Ethique et toc.
Publié : jeu. 03 juin 2004 12:20
De nombreux messages et sujets dans le forum apparaissent parlant de problèmes de cohabitation avec les riverains, d'interdits, etc...
Ces problèmes rencontrés réduisent le champ de pratique.
Je constate d'autre part, en tant que canyonneur mais aussi en tant que baigneur avec ma femme, qu'il devient difficile de trouver des endroits tranquilles, ce qui n'était pas le cas il y a 10 ans.
Je comprends les souci des riverains : bruit, dégradations, parking sauvage et génant, vols (de fruits dans les vergers par exemple).
La vue de hordes carillonantes déplait au gens du cru (il sont pas comme nous, cré bon gu) qui seront toujours soutenus par les pouvoirs publics, surtout dans les petites communes ou tout le monde se connait.
Le beuglement de certains pratiquants qui ne peuvent sauter ou prendre un toboggan sans hurler m'insupporte.
Se faire marcher dessus ou sur sa serviette, arroser au passage par des groupes trop nombreux (8, 10 voire 20 personnes) est plus que pénible.
Voir des B.E. ne pas donner les consignes de discrétion élémentaire et faire les cadors en sautant de 10 m dans des vasques, applaudis par les gens qu'ils font payer relève davantage du cirque que de l'encadrement en sécurité.
Donc, pour en finir, je pense qu'il faut aujourd'hui, faire quelquechose avant que les interdictions fleurissent encore davantage.
Il faut, je crois :
- Limiter le nombre de personnes (celà se fait dans certains canyons : raton...). Cependant celà soulève le problème de la rémunération des B.E..
En tant que pratiquant FFS je préfère les petits groupes (3 ou 4 c'est l'idéal, la colonie de vacances, c'est pour les autres, et comme disait Brassens "Quand on est plus de 4, on est une bande de cons").
- Dans les divers cursus de formation, insister sur le SILENCE et la DISCRETION avec le voisinage.- S'interdire les sauts dès qu'il y a du monde en bas des vasques.
- Ne pas braver les interdits de propriétés et autres chemins d'accès quitte à rallonger les marches.
- Ne pas passer devants les habitations en tenue (je l'ai vu faire à Moustier Ste Marie : traversée de tout le village touristique en combi !!! à la sortie du Riou. C'est nul et en plus pas pratique.)
- Se garer sans géner et loin des habitations.
- Je ne parlerai même pas des vols, dégradations, pollution et autres excréments...
La difficulté est de mettre en place un code de bonne conduite
Plusieurs volets rentrent en jeu :
- La formation (FFME, FFS ...)
- La répression : difficile dans ces lieux. La solution prise par les pouvoirs publics est en général l'interdiction. Il faut discuter de chaque canyon au cas par cas avec les pouvoirs et les riverains. Par exemple pour le Tapoul, la commune a mis en place un parking payant. C'est pas génial, mais c'est mieux qu'un interdit. C'est donc à chacun de nous, avec sa fédé ou son club d'agir dès qu'un problème est soulevé.
- Le civisme : Aïe, dur, dur. Les bonnes manières se perdent.
- L'information : par les clubs, les fédés, les pratiquants réguliers qui emmennent comme moi des potes qui n'en ont jamais fait, les B.E.
Ma conclusion est une question :
Comment mettre en place des structures diverses pour que ceci soit réalisé et ne reste pas à l'état de bonnes paroles.
Ces problèmes rencontrés réduisent le champ de pratique.
Je constate d'autre part, en tant que canyonneur mais aussi en tant que baigneur avec ma femme, qu'il devient difficile de trouver des endroits tranquilles, ce qui n'était pas le cas il y a 10 ans.
Je comprends les souci des riverains : bruit, dégradations, parking sauvage et génant, vols (de fruits dans les vergers par exemple).
La vue de hordes carillonantes déplait au gens du cru (il sont pas comme nous, cré bon gu) qui seront toujours soutenus par les pouvoirs publics, surtout dans les petites communes ou tout le monde se connait.
Le beuglement de certains pratiquants qui ne peuvent sauter ou prendre un toboggan sans hurler m'insupporte.
Se faire marcher dessus ou sur sa serviette, arroser au passage par des groupes trop nombreux (8, 10 voire 20 personnes) est plus que pénible.
Voir des B.E. ne pas donner les consignes de discrétion élémentaire et faire les cadors en sautant de 10 m dans des vasques, applaudis par les gens qu'ils font payer relève davantage du cirque que de l'encadrement en sécurité.
Donc, pour en finir, je pense qu'il faut aujourd'hui, faire quelquechose avant que les interdictions fleurissent encore davantage.
Il faut, je crois :
- Limiter le nombre de personnes (celà se fait dans certains canyons : raton...). Cependant celà soulève le problème de la rémunération des B.E..
En tant que pratiquant FFS je préfère les petits groupes (3 ou 4 c'est l'idéal, la colonie de vacances, c'est pour les autres, et comme disait Brassens "Quand on est plus de 4, on est une bande de cons").
- Dans les divers cursus de formation, insister sur le SILENCE et la DISCRETION avec le voisinage.- S'interdire les sauts dès qu'il y a du monde en bas des vasques.
- Ne pas braver les interdits de propriétés et autres chemins d'accès quitte à rallonger les marches.
- Ne pas passer devants les habitations en tenue (je l'ai vu faire à Moustier Ste Marie : traversée de tout le village touristique en combi !!! à la sortie du Riou. C'est nul et en plus pas pratique.)
- Se garer sans géner et loin des habitations.
- Je ne parlerai même pas des vols, dégradations, pollution et autres excréments...
La difficulté est de mettre en place un code de bonne conduite
Plusieurs volets rentrent en jeu :
- La formation (FFME, FFS ...)
- La répression : difficile dans ces lieux. La solution prise par les pouvoirs publics est en général l'interdiction. Il faut discuter de chaque canyon au cas par cas avec les pouvoirs et les riverains. Par exemple pour le Tapoul, la commune a mis en place un parking payant. C'est pas génial, mais c'est mieux qu'un interdit. C'est donc à chacun de nous, avec sa fédé ou son club d'agir dès qu'un problème est soulevé.
- Le civisme : Aïe, dur, dur. Les bonnes manières se perdent.
- L'information : par les clubs, les fédés, les pratiquants réguliers qui emmennent comme moi des potes qui n'en ont jamais fait, les B.E.
Ma conclusion est une question :
Comment mettre en place des structures diverses pour que ceci soit réalisé et ne reste pas à l'état de bonnes paroles.