accident de canyoning - votre avis
Publié : jeu. 02 févr. 2006 17:59
Bonjour à toutes et à tous,
Ce message n'est pas une attaque en règle des guides ou autres. Toutefois, je souhaite mettre en avant qu'il existe au sein de cette corporation des brebis galeuses et que si vous déplorez que certaines personnes sans scrupules attaquent pour un oui ou pour un non les guides, il faut savoir que c'est un vrai parcours du combattant lorsque l'on est client quel'on se blesse gravement et que la responsabilité du guide est à mon sens évidente.
Voici ce qui m'est arrivée et je souhaiterai connaître votre opinion franche et sincère. J'ai effectué cet été avec ma soeur et deux amies une descente d'un canyon avec un guide moniteur d'état et tout le toutim (bref bardé de références rassurantes, ce qui était nécessaier car nous avions avec nous une enfant de 8 ans donc nous voulions un truc très cool avec un max de sécurité). Nous sommes arrivées au premier saut. Ma soeur s'est présentée la première, le guide lui a dit : fais un joli geste pour la caméra, tu peux même faire une bombe, vas y donne toi à fond. Ma soeur s'est contentée d'un saut classique de canyoning (elle sautait d'une hauteur très raisonnable : 2 mètres) en se bouchant le nez, prête à s'enfoncer dans la vasque pleine d'eau. Patatras, il n'y avait pas d'eau (entre 40 à 80 cm grand grand maximum). Elle s'est gravement fracturée le péroné, la maléole interne et arrachements des ligaments. D'après les secours, elle a eu de la chance de s'en sortir à si bon compte vu le manque d'eau. Le fond étant tapissé de marne, on ne pouvait voir la teneur en eau. Je tiens à préciser que le guide n'a à aucun moment vérifier la profondeur de la vasque, n'a pas sauté ou ne s'est pas immergé pour vérifier si rien n'encombrait ou si tout simplement il y avait assez d'eau. Le plus beau dans l'histoire, c'est qu'il ne voulait pas appelé les pompiers car il avait parapente à 18 h OO et que ça prendrait trop de temps. Il voulait la mettre sur son dos. Nous avons refuser. Les pompiers ont mis plus de 3 heures à dégager ma soeur. Devant les pompiers il a reconnu qu'il avait fait une erreur en ne vérifiant pas la vasque. Ce qui est merveilleux c'est que pour la déclaration d'accident à son assurance, il est venu nous voir et nous a expliqué qu'il ne pouvait pas endossé la responsabilité de l'accident (primes trop chères...) et que donc il considérait qu'il y avait 1 m 50 d'eau et qu'il avait sauté avant pour nous le montrer. Nous en sommes pas revenus de son culot.
Nous avons appelé le syndicat des guides pour savoir qu'elle était la marche à suivre au niveau dse assurances et là je vous jure que c'est vrai, le syndicat nous a texto répondu : on ne comprend pas votre appel, pourquoi voulez-vous contacter l'assurance de votre guide, vous avez eu un accident c'est le risque de ce type d'activité à vous d'assumer, le guide n'est pas là pour vérifier s'il y a de l'eau ou pas.
Je n'en suis toujours pas revenu. Quelle image pour la profession, c'est absolumment impensable. Résultat, nous ne sommes pas des procéduriers, on s'est dit la sécu prend en charge ma soeur, elle va récupérer son pied et puis ce sera qu'un mauvais souvenir. Malheureusement, cela fait 6 mois que ma soeur est arrêtée, elle a vu un spécialiste aujourd'hui qui lui a dit qu'elle avait eu un traumatisme extrêmement grave et qu'elle ne récupérerait jamais son pied. Bref, des séquelles à vie. Nous avons donc décidé de porter plainte car trop c'est trop. Dieu merci, le guide a filmé le saut et j'ai filmé les secours, ce qui permet de constater que le mètre cinquante d'eau est inexistant mais qu'il y a plutôt 40 cm de profondeur.
Toutefois, nous nous attendons à un parcours du combattant, eu égard au mépris à notre égard affiché à présent. Je comprends le corporatisme, mais défendre un guide avec des arguments tels que il est pas là pour vérifier l'état de la vasque et bien cela jette le discrédit sur ce métier. Je tiens à préciser que depuis nous avons appris que d'autres personnes s'étaient fracturées avec ce guide, qu'il avait la réputation d'être très téméraire (il a subi lui même plus de 30 fractures). Qu'il soit inconscient avec lui même cela le regarde, mais pas lorsqu'il a la charge de clients. Le syndicat attend quoi : un paralysé à vie ou un mort pour réagir ?
N'est-il pas un minimum pour un guide de vérifier s'il y a de l'eau ou pas avant de faire sauter des gens ?
