L'hélicoptère et le feu ne font pas bon ménage
Publié : sam. 15 nov. 2014 12:02
Pour témoigner d'une connerie à ne pas faire.
Samedi dernier, nous avons eu un accident à la fin de Palomeras del Flumen (Aragon, Espagne). C'était gros débit + (1 m3/s).
D'ailleurs, je n'incite pas à le faire dans ces conditions car il y a des mouvements d'eau très dangereux.
Nous avions descendu le dernier rappel et les difficultés. Sur un petit ressaut, un ami s'est luxé l'épaule (c'était la 3° fois).
Nous l'avons amené un peu plus loin sur une corniche et une personne est parti chercher les secours (il restait 200 m de canyon sans difficulté et plus d'une heure de marche de retour mais la douleur était trop importante pour continuer).
Nous avons fait un feu pour se réchauffer et pour se signaler. J'ai aussi bien nettoyé la corniche des petites pierres en pensant au vent créé par l'hélico.
2 h30 plus tard l'hélico arrive à la tombée de la nuit. Je me met à couvert dans une grotte non loin du feu. L'hélico se rapproche et descend le filin pour hélitreuiller le blessé. Mon pote me dit de jeter le feu à l'eau mais il est trop tard. Les braises volent dans ma direction et je me réfugie au fond de la grotte avec une nuée ardente qui se jette sur moi. J'arrive à sortir peu après avec une belle peur mais sans blessure.
Heureusement que le vent n'était pas dans la direction du blessé qui ne pouvait pas trop bouger...
De plus, à un autre endroit (hors canyon), nous aurions mis le feu à l'environnement.
Conclusion : Hélico, attention au sur-accident.
Samedi dernier, nous avons eu un accident à la fin de Palomeras del Flumen (Aragon, Espagne). C'était gros débit + (1 m3/s).
D'ailleurs, je n'incite pas à le faire dans ces conditions car il y a des mouvements d'eau très dangereux.
Nous avions descendu le dernier rappel et les difficultés. Sur un petit ressaut, un ami s'est luxé l'épaule (c'était la 3° fois).
Nous l'avons amené un peu plus loin sur une corniche et une personne est parti chercher les secours (il restait 200 m de canyon sans difficulté et plus d'une heure de marche de retour mais la douleur était trop importante pour continuer).
Nous avons fait un feu pour se réchauffer et pour se signaler. J'ai aussi bien nettoyé la corniche des petites pierres en pensant au vent créé par l'hélico.
2 h30 plus tard l'hélico arrive à la tombée de la nuit. Je me met à couvert dans une grotte non loin du feu. L'hélico se rapproche et descend le filin pour hélitreuiller le blessé. Mon pote me dit de jeter le feu à l'eau mais il est trop tard. Les braises volent dans ma direction et je me réfugie au fond de la grotte avec une nuée ardente qui se jette sur moi. J'arrive à sortir peu après avec une belle peur mais sans blessure.
Heureusement que le vent n'était pas dans la direction du blessé qui ne pouvait pas trop bouger...
De plus, à un autre endroit (hors canyon), nous aurions mis le feu à l'environnement.
Conclusion : Hélico, attention au sur-accident.