Pour rassurer tout le monde, on peut encore faire du canyon sans qualification, diplome ou brevet... Et heureusement... C'est une question de liberté. Par contre, il est aussi bien connu qu'en cas d'accident, l'encadrant (de fait) du groupe pourra se voir reprocher son manque de compétence s'il ne peux pas prouver par son expérience ou l'obtention de qualifications (fédérales).
L'encadrement bénévole de mineurs est soumis à plus d'exigences dans le cas où cela se réalise dans le cadre d'un séjour (ou stage) de plus de X jours pour plus de Y jeunes, où une déclaration doit être faite à la DDJS, qui peut imposer certaines règles supplémentaires (je ne me souviens plus de la valeur de X et Y, mais c'est de l'ordre de X = 8 et Y = 6).
Dans un cadre professionnel (encadrement contre rémunération directe, ou indirecte), il est necessaire d'avoir un diplome reconnu par l'état et d'être déclaré auprès de la DDJS pour pouvoir exercer (comme un médecin a besoin d'avoir sont doctorat de médecine pour pouvoir exercer). Des dérogations sont parfois données par les services de l'état dans des cas particulier (zone où il manque cruellement d'encadrement, etc...).
Les textes de loi, récommandation ministérielle et normes édictée par la fédération qui a délégation de l'état sont d'ailleurs assez précises sur ces points. Aussi, je pense qu'un arrêté prefectoral qui limiterai la possibilité de réaliser des sorties encadrées bénévolement à des cadres brevetés fédéraux ne serait pas conforme à la loi de la république et se verrai assez facilement cassé au tribunal administratif.
Maintenant, je pense que les contrôles organisés par le PGHM (ou d'autres services de l'état ? CRS Montagne ?) ont un but pédagogique qui est plutôt louable, un but de renseignement (fréquentation, état de l'équipement, etc...) et éventuellement un but répressif à l'encontre de pseudo professionnels non déclarés (et encore, j'en suis pas sûr). Cette démarche est similaire a ce qui peut se passer par exemple en montagne l'hiver dans les Alpes du Nord, où j'ai déjà été interrogé (cordialement

) pour savoir si je connaissais les risques nivologiques, si j'étais en possession d'un ARVA (appareil de recherche de victimes d'avalanches)...