Solo,qui...,
c vrai que l'on avait parlé longuement de cette définition. Du point de vu "universitaire" nous sommes une activité physique. Pour être un sport, il faut des régles, des compétitions et une fédération 
Et d'ailleurs tant mieux qu'il n'y ait pas de compèt', ça oblige à plus de modestie sans se sentir obligé de se confronter aux autres !
Et d'ailleurs tant mieux qu'il n'y ait pas de compèt', ça oblige à plus de modestie sans se sentir obligé de se confronter aux autres !
Dernière modification par Caracal le sam. 23 déc. 2006 11:48, modifié 1 fois.
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit

Plusieurs extraits significatifs : "je suis bien d'accord, mais...", "je sais le plaisir que j'en tire, mais...", chacun fait ce qu'il veut, mais...". Et pourquoi faudrait-il cacher que le solo existe ? C'est à chacun de se demander s'il est capable de le faire et s'il ne prend pas trop de risques, pas aux autres de le lui dire.
La voiture, la moto sont aussi des pratiques souvent solitaires et à risques et pourtant on ne fustige pas tant les conducteurs. On commence à regarder un peu plus de travers les fumeurs, pas encore beaucoup les buveurs (ouf !).
Il y a une autre manière de voir les choses. En face de l'acceptation de la société qui est trop frileuse, trop procédurière, on peut aussi se dire que c'est NOUS qui faisons le canyon. NOUS disons que le solo fait partie des activités de montagne, et le canyon en fait partie. NOUS SOMMES et NOUS FAISONS. Le monde depuis qu'il existe a toujours changé, évolué grace à des gens plus volontaires dans leur domaine que l'ensemble de la société dans laquelle ils vivaient (les "chefs" spirituels, politiques ou militaires, les chercheurs, les explorateurs, les artistes, etc... sans aborder la valeur humaine de leur apports respectifs.
Je suis pour l'éducation mélange de connaissances et d'expériences si possibles personnelles (là, les "autres" peuvent dire et apporter, partager des éléments, et ce site sert à ça) mais que la personne concernée prenne ses décisions en toute connaissance de cause. Si mon compère Paps440 me dit "demain je vais faire derrière chez moi la Tine des Fonts en solo", je ne vais pas lui dire "petit, là tu déconnes !". J'essaierai de lui filer le dernier profil topo connu, les renseignements utiles sur l'équipement en place, les problèmes aquatiques, bref tout ce qui va lui servir à se décider devant le premier ressaut. C'est (presque) pareil pour les gens qui n'ont pas le recul sur l'activité de Paps, car une personne manquant d'expérience doit également avoir conscience qu'elle n'a pas les billes pour. Est ce que l'un de nous va se lancer dans la plongée profonde sans avoir la démarche d'apprendre à plonger ? Ne prenons pas les débutants pour des demeurés.
PS 1: Est ce que le gars qui a inventé le forum n'a pas fait bouger les choses...
PS 2 : Non, n'y va pas, Paps !
La voiture, la moto sont aussi des pratiques souvent solitaires et à risques et pourtant on ne fustige pas tant les conducteurs. On commence à regarder un peu plus de travers les fumeurs, pas encore beaucoup les buveurs (ouf !).
Il y a une autre manière de voir les choses. En face de l'acceptation de la société qui est trop frileuse, trop procédurière, on peut aussi se dire que c'est NOUS qui faisons le canyon. NOUS disons que le solo fait partie des activités de montagne, et le canyon en fait partie. NOUS SOMMES et NOUS FAISONS. Le monde depuis qu'il existe a toujours changé, évolué grace à des gens plus volontaires dans leur domaine que l'ensemble de la société dans laquelle ils vivaient (les "chefs" spirituels, politiques ou militaires, les chercheurs, les explorateurs, les artistes, etc... sans aborder la valeur humaine de leur apports respectifs.
Je suis pour l'éducation mélange de connaissances et d'expériences si possibles personnelles (là, les "autres" peuvent dire et apporter, partager des éléments, et ce site sert à ça) mais que la personne concernée prenne ses décisions en toute connaissance de cause. Si mon compère Paps440 me dit "demain je vais faire derrière chez moi la Tine des Fonts en solo", je ne vais pas lui dire "petit, là tu déconnes !". J'essaierai de lui filer le dernier profil topo connu, les renseignements utiles sur l'équipement en place, les problèmes aquatiques, bref tout ce qui va lui servir à se décider devant le premier ressaut. C'est (presque) pareil pour les gens qui n'ont pas le recul sur l'activité de Paps, car une personne manquant d'expérience doit également avoir conscience qu'elle n'a pas les billes pour. Est ce que l'un de nous va se lancer dans la plongée profonde sans avoir la démarche d'apprendre à plonger ? Ne prenons pas les débutants pour des demeurés.
PS 1: Est ce que le gars qui a inventé le forum n'a pas fait bouger les choses...
