Article sur la dynemaa
- Franck J
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Article sur la dynemaa
Faites du canyon ...
intéressant tout ça, mais que penser de la dynéma dans l'utilisation de dégaines d'escalade ou l'utilisation de sangles pour des relais triangulés en glace ou grandes voies?
parce que la probabilité d'imposer un choc conséquent sur une sangle dynéma ou sur une dégaine est quand même important et que c'est ça qui est notre lien d'assurage, qu'en penser? dois je réformer les quelques sangles dynéma que j'ai pour les relais et garder précieusement mes dégaines "traditionnelles"? ou puis je avoir confiance?
okay je sors du domaine du canyon, mais la conclusion peut être utile.
parce que la probabilité d'imposer un choc conséquent sur une sangle dynéma ou sur une dégaine est quand même important et que c'est ça qui est notre lien d'assurage, qu'en penser? dois je réformer les quelques sangles dynéma que j'ai pour les relais et garder précieusement mes dégaines "traditionnelles"? ou puis je avoir confiance?
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faites du canyon, pas la guerre
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- Laurent D'Ainmuràl'autre
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Sans crainte sur les dégaines : c'est dimensionné pour le facteur 2 et c'est bien la corde qui absorbera l'énergie. En fait, par effet poulie, la dégaine pourrait avoir à résister à une force courte dans le temps de 2x la force de choc max de la corde (disons dans les 1200 daN dans une pratique très très défavorable)
Par contre, en grande voies, perso je n'utilise que du dynamique, par principe : un facteur 1 est si vite arrivé. Et le facteur 1 sur du statique ça te sonne pendant bien 5 minutes et ça fait mal au dos jusqu'au lendemain ! Je parle en connaissance de cause : dans un relais un peu déversant, je me repositionnais pour trouver un meilleur confort, mon pied à ripé et paf, aïe, une chute de 50 cm sur du statique
Par contre, en grande voies, perso je n'utilise que du dynamique, par principe : un facteur 1 est si vite arrivé. Et le facteur 1 sur du statique ça te sonne pendant bien 5 minutes et ça fait mal au dos jusqu'au lendemain ! Je parle en connaissance de cause : dans un relais un peu déversant, je me repositionnais pour trouver un meilleur confort, mon pied à ripé et paf, aïe, une chute de 50 cm sur du statique

