henri a écrit :Ne prenons pas les débutants pour des demeurés.

Non, mais gardons à l'esprit qu'ils sont des débutants, et donc moins à même de juger que Pap prends quand même plus de risque à descendre la Tines de Fonds en solo, que moi à aller faire le Verdus...
Ils n'auront pas toutes les infos en main :
"Ah, bon, la Tines de fond, ça à l'air bien...En général, on m'a dit que c'est à la fin de l'été qu'il y a le moins d'eau dans les canyons. cool, on y va demain, c'est le 27 aout et ils ont prévu beau temps bien chaud".
Tu vois ce que je veux dire Henri ???
Le problème n'est pas tant le solo, où la pratique nocturne, ou hivernale en glace...Le problème est l'adéquation entre niveau technique-physique-moral et la course envisagée avec tous ses paramètres (débit, longueur, etc...).
D'où la nécessité d'en parler pour convaincre le pratiquant lambda de l'intérêt de prendre toutes ses précautions...
Personellement, je ne crois pas qu'il soit plus risqué que Caracal (c'est un exemple) fasse la Larri (c'est un autre exemple) en solo que 3 novices se lancent dans le Tapoul par gros débit dans l'actif...
Il faut juste parler des différentes façons d'envisager l'activité, pour que chacun y trouve son compte, et informer pour minimiser le nombre d'accidents.
Quand un grand alpiniste se cartonne, il est au courrant du risque qu'il prenait à faire un 8000 en solo...Mais il était hyper-préparé.
Le risque "0" n'existe pas, et comme je dis souvent, j'ai plus peur sur la route qui me mène au canyon, que dans le canyon

, car là, sur la route, j'ai du mal à contrôler le conducteur d'en face...
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.