Merci d'avoir eu la patience de lire ce long texte et j'attends impatiemment vos commentaires.
Ce message n'est pas une attaque en règle des guides ou autres. Toutefois, je souhaite mettre en avant qu'il existe au sein de cette corporation des brebis galeuses et que si vous déplorez que certaines personnes sans scrupules attaquent pour un oui ou pour un non les guides, il faut savoir que c'est un vrai parcours du combattant lorsque l'on est client quel'on se blesse gravement et que la responsabilité du guide est à mon sens évidente.
Voici ce qui m'est arrivée et je souhaiterai connaître votre opinion franche et sincère. J'ai effectué cet été avec ma soeur et deux amies une descente d'un canyon avec un guide moniteur d'état et tout le toutim (bref bardé de références rassurantes, ce qui était nécessaier car nous avions avec nous une enfant de 8 ans donc nous voulions un truc très cool avec un max de sécurité). Nous sommes arrivées au premier saut. Ma soeur s'est présentée la première, le guide lui a dit : fais un joli geste pour la caméra, tu peux même faire une bombe, vas y donne toi à fond. Ma soeur s'est contentée d'un saut classique de canyoning (elle sautait d'une hauteur très raisonnable : 2 mètres) en se bouchant le nez, prête à s'enfoncer dans la vasque pleine d'eau. Patatras, il n'y avait pas d'eau (entre 40 à 80 cm grand grand maximum). Elle s'est gravement fracturée le péroné, la maléole interne et arrachements des ligaments. D'après les secours, elle a eu de la chance de s'en sortir à si bon compte vu le manque d'eau. Le fond étant tapissé de marne, on ne pouvait voir la teneur en eau. Je tiens à préciser que le guide n'a à aucun moment vérifier la profondeur de la vasque, n'a pas sauté ou ne s'est pas immergé pour vérifier si rien n'encombrait ou si tout simplement il y avait assez d'eau. Le plus beau dans l'histoire, c'est qu'il ne voulait pas appelé les pompiers car il avait parapente à 18 h OO et que ça prendrait trop de temps. Il voulait la mettre sur son dos. Nous avons refuser. Les pompiers ont mis plus de 3 heures à dégager ma soeur. Devant les pompiers il a reconnu qu'il avait fait une erreur en ne vérifiant pas la vasque. Ce qui est merveilleux c'est que pour la déclaration d'accident à son assurance, il est venu nous voir et nous a expliqué qu'il ne pouvait pas endossé la responsabilité de l'accident (primes trop chères...) et que donc il considérait qu'il y avait 1 m 50 d'eau et qu'il avait sauté avant pour nous le montrer. Nous en sommes pas revenus de son culot.
Nous avons appelé le syndicat des guides pour savoir qu'elle était la marche à suivre au niveau dse assurances et là je vous jure que c'est vrai, le syndicat nous a texto répondu : on ne comprend pas votre appel, pourquoi voulez-vous contacter l'assurance de votre guide, vous avez eu un accident c'est le risque de ce type d'activité à vous d'assumer, le guide n'est pas là pour vérifier s'il y a de l'eau ou pas.
Je n'en suis toujours pas revenu. Quelle image pour la profession, c'est absolumment impensable. Résultat, nous ne sommes pas des procéduriers, on s'est dit la sécu prend en charge ma soeur, elle va récupérer son pied et puis ce sera qu'un mauvais souvenir. Malheureusement, cela fait 6 mois que ma soeur est arrêtée, elle a vu un spécialiste aujourd'hui qui lui a dit qu'elle avait eu un traumatisme extrêmement grave et qu'elle ne récupérerait jamais son pied. Bref, des séquelles à vie. Nous avons donc décidé de porter plainte car trop c'est trop. Dieu merci, le guide a filmé le saut et j'ai filmé les secours, ce qui permet de constater que le mètre cinquante d'eau est inexistant mais qu'il y a plutôt 40 cm de profondeur.
Toutefois, nous nous attendons à un parcours du combattant, eu égard au mépris à notre égard affiché à présent. Je comprends le corporatisme, mais défendre un guide avec des arguments tels que il est pas là pour vérifier l'état de la vasque et bien cela jette le discrédit sur ce métier. Je tiens à préciser que depuis nous avons appris que d'autres personnes s'étaient fracturées avec ce guide, qu'il avait la réputation d'être très téméraire (il a subi lui même plus de 30 fractures). Qu'il soit inconscient avec lui même cela le regarde, mais pas lorsqu'il a la charge de clients. Le syndicat attend quoi : un paralysé à vie ou un mort pour réagir ?
N'est-il pas un minimum pour un guide de vérifier s'il y a de l'eau ou pas avant de faire sauter des gens ?
Merci d'avoir eu la patience de lire ce long texte et j'attends impatiemment vos commentaires.