donc pour toi pas de risque de rupture d'une partie de la chaine d'assurage même en condition défavorable. pour la méfiance du facteur 1 ou 2 au relais c'était déjà le cas pour moi. mais tu te longe pas avec ton brin de corde passé en cab?
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Le cab sur la corde ,excelente solution. toujours reglé à la bonne longueur.
guigui a écrit :donc pour toi pas de risque de rupture d'une partie de la chaine d'assurage même en condition défavorable. pour la méfiance du facteur 1 ou 2 au relais c'était déjà le cas pour moi. mais tu te longe pas avec ton brin de corde passé en cab?
un voyage de mille lieues a commencé par un pas(proverbe chinois)
un cab pour chaque brin et chaque brin sur un point du relais relié par une sangle dyneema. en glace mon point de renvoi se fait sur la sangle triangulé en falaise sur le mousqueton laissé libre d'un des deux dégaines du relais. c'est ce qui me semble le plus fiable (mais je suis ouvert à toutes critiques constructives amenant de la sécurité) justement dans le cas de la sangle triangulé en glace, c'est là qu'un choc peut se produire en cas de chute, d'où mon inquiétude face aux ruptures annoncées.
en gardant bien en tête que la chute n'est pas un moyen de progression en terrain d'av, il y a les couennes pour ça.
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- Laurent D'Ainmuràl'autre
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- Laurent D'Ainmuràl'autre
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Pour moi, bien souvent, plus c'est simple, mieux c'est...guigui a écrit :un cab pour chaque brin et chaque brin sur un point du relais relié par une sangle dyneema.
Si tu es relié à la paroi par tes deux brins en cabestan sur 2 points, quel intérêt tu as à relier en plus tes deux points directement avec un lien statique ?
Tu poses ton système d'assurage dessus pour assurer le second et après tu t'en sert de renvoi qd le second repasse en tête. comme ça c'est bien clean.Laurent D'Ainmuràl'autre a écrit :Si tu es relié à la paroi par tes deux brins en cabestan sur 2 points, quel intérêt tu as à relier en plus tes deux points directement avec un lien statique ?
- Laurent D'Ainmuràl'autre
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Un simple mousqueton sur un des points suffit à être "clean".Max38 a écrit :Tu poses ton système d'assurage dessus pour assurer le second et après tu t'en sert de renvoi qd le second repasse en tête. comme ça c'est bien clean.Laurent D'Ainmuràl'autre a écrit :Si tu es relié à la paroi par tes deux brins en cabestan sur 2 points, quel intérêt tu as à relier en plus tes deux points directement avec un lien statique ?
Si le coéquipier repartant alors en tête venait à se prendre un bon facteur 1,6 ou 1,7 sur ce mousqueton et que le point le supportant lâchait, le deuxième point bénéficierait de deux à trois mètres de corde dynamique en configuration "facteur 1" ce qui, compte tenu du fait qu'un point qui lâche a toute les chances de le faire avant d'atteindre la force de choc max, n'est pas une mauvaise chose : le facteur de chute sur le deuxième point est alors abaissé (on tend vers le facteur 1). Avec une liaison statique, on augments très légèrement la hauteur de la chute, mais sans augmenter la longueur de corde dynamique qui absorbe l'énergie : on augmente donc le facteur de chute.
Vous noterez que dans aucun manuel FFME on indique un quelconque intérêt à doubler 2 cabestans avec un lien statique.
je comprend bien ton principe de relayer tes deux points par ta corde de progression, j'y aurait pas pensé.
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- Dom 39
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Bonjour à tous
Etrange cet article proposé dans un univers dédié au canyon.
