès sont à tout le monde (route, GR) et on ne peut interdire le passage sans un arrété, d'autres sont juste des droits de passages, quand à d'autres ils sont complètement privés.
Faut voir après si le propriétaire signifie physiquement (cloture) et/ou moralement (panneau d'interdiction) le passage.
Donc toujours pas d'accord complètement avec Fredo72 (avec qui je canyone quand même).
Pour ce qui est du canyon, tu as remarqué que sur ce plan là j'étais souvent non très souvent d'accord avec toi


Donc suffit d'appeller quand tu veux et hop j'ai plu qu'à prendre mes cordes...
