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Bonjour à tous

Je pense que dans nos expériences d'aventure nous avons tous été plus ou moins directement confronté à des situation "de prise au piège" dues au coincement de notre matos ou d'une partie du corps. (perso c'est une de mes grandes peurs dans les situations de désescalade ou d'eaux vives)

Il va certainement être difficile d'établir "entre nous" une réalité précise de l'impact des différents types de chaussures sur le risque de coincement du pied. Ce qui n'empêche effectivement pas d'en causer, au moins pour échanger sur des retours d'expériences concrètes de ces situations de coincement

Par contre ce que je vois en lisant les retours d'expérience présentées, c'est que dans le cas d'une situation de détresse d'un équipier sous cascade causée par le coincement de la chaussure (mais ça pourrait être aussi du matos, type sangle) la solution de débrayer l'équipier tend à aggraver le problème.... Et que de ce fait la technique de débrayer n'est surtout pas la solution de tous les secours. D'où l'importance de la communication entre équipiers et pour celui qui équipe de savoir maitriser d'autres options telle que la remontée du coéquipier ou le secours direct avec balancier (que c'est bien tout ça mais qu'en sera t'il pour le dernier à descendre avec un débrayable du bas?) etc... ce qui relève de protocoles objectivables à appliquer pour ces situations de coincement
(plus qu'un manuel de techniques d'éjection de chaussure)

Et surtout, (et c'est là que je rejoins pleinement Guigui), conscientiser la progression et sa présence en canyon. (avec l'analyse des obstacles et le fait que chaque pratiquant doit être concentré à ce qu'il fait...) ce qui est un des grands enjeux du canyonnimse, pratique qui est souvent, pour notre plus grand plaisir, ludique et insouciante.

bonnes fêtes les petites loutres

grand sapin/(kiki) a écrit : ↑

dim. 24 déc. 2023 11:20

(que c'est bien tout ça mais qu'en sera t'il pour le dernier à descendre avec un débrayable du bas?)

L'avantage par rapport à l'intervention du haut c'est que tu a beaucoup plus de chance d'avoir un visuel direct sur la situation pour analyser ce qui se passe.

L'inconvénient...
C'est qu'une fois la situation analysé, dur d'intervenir.
Soit t'as une point fixe à dispo et tu peux envisager un mouflage.
Soit t'as assez de monde en bas pour le remonter juste à la force/poids des gens.

Une autre option, si le risque de coincement a été identifié à l'avance, c'est de faire un guider pour l'éliminer.
Mais dans tout les cas, ça fait de la manip.

Après, sans partir sur des procédure rigide, je pense qu'il faut que les pratiquant soit conscient des risques existant et aient une bonne boites à outils de technique à dispo, que ce soit pour éviter les risques ou pour intervenir en cas de problème.

Je ne pense pas que ce soit un problème de chaussure... un coinceur câblé n'adhère pas du tout et pourtant il faut parfois un décoinceur pour l'enlever. On enroberait le coinceur de caoutchouc qu'il serait tout aussi difficile à enlever (chiche ).
Le coupable est la forme particulière du rocher qui parfois coince la chaussure - pas de chance - et donc comme pour un coinceur pour la sortir il faut faire le mouvement inverse sauf que d'une part c'est bien difficile une fois celle-ci bien coincée, et d'autre part il y a l'eau qui vient compliquer les choses sans compter le stress liée à la situation...

Je me souvient d'une fois sur une désescalade anodine et sans danger la chaussure s'est bien coincée, et j'avais dû défaire le lacet pour enlever le pied - puis on à dû tirer à deux dessus pour l'extraire. Aucun risque on à juste rigolé... avec une pensée sur ce qui arriverait dans la même situation en version bien arrosée, brrr.
Je pense que le résultat à viser c'est de défaire la chaussure pour extraire le pied, voir couper les lacets ou la chaussure si ça urge...

le reste est une histoire de compétence, plus le groupe est formé et plus il y a de chances de se sortir d'une mauvaise situation.

Quelques plus qui peuvent aider à se sortir de cette situation : (liste non exhaustive)

• Si la personne coincée à un couteau pour couper les lacets voir la chaussure ça peut aider... si elle y arrive.
  S'il n'y a pas le visuel, un code sifflet pour dire de remonter la corde ce qui remettrait la victime la tête en haut (nous ont fait 5 coups pour remonter la corde, 4 coup c'est débrayable du bas).
  Précisément à toute fin utile je précise que pour remonter ultra rapidement quelqu'un sur un ou deux mètres, il suffit de relier votre pontet au huit en butée avec un mousquif et tirer fortement (petit balancier du relais).
  Possible aussi de descendre jusqu'au gars coincé.
  De fait la manip dépend de la situation (notamment si bien arrosé ou pas). Toute configuration à sa solution il faut s'adapter.

Mais pour me recentrer sur le sujet dans tous les cas la solution s'il y en a une sera à mon sens bien technique, la marque et pointure de la chaussure ne changeront pas grand chose je penses.


PS : Je chausse du 47. Est ce que j'ai plus de chances de me coincer les pieds qu'un 37 taille fillette??

Si je voulais demander à être récupéré vers le haut, ne devrais-je pas siffler quatre fois? N'y a-t-il aucun moyen "officiel" de demander un mouflage?

Il y a effectivement un code international qui prévoit cela :
4 coups : remonter la corde

Forcément, si c'est en anglais j'ai zappé les cours

Entre potes on était parti sur 5 coup pour remonter la corde car on a trouvé que 4 c'est bien trop prêt de 3 coups qui indique la manipe inverse... si le gars au relais compte mal et se met à débrayer alors qu'il faut remonter ça pourrait être catastrophique.
Et on a glissé du coup le débrayable du bas avec les 4 coups.
Et rajouté 2 coups tréééés long lorsque l'équipe du bas veut indiquer au dernier encore en haut que la manipe est finie au sol (ancrage sur arbre, rocher, chaîne humaine ou autre) lors d'un débrayage ou tyro du bas sans visuel - ça rassure considérablement ainsi la manipe est bien maitrisée.
Et pleins de coups répétés quand il y a un gros problème urgent... celui-là briefé ou pas tout le monde le comprendrais.
Le tout est que tout le monde parle le même langage dans le groupe, on s'adapte...

Et ben un canyon en Drago, Ca doit pas être drôle ....

C'est quoi ce délire ? Premier Avril en avance ?

Bonjour,

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