Ok, on l’aura compris, il est là pour éclairer un peu plus les potentiels utilisateurs du Dyneema en canyon et disciplines associées. Mais le canyoniste basique aura quand même du mal à suivre les raisonnements techniques propre à la spéléo, et aura donc un regard moins ou peu critique.
Denis Langlois est un spéléo sans doute d’un très haut niveau, néanmoins, dans ses affirmations, je constate pas mal de petits voir gros détails qui me paraissent parfois contestables ou du moins qui me titillent un peu.
Je constate aussi que personne n’a « commenté » ce sujet, mis à part le débat sur le Dyneema en assurance escalade.
Donc, en toute humilité, je voulais lancer un mini débat en reprenant quelques uns des points de l’article qui me chagrinent, une critique de la critique en quelque sorte ! Ce débat n’a peut être pas sa place ici, peut être et sans doute a-t-il été déjà lancé ailleurs sur des forums ou listes spéléo, mais bon, à défaut de neige pour skater et les canyons et cavités du secteur étant en méga crue ;o)
Il s’adresse plus particulièrement aux forumistes spéléos ou ayant une bonne vue de l’activité d’équipement propre à la spéléo, et qui ne rechignent pas à se torturer les neurones un dernière fois avant 2010… Au préalable, lire aussi l’article de base du GET de la FFS ci dessous :
http://ecole-francaise-de-speleologie.c ... ma/dyn.htm
Exemple : Dans l’article 2 nous lisons : L’article fait référence à un amarrage doublé par une cordelette Dyneema non tendue et à un spéléologue utilisant son descendeur, avec clef, juste contre le noeud d’amarrage. Le fait qu’il y ait un blocage sur le descendeur et que la cordelette Dyneema ne soit pas tendue, constitue déjà deux situations anormales, l’une du point de vue de la progression, l’autre du point de vue de l’équipement. »
L’auteur s’insurge sur cette situation à bannir, pourquoi ? Drôle de raisonnement, car c’est une situation tout a fait banale (certes risquée) de se retrouver sous un amarrage avec un clef, quand on est plein vide et que l’on doit se délonger de façon technique avec pédale par exemple. De même, se retrouver à ras l’amarrage est OBLIGATOIRE en phase de remontée !
Mais encore, qui peut me « décrypter » ce méli-mélo pour moi incohérent et incompréhensible : « Admettons que ces règles soient enfreintes : s’il s’agit d’un fractionnement, il a été mis en place pour se positionner dans une section confortable de la galerie ou se protéger de quelque chose à venir : si cela frottait plus haut, était dangereux plus haut, ce fractionnement aurait été positionné avant. Donc, si le ou les amarrages qui le constituent cassent quand on est juste en dessous, on se retrouvera simplement suspendu à la corde sans avoir d’autre problème. » ?
Plus loin, article 3 : « Si malgré tout la seule solution est de doubler un amarrage classique (spit, plaquette, mousqueton) par une cordelette Dyneema, pourquoi ne pas utiliser de noeuds plus facilement réglables, à savoir prendre au lasso la plaquette du haut et réaliser un noeud de cabestan sur le mousqueton du bas »
L’auteur préconise donc un nœud (cabestan), en l’occurrence sans butée, dont à ma connaissance on a pas d’essais quantifiés sur sa résistance en Dyneema. De plus, sous charge, c’est un nœud qui plus que beaucoup d’autres glisse corde contre corde, ce qui semble assez défavorable quand on connaît le point de fusion très bas du Dyneema. Surprenant donc !
Article 5 : « Le problème n’est pas qu’un noeud de fermeture glisse, c’est qu’il glisse suffisamment pour que les brins s’échappent s’il y a une rupture de ce qu’il double. Un noeud de tisserand simple, un noeud de chaise simple, non contre assurés, mais avec suffisamment de longueur de corde sortant du noeud, sont donc sûrs. »
Cette affirmation fait froid dans le dos, comment évaluer la limite à ne pas dépasser ? C’est si facile de faire un nœud de butée…
Dans la longue conclusion, que pensez vous de sa méthode de calcul avec les paramètres suivants ?
