Pas facile d'estimer un débit à partir d'une photo, surtout sans bien connaître les lieux.
Grossièrement, mettons qu'il y ait 5 m d'eau en moyenne, que la largeur moyenne sous le pont soit d'une vingtaine de m, avec des vitesses de 3 à 5 m/s, ça nous fait un débit de l'ordre de 300 à 500 m3/s.
C'est mon dernier mot, Jean-Pierre !
De l'estimation des débits de crue...
qui à vu l'un des canyons cité ci dessus avec le débit de la nierva qui n'a
qui m'envoie une photo pour que je vois ce que ça donne
pour ma part je pense que ce calcul peu être juste pour certaines rivière et torrent mais pas pour des petits parcours
mais jusqu'à présent dans le 06 pour exemple la clue d'amen n'a jamais dépassé les 10m/cube maxi et franchement 10 m/cube c'est ce que l'on voie dans la roya un peu plus en fait elle est régulé entre 12 et 20m/cube
la maglia à du monter à peu près au même niveau lors des dernière crues en encore pendant les orages c'est tout
donc je reste septique je veux voir les photos
qui m'envoie une photo pour que je vois ce que ça donne
pour ma part je pense que ce calcul peu être juste pour certaines rivière et torrent mais pas pour des petits parcours
mais jusqu'à présent dans le 06 pour exemple la clue d'amen n'a jamais dépassé les 10m/cube maxi et franchement 10 m/cube c'est ce que l'on voie dans la roya un peu plus en fait elle est régulé entre 12 et 20m/cube
la maglia à du monter à peu près au même niveau lors des dernière crues en encore pendant les orages c'est tout
donc je reste septique je veux voir les photos
Dernière modification par altisud le ven. 13 févr. 2009 18:13, modifié 1 fois.
Petit moment de démotivation au taf... donc j'en profite pour réactiver le post...
Voici un lien sympa pour tout ce qui est crue "éclair" : http://pastel.archives-ouvertes.fr/docs ... E_Eric.pdf
A noter une petite partie concernant l'estimation des débits de pointe à partir des laisses de crue, pages 54-58. Donc si vous avez une calculette étanche, toujours utile ma foi, et que vous n'avez rien d'autre à foutre, vous pouvez vous amuser à calculer le débit de crue dans un canyon en fonction du petit tas de branches agglutinées 5 m au dessus de votre tête...
Voici un lien sympa pour tout ce qui est crue "éclair" : http://pastel.archives-ouvertes.fr/docs ... E_Eric.pdf
A noter une petite partie concernant l'estimation des débits de pointe à partir des laisses de crue, pages 54-58. Donc si vous avez une calculette étanche, toujours utile ma foi, et que vous n'avez rien d'autre à foutre, vous pouvez vous amuser à calculer le débit de crue dans un canyon en fonction du petit tas de branches agglutinées 5 m au dessus de votre tête...
Dernière modification par patator le jeu. 31 mai 2012 20:34, modifié 1 fois.
"Toujou couri pour gagner vie, quand bien couru, vie l'est foutue" - Poésie de R. Topor
bonjour Patator...
Je veux en aucun cas t'apprendre quoi que ce soit, ou te prendre de haut
mais explique moi comment des mm/h multiplié par des km² peuvent donner des m3/s
il serai mieux de transformer les mm/h en m/s et mes Km² par des m², et là effectivement on obtiendra des m3/s
je n'ai jamais vu que des poires et des bananes donnait des ravioli!!
ne m'en veux pas
mais, les unité sont pas transformé..hihi il faudrait juste les rectifier pour ajuster le tire
je sort
Je veux en aucun cas t'apprendre quoi que ce soit, ou te prendre de haut
mais explique moi comment des mm/h multiplié par des km² peuvent donner des m3/s
il serai mieux de transformer les mm/h en m/s et mes Km² par des m², et là effectivement on obtiendra des m3/s
je n'ai jamais vu que des poires et des bananes donnait des ravioli!!
ne m'en veux pas
mais, les unité sont pas transformé..hihi il faudrait juste les rectifier pour ajuster le tire je sort
un bon canyonneur, est un vieux canyonneur
Salut Glouglou,
Alors, pour répondre à ton interrogation sur les unités :
Effectivement, tu peux utiliser la formule suivante, Q=C.I.A, avec, comme tu le précises, I en m/s et A en m².
Or, classiquement, les intensités sont données en mm/h, et les superficies en km².
Pour passer de mm/h en m/s, tu divises par 1000x3600.
Et pour les km², tu multiplies logiquement par 1000000.
La formule devient donc, si A est en km² et I en mm/h, Q=CxIx1000000xA/3600000, soit Q=C.I.A/3.6.
Voilà, c'est juste une histoire de conversion
Alors, pour répondre à ton interrogation sur les unités :
Effectivement, tu peux utiliser la formule suivante, Q=C.I.A, avec, comme tu le précises, I en m/s et A en m².
Or, classiquement, les intensités sont données en mm/h, et les superficies en km².
Pour passer de mm/h en m/s, tu divises par 1000x3600.
Et pour les km², tu multiplies logiquement par 1000000.
La formule devient donc, si A est en km² et I en mm/h, Q=CxIx1000000xA/3600000, soit Q=C.I.A/3.6.
Voilà, c'est juste une histoire de conversion
Dernière modification par patator le jeu. 31 mai 2012 20:40, modifié 1 fois.