PS 2 : Non, n'y va pas, Paps !
- Marc Maurin

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- Localisation : montpellier
Non, mais gardons à l'esprit qu'ils sont des débutants, et donc moins à même de juger que Pap prends quand même plus de risque à descendre la Tines de Fonds en solo, que moi à aller faire le Verdus...henri a écrit :Ne prenons pas les débutants pour des demeurés.
Ils n'auront pas toutes les infos en main :
"Ah, bon, la Tines de fond, ça à l'air bien...En général, on m'a dit que c'est à la fin de l'été qu'il y a le moins d'eau dans les canyons. cool, on y va demain, c'est le 27 aout et ils ont prévu beau temps bien chaud".
Tu vois ce que je veux dire Henri ???
Le problème n'est pas tant le solo, où la pratique nocturne, ou hivernale en glace...Le problème est l'adéquation entre niveau technique-physique-moral et la course envisagée avec tous ses paramètres (débit, longueur, etc...).
D'où la nécessité d'en parler pour convaincre le pratiquant lambda de l'intérêt de prendre toutes ses précautions...
Personellement, je ne crois pas qu'il soit plus risqué que Caracal (c'est un exemple) fasse la Larri (c'est un autre exemple) en solo que 3 novices se lancent dans le Tapoul par gros débit dans l'actif...
Il faut juste parler des différentes façons d'envisager l'activité, pour que chacun y trouve son compte, et informer pour minimiser le nombre d'accidents.
Quand un grand alpiniste se cartonne, il est au courrant du risque qu'il prenait à faire un 8000 en solo...Mais il était hyper-préparé.
Le risque "0" n'existe pas, et comme je dis souvent, j'ai plus peur sur la route qui me mène au canyon, que dans le canyon
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
Aprés le DRY le freeze upadmin a écrit :Franchement, ca n'a plus grand chose à voir avec le canyon. C'est plutôt de la "descente de cascade de glace". Il manque un paramètre essentiel : l'eau !une nouvelle façon de pratiquer, le canyon de glace http://www.canyoning-quebec.com/fr2/descendre.htm
A noter que le canyon hivernal (ou il y a de l'eau mais une partie de figée) se pratique depuis de bien longue année...
Il ne faut jamais dire aux gens qu'ils sont C.. mais il ne faut jamais oublier qu'ils le sontMarc Maurin a écrit :Non, mais gardons à l'esprit qu'ils sont des débutants, et donc moins à même de juger .....henri a écrit :Ne prenons pas les débutants pour des demeurés.
Je penche aussi pour un arrêt de l'auto-censure morale que l'on s'impose et de l'assitanat actuel pour tous, à chacun sa vie, son engagement, sa responsabilité. Il suffit en cela que la justice continue de débouter les procès américanisés que les victimes de leur propre connerie cherchent à faire aux uns et aux autres ( aux maires, aux guides, aux proprios,etc..) pour se dédouaner de leur stupidité.
" J'ai glissé de la falaise, oui mais y avait pas marqué que c'était dangereux de danser en tong sur un pied sur ce piton gelé "
Y'a qu'à suivre l'eau elle connait le chemin
Merci Marc de tes remarques. On est bien d'accord que le pratiquant qu'on appelle lambda a besoin du plus de billes possibles. Et comme ce jour de fin aout où il arrive au pont amont de la Tine, eh bien que les billes soient les plus nombreuses et les plus brillantes possibles car ni toi ni moi ne seront derrière lui au moment où une décision sera à prendre.
Mais la question principale n'est pas le débat sur le solo, tu l'as dit, et ni même sur l'adéquation niveau/risque. Pour moi la question est "Sommes nous capables de mener notre barque, de dire ce que nous sommes, quelles sont nos pratiques ?" Et donc de faire accepter nos règles...
Question subsidiaire : Il y a suffisament de clans et de chapelles qui ont du mal à se rencontrer pour que nous ne parlions pas tous de la même chose : Ce site arrivera t'il à devenir un élément à la fois important et allant plus loin que les clans ?
Tout ça peut faire l'objet d'un autre forum, bien entendu, mais tout est tellement lié.
Mais la question principale n'est pas le débat sur le solo, tu l'as dit, et ni même sur l'adéquation niveau/risque. Pour moi la question est "Sommes nous capables de mener notre barque, de dire ce que nous sommes, quelles sont nos pratiques ?" Et donc de faire accepter nos règles...
Question subsidiaire : Il y a suffisament de clans et de chapelles qui ont du mal à se rencontrer pour que nous ne parlions pas tous de la même chose : Ce site arrivera t'il à devenir un élément à la fois important et allant plus loin que les clans ?
Tout ça peut faire l'objet d'un autre forum, bien entendu, mais tout est tellement lié.
- Olivier LETOUCQ

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Bonjour à toutes et à tous.
Quand est-ce qu'on se fait un solo tous les deux
1°
Je ne vais pas revenir sur ce que nous expliques Henri depuis des longues années...