« les spéléologues du Vercors, de l’Ariège ../.. totalisent plus d’un million d’engagements de Dyneema en brin simple et avec noeud en fixe (dix ans d’utilisation, 16 groupes de 4 spéléologues par course qui font 20 courses par an, 40 amarrages par course). »
Je doit être une quiche en math, car je ne capte pas comment le nombre de spéléos (4) intervient dans le calcul ?
Plus loin : « Toutes les cordelettes employées en simple pour doubler des spits ont résisté à la rupture des spits. »
Whaowww, donc ils font tellement de spéléo qu’ils arrivent à arracher des spits. On en entend pas souvent parler, on nous cacherait des choses ?…
Et encore : « La seule rupture de la gaine d’une Dyneema constatée a eu lieu lors d’une manifestation où la Dyneema servait d’amarrage principal d’une tyrolienne qui a vu passer un public important tout au long du week-end. La Dyneema était en simple autour d’un pilier en béton brut de section rectangulaire. Le frottement sur l’angle a eu raison de la gaine au bout des deux jours d’activité ; et seulement de la gaine, il restait encore l’âme. »
BRRRR ! encore froid dans le dos ! Quand on affirme qu’en brin simple la résistance du Dyneema et d’environ 500 kg (au diable les Newtons), tendre une tyro (pour publique !) en brin simple est surprenant, quand on connait les valeurs en début de tension (600 kg environ) et en progression (220 kg pour une personne de 80 kg). Je vous laisse le soin de calculer la marge de manœuvre, autrement dit le coef de sécurité…
Je ne sais plus où, l’auteur faisant un peu l’apologie du brin simple et de la simplicité, propose paradoxalement et clairement que l’on peu doubler un dispositif en brin simple ! Bonjour la simplicité et la clarté de l’amarrage ! Essayez donc de mettre (dans la plaquette du haut) deux nœuds coulants (en fait le nœud ne se serre pas, il est en butée contre la plaquette), et 2 cabestans dans le mousqueton du bas ! Ou plus simple, remonter à la plaquette du haut avec le rabe et refaire un nœud de chaise ! Où est le gain de temps par rapport à un double tisseran avec buté, qui lui sera limpide comme de l’eau de roche.
Etc...
A vos claviers
Etrange cet article proposé dans un univers dédié au canyon.
Ok, on l’aura compris, il est là pour éclairer un peu plus les potentiels utilisateurs du Dyneema en canyon et disciplines associées. Mais le canyoniste basique aura quand même du mal à suivre les raisonnements techniques propre à la spéléo, et aura donc un regard moins ou peu critique.
Denis Langlois est un spéléo sans doute d’un très haut niveau, néanmoins, dans ses affirmations, je constate pas mal de petits voir gros détails qui me paraissent parfois contestables ou du moins qui me titillent un peu.
Je constate aussi que personne n’a « commenté » ce sujet, mis à part le débat sur le Dyneema en assurance escalade.
Donc, en toute humilité, je voulais lancer un mini débat en reprenant quelques uns des points de l’article qui me chagrinent, une critique de la critique en quelque sorte ! Ce débat n’a peut être pas sa place ici, peut être et sans doute a-t-il été déjà lancé ailleurs sur des forums ou listes spéléo, mais bon, à défaut de neige pour skater et les canyons et cavités du secteur étant en méga crue ;o)
Il s’adresse plus particulièrement aux forumistes spéléos ou ayant une bonne vue de l’activité d’équipement propre à la spéléo, et qui ne rechignent pas à se torturer les neurones un dernière fois avant 2010… Au préalable, lire aussi l’article de base du GET de la FFS ci dessous :
http://ecole-francaise-de-speleologie.c ... ma/dyn.htm
Exemple : Dans l’article 2 nous lisons : L’article fait référence à un amarrage doublé par une cordelette Dyneema non tendue et à un spéléologue utilisant son descendeur, avec clef, juste contre le noeud d’amarrage. Le fait qu’il y ait un blocage sur le descendeur et que la cordelette Dyneema ne soit pas tendue, constitue déjà deux situations anormales, l’une du point de vue de la progression, l’autre du point de vue de l’équipement. »

