en m'ecartant legerement du sujet du post et apres avoir tout lu, j'ai l'impression que la
faute a la fatalié est souvent surdimensionnée.
Dans mon boulot, depuis 3 ans on insiste enormement sur la priorité a un comportement safe. La stat qui ressort de la plupart des accidents du travail avec arret de l'industrie, indique que plus de 80% sont une erreur de comportement, En transposant ca aux accidents graves de canyoning, on doit pas s'eloigner beaucoup de ce résultat.
Dans la catégorie fatalité, je mettrais la chute de pierres. ou un pied qui se bloque sous une cascade avec le bonhomme dessous, sans qu'un debrayble puisse venir a son secours.....
mais pas
-une entrée (tardive ou pas) dans un canyon avec météo défavorable ( gros rechauffement pour le canyon glaciaire, orage ou pluie pour les canyons a gros bassin versant)
-, une chute ou glissage sur un devers humide ,au moment d'équiper un relais car l'on choisit de ne pas se longer, pour diverses raisons
- ne pas mettre de noeud au bout de corde d'un rappel fractionné
-sauter dans un (trop car mal évalué) gros bouillon, sans encre flottante ou autre moyen d
evacuation rapide si on fait le tourniquet
- ne pas sauter au bon endroit dans une vasque laiteuse
Les accidents graves susceptibles de survenir dans
ces cas sont d'origine comportementale... et je ne suis ni le premier n le dernier a avoir participé/vu a ces exemples
Alors si la vrai finalité du débat est de savoir comment faire baisser le nombres d'accidents graves a la fois dans les groupes amateurs ou menés par un Pro, la reflexion a avoir est peut etre "quelle décision je prends et quelle technique j'utilisse pour que mon exposition et celles de mes équipiers a un accident grave se limite a une chute de pierre ou d'une chevre en train d'espionner ces intrus en combi,casque et baudrier, car c'est bien ca notre priorité, rentrer de notre sortie canyon ...valide, il y en a encore plein a programmer