2°
Je partage intégralement ce joli discours... Mais si il est difficile d'encourager cette pratique, il est bien plus facile de laisser faire ceux qui le font, qui y éprouvent un vrai plaisir et parfois un besoin... une évasion, une communion intégrale avec les éléments... Une réponse à leur besoin d'engagement... Ce qui ne les empêche pas de pratiquer aussi "normalement"...
C'est quoi, la norme 
henri a écrit :On parle de solo, de bouillon, de glace, de grands rappels, d'engagement du démon, etc...
Petit rappel qu'un vieillard comme moi peut se permettre : l'activité de descente de canyons est la fille des sports de montagne. Des spéléos, des alpinistes-grimpeurs ont un jour affronté et aimé un élément que jusque là ils évitaient : l'eau . Avec leurs cultures respectives où la prise de risque est une constante, ils ont inventé une activité issue directement de ce qu'ils vivaient déjà. C'est pourquoi la descente de canyons possède déja en elle tous ces éléments, et depuis son émergence. Alors quand je vois écrit que ceux qui font du solo sont débiles, que ceux qui vont dans le gros bouillon sont barges, que ceux qui font du canyon hivernal sont givrés, etc, ben je me dis que tout le monde n'a pas de mémoire ou que les plus jeunes pensent avoir réinventé l'eau chaude. Et merde, il y a de la place pour tout le monde ! On n'est pas obligé de faire du solo ni de se geler dans une vasque entourée de banquise mais au moins qu'on ne fustige pas ceux qui le font. Y aurait-il un ordre moral canyonistique ? Un axe du mal au fond des gorges ? Merde, Bush a fait des adeptes parmi nous ! Surement cette foutue mondialisation.![]()
![]()
1°
2°
A bientOt
, dans l'O
, sans se faire de bObO
, après on videra un bon tOnO
, foi de mOblO 
D'ailleurs, pour le tapoul, il me semble que l'arreté précise mini 3 personnes pour la descente...Marc Maurin a écrit :Personellement, je ne crois pas qu'il soit plus risqué que Caracal (c'est un exemple) fasse la Larri (c'est un autre exemple) en solo que 3 novices se lancent dans le Tapoul par gros débit dans l'actif...henri a écrit :Ne prenons pas les débutants pour des demeurés.
si tu as peur, n'y va pas / si tu y vas, n'aie pas peur !
http://yelsub1.free.fr/canyons/italie
http://yelsub1.free.fr/canyons/italie
Bonne année à tous,
Un bouquin qui interressera peut-être certains. Il s'agit de "sport à risques? Corps du risque" Ed.PUF, oct 2006.
Grosso modo, comment est percu le risque par les pratiquants de certaines activités dites à risques. Les exemples sur lequels se sont apuyé les auteurs sont le kayak, l'alpinisme, le base jump etc..La descente de canyon est absente du livre.
Ce qui en ressort, c'est que les pratiquants gére le risque à minimisant les effets (parade, anticipation-lecture d'un cours d'eau-, préparation- physique, mental-etc... En général, les pratiquants n'ont pas de conduites à risque car le risque est maîtrisé, réflechi. Néanmoins, le risque est décrit selon J.griffet, comme "risque ultime" (contrairement au risque différé) c'est à dire que lorsque il y a un problème, il peut-être fatal.
Bref, il est trés interressant et nous pourrions en parler pendant des heures... Pour dire que la pratique solo canyon (ou autre) n'est pas une "conduite à risque" (pour employer les termes des auteurs).. Mais c'est une pratique qui demande des compétences supplèmentaires tant sur le point technique que mental. C'est une pratique trés enrichissante.
Bonne journée à vous,
PB
Un bouquin qui interressera peut-être certains. Il s'agit de "sport à risques? Corps du risque" Ed.PUF, oct 2006.
Grosso modo, comment est percu le risque par les pratiquants de certaines activités dites à risques. Les exemples sur lequels se sont apuyé les auteurs sont le kayak, l'alpinisme, le base jump etc..La descente de canyon est absente du livre.
Ce qui en ressort, c'est que les pratiquants gére le risque à minimisant les effets (parade, anticipation-lecture d'un cours d'eau-, préparation- physique, mental-etc... En général, les pratiquants n'ont pas de conduites à risque car le risque est maîtrisé, réflechi. Néanmoins, le risque est décrit selon J.griffet, comme "risque ultime" (contrairement au risque différé) c'est à dire que lorsque il y a un problème, il peut-être fatal.
Bref, il est trés interressant et nous pourrions en parler pendant des heures... Pour dire que la pratique solo canyon (ou autre) n'est pas une "conduite à risque" (pour employer les termes des auteurs).. Mais c'est une pratique qui demande des compétences supplèmentaires tant sur le point technique que mental. C'est une pratique trés enrichissante.
Bonne journée à vous,
PB
- Olivier LETOUCQ

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