Mais encore, qui peut me « décrypter » ce méli-mélo pour moi incohérent et incompréhensible : « Admettons que ces règles soient enfreintes : s’il s’agit d’un fractionnement, il a été mis en place pour se positionner dans une section confortable de la galerie ou se protéger de quelque chose à venir : si cela frottait plus haut, était dangereux plus haut, ce fractionnement aurait été positionné avant. Donc, si le ou les amarrages qui le constituent cassent quand on est juste en dessous, on se retrouvera simplement suspendu à la corde sans avoir d’autre problème. » ?
Plus loin, article 3 : « Si malgré tout la seule solution est de doubler un amarrage classique (spit, plaquette, mousqueton) par une cordelette Dyneema, pourquoi ne pas utiliser de noeuds plus facilement réglables, à savoir prendre au lasso la plaquette du haut et réaliser un noeud de cabestan sur le mousqueton du bas »

Article 5 : « Le problème n’est pas qu’un noeud de fermeture glisse, c’est qu’il glisse suffisamment pour que les brins s’échappent s’il y a une rupture de ce qu’il double. Un noeud de tisserand simple, un noeud de chaise simple, non contre assurés, mais avec suffisamment de longueur de corde sortant du noeud, sont donc sûrs. »

Dans la longue conclusion, que pensez vous de sa méthode de calcul avec les paramètres suivants ?
« les spéléologues du Vercors, de l’Ariège ../.. totalisent plus d’un million d’engagements de Dyneema en brin simple et avec noeud en fixe (dix ans d’utilisation, 16 groupes de 4 spéléologues par course qui font 20 courses par an, 40 amarrages par course). »
Je doit être une quiche en math, car je ne capte pas comment le nombre de spéléos (4) intervient dans le calcul ?
Plus loin : « Toutes les cordelettes employées en simple pour doubler des spits ont résisté à la rupture des spits. »

Et encore : « La seule rupture de la gaine d’une Dyneema constatée a eu lieu lors d’une manifestation où la Dyneema servait d’amarrage principal d’une tyrolienne qui a vu passer un public important tout au long du week-end. La Dyneema était en simple autour d’un pilier en béton brut de section rectangulaire. Le frottement sur l’angle a eu raison de la gaine au bout des deux jours d’activité ; et seulement de la gaine, il restait encore l’âme. »

Je ne sais plus où, l’auteur faisant un peu l’apologie du brin simple et de la simplicité, propose paradoxalement et clairement que l’on peu doubler un dispositif en brin simple ! Bonjour la simplicité et la clarté de l’amarrage ! Essayez donc de mettre (dans la plaquette du haut) deux nœuds coulants (en fait le nœud ne se serre pas, il est en butée contre la plaquette), et 2 cabestans dans le mousqueton du bas ! Ou plus simple, remonter à la plaquette du haut avec le rabe et refaire un nœud de chaise ! Où est le gain de temps par rapport à un double tisseran avec buté, qui lui sera limpide comme de l’eau de roche.
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Plus c'est haut, plus c'est Chaud !
- fiumicicoli
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euh il me semble que c'est plutot 1,2t (12kN) sur un brin (la beal 5mm)Dom 39 a écrit :en brin simple la résistance du Dyneema et d’environ 500 kg (au diable les Newtons)
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- Dom 39
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Effectivement c'est très faible et surprenant, mais c'est le chiffre annoncé dans l'article de D. Langlois et qui est sans doute très près de la vérité.fiumicicoli a écrit :euh il me semble que c'est plutot 1,2t (12kN) sur un brin (la beal 5mm)Dom 39 a écrit :en brin simple la résistance du Dyneema et d’environ 500 kg (au diable les Newtons)
Si on relit l'article du GET, extrait :
"Le revendeur indique une résistance nominale de 1200 daN sur un brin, non noué, et 1400 daN en anneau fermé. La résistance que nous avons mesurée est de 900 daN sur un brin. La résistance en anneau fermé dépend du noeud de fermeture. Elle est de l'ordre de 1200 daN."
On retient que le chiffre de 900 daN est annoncé, mais c'est une résistance SANS nœud



Perso, je trouve un peu léger de doubler des amarrages avec une résistance aussi basse

Plus c'est haut, plus c'est Chaud !
- Laurent D'Ainmuràl'autre
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Je prétend pas avoir une quelconque compétence en spéléo, mais il me semble que le seul argument en faveur d'une résistance à 500daN reliant 2 points en pur statique c'est la certitude de l'absence de choc en cas de rupture du point du bas.Dom 39 a écrit :Donc avec nœud ça doit faire dans les 500 daN
![]()
Perso, je trouve un peu léger de doubler des amarrages avec une résistance aussi basse
Voyons voyons, uns personne de 75Kg qui tombe de 0,2m exercera une force de choc de ... houla, la formule théorique de calcul dit que si le module d'élasticité E tend vers l'infini (du pur statique quoi), alors la force de choc tend également vers l'infini !

Bon, dans la réalité, le corps humain est assez déformable (ballant des bras et des jambe, colonne vertébrale,...) mais impossible à modéliser.
La notion de totale absence de choc est elle totalement rentrée dans les meurs en spéléo ? (Y compris chez les non-instructeurs spéléos)
Si la réponse est oui, ça me parait pas déconnant (y'aura pas de choc, point barre). 500daN c'est plus que les 74daN de poids de notre spéléologue.

Si la réponse est non, ben... ça craint...