"Toujou couri pour gagner vie, quand bien couru, vie l'est foutue" - Poésie de R. Topor
-
louis la brocante
- Messages : 237
- Inscription : mer. 21 déc. 2011 11:58
- Localisation : Haut Jura
- Contact :
Pour info un bloc de 200m3 ne fait pas 100 T mais +/-380 T!franck74 a écrit :Salut,
Un autre lien, qui montre que meme avec un petit bassin versant, les degats peuvent etre incroyables : http://vkoulinski.perso.infonie.fr/arbonne.htm
On parle de deplacement de bloc de 200m3 / 100T !!!
A plus!
Bonjour,
"On parle de déplacement de blocs de 200m3 ou d'autres de 100T" !!!
Extraits du site:
22 mai 1900:
De très gros blocs (jusqu'à 200 m³) sont transportés par l'Arbonne jusqu'à l'Isère.
13 aout 1997:
A la suite d'un orage très localisé, une nouvelle lave apporte plusieurs dizaines de milliers de m³. Des blocs de plus de 100 T sont apportés au sommet du cône de déjection.
Au temps pour moi.
L'article me semble correct, c'est mon raccourci qui prête à confusion (avec une densité qui serait bien faible...): il s'agit de deux crues différentes, il aurait fallu écrirePour info un bloc de 200m3 ne fait pas 100 T mais +/-380 T!
"On parle de déplacement de blocs de 200m3 ou d'autres de 100T" !!!
Extraits du site:
22 mai 1900:
De très gros blocs (jusqu'à 200 m³) sont transportés par l'Arbonne jusqu'à l'Isère.
13 aout 1997:
A la suite d'un orage très localisé, une nouvelle lave apporte plusieurs dizaines de milliers de m³. Des blocs de plus de 100 T sont apportés au sommet du cône de déjection.
Au temps pour moi.
Bonjour à tous,
Pour que de très gros blocs puissent être déplacés, il faut la combinaison de 3 paramètre : vitesse d'écoulement, densité de l'écoulement et pente. 200m3 ça fait beaucoup. J'ai un article qui fait état d'un bloc de 100m3 sur un torrent de Chamonix.
Pour revenir à la discussion sur les records de débits et précipitation:
- intensité en 24h. record d'Europe: Joyeuses (Ardèche) 792mm en 1827. Record du monde : Ile de la réunion 1835mm en 1966. Ce sont des chiffres homologués. Des mesures plus importantes ont été enregistrées, mais par des particuliers.
Pour les débits de crue, le Chassezac a un débit de Crue centennal de 3000m3/s. Ce débit a été estimé pour 1890 et 1987 (si mes souvenirs sont bons). En 1987 les limnigraphes avaient été arrachés. La crue centennale du Rhône à Lyon est de 4200m3/s. On est pas si loin.
L'Ardèche est elle montée en 1890 à 27m au pont d'Arc (il ne restait que 3m sous le Pont d'Arc, il existe une photo qui traine sur internet) avec un débit estimé à 8000m3/s (le débit maximum estimé du Rhône à Arles pour la crue de 2003 est 12000m3/s).
Sur ces points le manuel technique est très limite je trouve. Il est en effet dit que les sols calcaires favorisent les crues car les sols y sont moins développés que sur les sols granitiques. Or les sols granitiques sont très pauvres et c'est ce qui fait que les crues du Chassezac sont aussi violentes. Et les crues sur sol calcaires peuvent être pondérées par l'ensemble du Karst. Il faudrait plutôt parler des condition hydro-climatiques. (mais ça, ça mériterait un post à part entière)
Enfin pour ceux que ça intéresse http://www.hydro-meteo.fr/
L'estimation des débits est faite par surveillance vidéo.
Pour que de très gros blocs puissent être déplacés, il faut la combinaison de 3 paramètre : vitesse d'écoulement, densité de l'écoulement et pente. 200m3 ça fait beaucoup. J'ai un article qui fait état d'un bloc de 100m3 sur un torrent de Chamonix.
Pour revenir à la discussion sur les records de débits et précipitation:
- intensité en 24h. record d'Europe: Joyeuses (Ardèche) 792mm en 1827. Record du monde : Ile de la réunion 1835mm en 1966. Ce sont des chiffres homologués. Des mesures plus importantes ont été enregistrées, mais par des particuliers.
Pour les débits de crue, le Chassezac a un débit de Crue centennal de 3000m3/s. Ce débit a été estimé pour 1890 et 1987 (si mes souvenirs sont bons). En 1987 les limnigraphes avaient été arrachés. La crue centennale du Rhône à Lyon est de 4200m3/s. On est pas si loin.
L'Ardèche est elle montée en 1890 à 27m au pont d'Arc (il ne restait que 3m sous le Pont d'Arc, il existe une photo qui traine sur internet) avec un débit estimé à 8000m3/s (le débit maximum estimé du Rhône à Arles pour la crue de 2003 est 12000m3/s).
Sur ces points le manuel technique est très limite je trouve. Il est en effet dit que les sols calcaires favorisent les crues car les sols y sont moins développés que sur les sols granitiques. Or les sols granitiques sont très pauvres et c'est ce qui fait que les crues du Chassezac sont aussi violentes. Et les crues sur sol calcaires peuvent être pondérées par l'ensemble du Karst. Il faudrait plutôt parler des condition hydro-climatiques. (mais ça, ça mériterait un post à part entière)
Enfin pour ceux que ça intéresse http://www.hydro-meteo.fr/
L'estimation des débits est faite par surveillance vidéo.