Ben merde alors!
Moi qui pensais prendre une volée de bois vert de la part d'un grand nombre de canyoneurs... C'est pas possible,
merci Olivier mais t'es trop gentil!
En fait j'attendait pour voir si ça mordait un peu, mais le sujet ne doit interesser que les gens concernés, càd pas bcp de monde.
je redeviens sérieux: je précise que je suis moi-même BE escalade.
1/ je pense, effectivement, que de la même manière qu'on demande à un futur BE escalade ou spéléo de savoir nager (l'UF canyon étant obligatoire) il est complètement débile de demander à celui qui veut encadrer du canyon de passer du 7a ou de faire je ne sais quelle prouesse en spéléo.
2/ partant de ce constat, je trouve normal qu'un diplôme professionnel canyon existe.
3/ le problème c'est:
- l
'accès à la formation sur la base de
quels prérequis?
-
les contenus de formation: c'est là où à mon avis le bas va blesser. Parce que si nos formations sont alignées sur celles des hollandais par exemple, je crois qu'il y a du soucis à se faire (pour les consommateurs). Je parle des hollandais parce que je les vois travailler, heureusement que c'est l'été et qu'il ny a pas bcp d'eau...
-
les jury: ils doivent être mixtes: Etat, syndicats professionnels, PGHM (si vous en voyez d'autres, à part les fédés qui n'ont rien à y faire)
4/ ensuite le niveau du diplôme, on s'en tape. Qu'on l'appelle brevet professionnel de niveau 4 ou 5, ou alors brevet d'état du 1er ou du 50ème degré, bla bla bla...

Cela restera une cocurrence supplémentaire pour ceux qui exercent.
Hé bien, voyez-vous, je pense que c'est excellent qu'il y ait de la concurrence, parce que ça va m'obliger à être meilleurs et à le faire savoir à mes futurs clients. A une condition, toutefois, c'est que le niveau de formation soit inscrit obligatoirement sur tous les supports de communication ( prospectus, affiches, sites internet etc...)Hé oui si j'ai bien retenu mes leçons de libéralisme:
un marché où reigne la concurrence entre les entreprises avec, en face, des consommateurs parfaitement informés. Et ça il faudra que ce soit écrit dans un texte (je pense qu'il sont suffisamment nombreux à Bruxelle pour trouver un volontaire)
A moins que cet hiver, j'aille monter ma boîte en Roumanie où je recrute une dizaine d'esclaves, et, dès le printemps je reviens et je casse le marché, avant de me faire moi-même casser par mes ex-collègues, mais chut... faut pas le dire c'est Européennement incorrect et puis surtout ça plaît pas à tout le monde les menaces physiques, on est plus tolérant pour les menaces économiques.