Dernière modification par Laurent D'Ainmuràl'autre le jeu. 31 déc. 2009 18:58, modifié 1 fois.
bonne année !
Globalement, je trouve que l'approche Langlois est pragmatique, mais qu'elle nécessiterait quelques tests pour valider. Je pense que l'auteur reproche surtout au 1er article de ne pas avoir mené ce type de test avant de conclure sur le tisserand double...
Pour l'usure sur 1 seul brin avec tyro, rien ne dit que l'amarrage, n'était pas doublé ou triplé par ailleurs, le premier effort portant sur ce seul brin...
ok, pas de précisions sur des tests cab avec dyneema. Par contre, ton histoire corde sur corde, c'est comme une descente au demi-cab, ce n'est jamais le même endroit qui frotte, donc ça tombe.Dom 39 a écrit :L’auteur préconise donc un nœud (cabestan), en l’occurrence sans butée, dont à ma connaissance on a pas d’essais quantifiés sur sa résistance en Dyneema. De plus, sous charge, c’est un nœud qui plus que beaucoup d’autres glisse corde contre corde, ce qui semble assez défavorable quand on connaît le point de fusion très bas du Dyneema. Surprenant donc !
L'auteur aurait peut etre dû parler de passages de spléologues sur ce type d'amarrageDom 39 a écrit :Dans la longue conclusion, que pensez vous de sa méthode de calcul avec les paramètres suivants ?
« les spéléologues du Vercors, de l’Ariège ../.. totalisent plus d’un million d’engagements de Dyneema en brin simple et avec noeud en fixe (dix ans d’utilisation, 16 groupes de 4 spéléologues par course qui font 20 courses par an, 40 amarrages par course). »
Je doit être une quiche en math, car je ne capte pas comment le nombre de spéléos (4) intervient dans le calcul ?
pas d'accord avec l'approche tisserand double, pour moi beaucoup plus compliquée que l'approche Langlois, qui se fait avec des noeuds connus et très facile à faire. Ensuite, l'histoire des brins simples dyneema : il y a une répartition des charges entre les 2 brins, pour peu que l'angle soit inferieur à 120deg, les forces admissibles seront plus grandes. En cas de rupture d'1 point, il n'y a pas de choc sur l'autre car pendule.Dom 39 a écrit :Plus loin: « Toutes les cordelettes employées en simple pour doubler des spits ont résisté à la rupture des spits. »
Whaowww, donc ils font tellement de spéléo qu’ils arrivent à arracher des spits. On en entend pas souvent parler, on nous cacherait des choses ?…
Et encore : « La seule rupture de la gaine d’une Dyneema constatée a eu lieu lors d’une manifestation où la Dyneema servait d’amarrage principal d’une tyrolienne qui a vu passer un public important tout au long du week-end. La Dyneema était en simple autour d’un pilier en béton brut de section rectangulaire. Le frottement sur l’angle a eu raison de la gaine au bout des deux jours d’activité ; et seulement de la gaine, il restait encore l’âme. »
BRRRR ! encore froid dans le dos ! Quand on affirme qu’en brin simple la résistance du Dyneema et d’environ 500 kg (au diable les Newtons), tendre une tyro (pour publique !) en brin simple est surprenant, quand on connait les valeurs en début de tension (600 kg environ) et en progression (220 kg pour une personne de 80 kg). Je vous laisse le soin de calculer la marge de manœuvre, autrement dit le coef de sécurité…
Je ne sais plus où, l’auteur faisant un peu l’apologie du brin simple et de la simplicité, propose paradoxalement et clairement que l’on peu doubler un dispositif en brin simple ! Bonjour la simplicité et la clarté de l’amarrage ! Essayez donc de mettre (dans la plaquette du haut) deux nœuds coulants (en fait le nœud ne se serre pas, il est en butée contre la plaquette), et 2 cabestans dans le mousqueton du bas ! Ou plus simple, remonter à la plaquette du haut avec le rabe et refaire un nœud de chaise ! Où est le gain de temps par rapport à un double tisseran avec buté, qui lui sera limpide comme de l’eau de roche.
Globalement, je trouve que l'approche Langlois est pragmatique, mais qu'elle nécessiterait quelques tests pour valider. Je pense que l'auteur reproche surtout au 1er article de ne pas avoir mené ce type de test avant de conclure sur le tisserand double...
Pour l'usure sur 1 seul brin avec tyro, rien ne dit que l'amarrage, n'était pas doublé ou triplé par ailleurs, le premier effort portant sur ce seul brin...
Dernière modification par yelsub le sam. 02 janv. 2010 10:42, modifié 1 fois.
si tu as peur, n'y va pas / si tu y vas, n'aie pas peur !
http://yelsub1.free.fr/canyons/italie
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- TY SAUNIER
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Résistance ou pas... (j'ai pas vos compétence de calcul théorique):
le problême est que lorsque l'on balance un gros canyoneur de 100 Kg de trés haut... ça péte pas
mais il se fait mal au dos
Lorsque tu attache une grappe de canyonneur et que tu les pousse dans la cascade avec un bon facteur (si si on là fait
): Ca péte pas
Si nous avons fait le choix de faire paraitre cet article:
1. c'est parce que certains avait décidé qu'il ne fallait pas qu'on le lise!!! et que nous on est des sales gamins!
2. c'est aussi pour dire que le "ça péte comme du verre", les "calculs théoriques" et les "résistances indiqués" ne corresponde pas au "terrain".
Depuis "certains" nous dise que des tests et des mesures appliqué aux utilisation canyon on été réalisé depuis pas mal de temps: nous les attendons avec impatience et espérons que personne ne se tuerra d'ici là.
le problême est que lorsque l'on balance un gros canyoneur de 100 Kg de trés haut... ça péte pas

