Mode d'emploi chevilles autoforeuses
Merci pour tout ces conseils. C'est étrange cette histoire d'ouverture du vieux campeur à grenoble. Je les ai appelés et ils m'ont dits qu'ils seraient ouverts ce samedi et qu'ils ont les chevilles que je cherche. C'est la météo qui fait des siennes à présent (dimanche).
C'est pas interdit, donc c'est autorisé,
C'est un espace naturel, donc c'est un espace public...
C'est un espace naturel, donc c'est un espace public...
oui et non, la forme des cônes est différente et pour les chevilles Raumer il faut que le fond du trou soit en creux alors qu'une auto-foreuse forme un fond de trou plat.nec a écrit :Je ne sais pas si ça a été dit (je n'ai pas continué de lire TOUT ce thread), mais si tu te trouves UNE cheville auto-foreuse, tu peux très bien percer le trou avec cette auto-foreuse, puis la retirer, et placer dans le trou l'une de tes chevilles non auto-foreuse.emilium a écrit :Et zut, flûte.... il s'agit bien des chevilles représentées sur la seconde photo de Fabien. Je n'ai pas de perfo. N'en ai-je donc aucune utilité?
+ on est de fous...
Tu as raison, car on distingue sur les chevilles raumer un petit chanfrein en pourtour de cône, permettant de s'ajuster au mieux à un trou conique.pap440 a écrit :oui et non, la forme des cônes est différente et pour les chevilles Raumer il faut que le fond du trou soit en creux alors qu'une auto-foreuse forme un fond de trou plat.nec a écrit :Je ne sais pas si ça a été dit (je n'ai pas continué de lire TOUT ce thread), mais si tu te trouves UNE cheville auto-foreuse, tu peux très bien percer le trou avec cette auto-foreuse, puis la retirer, et placer dans le trou l'une de tes chevilles non auto-foreuse.emilium a écrit :Et zut, flûte.... il s'agit bien des chevilles représentées sur la seconde photo de Fabien. Je n'ai pas de perfo. N'en ai-je donc aucune utilité?
On peut néanmoins imaginer, vu l'habituelle manque de précision d'un planté de cheville (il suffit de voir ce qu'on trouve sous terre !), qu'un tiers de millimètre ne devrait pas nuire à la robustesse ni à l'expansion.
Nicolas Ecarnot
- Dom 39
- Messages : 2413
- Inscription : lun. 13 sept. 2004 21:06
- Localisation : Une vallée du Haut-Jura
- Contact :
Salut à tous, salut Nico
En spéléo :
Après quelques centaines de spits "ordinaires", je suis passé à la version Inox de Raumer, d'une infinie plus grande résistance tant mécanique (dont l'usure des filets) qu'au niveau de la corrosion. A ce prix là, il ne fallait pas hésiter, notamment pour l'équipement fixe ou nous laissons des plaquettes inox pourvues de vis inox également. Il est important à mon avis de penser un peu plus loin que le bout de son nez et donc se projeter dans un futur lointain où nos semblables seront bien content de trouver des amarrages nickels !
A noter que pour la plupart des équipements fixes (donc souvent remontants) on privilégie les goujons inox (Raumer, à simple ou double expansion), pour une question de rapidité de pose.
Pour en revenir à la cheville inox, assez grosse déception quant à la qualité du planté
Après quelques dizaines d'implantations, on constate la chose suivante :
il est très difficile de mettre la cheville à ras le rocher, comme on le ferait avec un Spit classique.
Pourquoi ?
Sans doute est ce dû au fait que l'acier est infiniment plus "coriace" qu'un Spit, et que le fait que l'expansion soit possible qu'au travers d'une seul fente transversale (déploiement de 2 parties contre 4 sur un Spit).
Ceci est d'autant plus vrai que la nature du rocher varie. Plus elle est coriace, plus la cheville s'expansera avant d'avoir atteint sont emplacement optimum, avec pour conséquence une cheville qui dépasse parfois de façon spectaculaire !](./images/smilies/eusa_wall.gif)
Il m'est arrivé, en tentant de poursuivre l'expansion à la massette de désob (1kg), d'exploser le rocher avant même d'avoir mis la cheville à ras.
Idem, avec le forage non pas au perfo, mais avec une cheville Spit, très difficile de faire du "propre" !

En spéléo :
Après quelques centaines de spits "ordinaires", je suis passé à la version Inox de Raumer, d'une infinie plus grande résistance tant mécanique (dont l'usure des filets) qu'au niveau de la corrosion. A ce prix là, il ne fallait pas hésiter, notamment pour l'équipement fixe ou nous laissons des plaquettes inox pourvues de vis inox également. Il est important à mon avis de penser un peu plus loin que le bout de son nez et donc se projeter dans un futur lointain où nos semblables seront bien content de trouver des amarrages nickels !
A noter que pour la plupart des équipements fixes (donc souvent remontants) on privilégie les goujons inox (Raumer, à simple ou double expansion), pour une question de rapidité de pose.
Pour en revenir à la cheville inox, assez grosse déception quant à la qualité du planté

Après quelques dizaines d'implantations, on constate la chose suivante :
il est très difficile de mettre la cheville à ras le rocher, comme on le ferait avec un Spit classique.
Pourquoi ?
Sans doute est ce dû au fait que l'acier est infiniment plus "coriace" qu'un Spit, et que le fait que l'expansion soit possible qu'au travers d'une seul fente transversale (déploiement de 2 parties contre 4 sur un Spit).
Ceci est d'autant plus vrai que la nature du rocher varie. Plus elle est coriace, plus la cheville s'expansera avant d'avoir atteint sont emplacement optimum, avec pour conséquence une cheville qui dépasse parfois de façon spectaculaire !
](./images/smilies/eusa_wall.gif)
Il m'est arrivé, en tentant de poursuivre l'expansion à la massette de désob (1kg), d'exploser le rocher avant même d'avoir mis la cheville à ras.
Idem, avec le forage non pas au perfo, mais avec une cheville Spit, très difficile de faire du "propre" !
Dernière modification par Dom 39 le lun. 25 oct. 2010 21:02, modifié 1 fois.
Plus c'est haut, plus c'est Chaud !