mais il se fait mal au dos

Lorsque tu attache une grappe de canyonneur et que tu les pousse dans la cascade avec un bon facteur (si si on là fait

Si nous avons fait le choix de faire paraitre cet article:
1. c'est parce que certains avait décidé qu'il ne fallait pas qu'on le lise!!! et que nous on est des sales gamins!
2. c'est aussi pour dire que le "ça péte comme du verre", les "calculs théoriques" et les "résistances indiqués" ne corresponde pas au "terrain".
Depuis "certains" nous dise que des tests et des mesures appliqué aux utilisation canyon on été réalisé depuis pas mal de temps: nous les attendons avec impatience et espérons que personne ne se tuerra d'ici là.
- Laurent D'Ainmuràl'autre
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En fait je suis même plus proche de 110KgTY SAUNIER a écrit :le problême est que lorsque l'on balance un gros canyoneur de 100 Kg de trés haut... ça péte pasmais il se fait mal au dos

J'ai relu les article et je ne crois pas qu'il y ait d'opposition entre "calculs théoriques / résistances indiquées" et "terrain" mais plutôt "marge arbitraire sur les calculs" et "terrain", cette marge ne se justifiant que si on prévoit qu'il y ait des possibilités de chute, y compris de quelque centimètre, donc de choc.TY SAUNIER a écrit :2. c'est aussi pour dire que le "ça péte comme du verre", les "calculs théoriques" et les "résistances indiqués" ne corresponde pas au "terrain".
Denis LANGLOIS rapporte une tonne d'expérience sans problème à utiliser la dyneema, avec les précaution anti-choc d'usage, utilisation à simple notamment. Il n'y avait probablement jamais de choc dans ces expériences. S'il n'y a pas de choc, y'a pas de problème. Avec une bonne formation pour éviter les chocs lorsqu'on équipe, il me semble qu'il n'y'a rien de délirant à se contenter d'une résistance théorique minimale de 500daN.
A part ça, en espérant que la question n'a pas été abordé, A-t-on un retour des spéléo ou autre sur le vieillissement de la dynema. Comment réagit-elle avec le temps ? Les matériaux garde-t-il les mêmes qualité (a priori non (?) ) avec le temps est dans qu'elle mesure ?
Au cas où quelqu'un a des donnés sur cette question ?
Au cas où quelqu'un a des donnés sur cette question ?
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit



- Dom 39
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Salut StéphaneCaracal a écrit :A part ça, en espérant que la question n'a pas été abordé, A-t-on un retour des spéléo ou autre sur le vieillissement de la dynema. Comment réagit-elle avec le temps ? Les matériaux garde-t-il les mêmes qualité (a priori non (?) ) avec le temps est dans qu'elle mesure ?
Au cas où quelqu'un a des donnés sur cette question ?
Meilleur vœux à toutes et à tous !
Tu soulèves là un problème épineux : le vieillissement.
C'est à mon point de vue un des endroits où ça coince un peu dans la théorie des techniques légères. Ces techniques ont pour conséquence un abaissement drastique des coefficients de sécurité sur l'ensemble de la chaine de sécurité : mini mousquetons, cordes fines, dyneema, etc...
On vient de le dire, avec une bonne formation, une bonne expertise du rapport poids/encombrement/résistance/risque, les problèmes sont minimes, les retours d'expériences largement positifs.
Mais que ce passe t-il quand un des éléments de la chaine (et la je pense au Dyneema très peu étudié par rapport au polyamide) vieilli ? Si un brin de Dyneema en simple résistant à environ 500 daN voit sa résistance chuter de 20 ou 50 % (courant avec le polyamide), on peu dire que l'on court au carton dans un avenir assez proche...
Je voulais rebondir sur le cabestan dont Yelsub parlait. Sans doute en effet est il plus solide que je ne l'évoquais (fusion, pas fusion ?). Par contre, dans l'article de D. Langlois (article qui a une conclusion plus longue que le développement, il faut le souligner


500 daN... et même moins, c'est à dire pas grand chose si notre cordelette date un peu, ce qui doit être assez courant, tellement il est difficile d'identifier les lots à cause du diamètre mini mini (grande difficulté à réaliser des marquage de suivie, etc...). Dans le circuit, des cordelettes de 10 ans ou plus doivent encore se rencontrer.
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Plus c'est haut, plus c'est Chaud !
effectivement, c'est un point critique de la chaine, donc vraiment à tester. Je ne connais pas de tests à rupture dans cette config. Cela dit, vu l'épaisseur de la dyneema, il y a la place de faire 2 cabestans successifs sur le même mousqueton avec une queue de vache en sécurité accrochée dans le mousqueton pour s'affranchir du glissement. Tests à faire également...Dom 39 a écrit :où ça coince (pour moi !), c'est qu'au niveau du mousqueton, on a un noeud unique (en l'occurrence un cabestan...
si tu as peur, n'y va pas / si tu y vas, n'aie pas peur !
http://yelsub1.free.fr/canyons/italie
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- TY SAUNIER
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Ticolas a écrit :![]()
c'est complètement incompréhensible, et franchement décalé par rapport à notre activité!!!!
mais bon, ça fait parler....la preuve!!!!

Salut Ticolas,
Je me permet à ce niveau de témoigner en tant que "revendeur" de matos...
les achats de dyneema (souvent en grande longueur) augmente de façon exponentielle, et bien que ces ventes soit il est vrai sans aucunne mesure comparable longueur de corde "classique" vendu, elles correspondent à des pratiques: c'est des technique légéres, celle du haut niveau, celle des expé (sur notre dernière expé nous n'avions pas pris de dyneema et nous l'avons vraiment regretté) ....
Alors peut de chance de voir 30 groupe qui progresse avec de la dynnema dans maglia en juillet prochain, mais ce sujet et complétement en rapport avec notre activité...

enfin si savoir si ça va peter ou pas lorsque l'on est dessus est important

Dernière modification par TY SAUNIER le dim. 03 janv. 2010 07:35, modifié 1 fois.