Aiglun : Surréaction ou prévention ?
Publié : mar. 26 août 2008 02:04
Un petit résumé de la journée "Aiglunesque" pour que vous me donniez votre avis d'experts
Arrivée sur le parking d'Aiglun (H de l'hélico) vers midi : près de notre première voiture (nous nous apprêtions à faire la navette pour Salagriffon) un minibus de la Drome avec des adolescents (6 ou 7 je ne sais plus) et un adulte qui préparent leurs affaires de canyon et qui allaient selon toute vraissemblance faire la marche d'approche sans navette.
13h30 : après navette, marche d'approche depuis le parking de salagriffon, et picnic au bord du Canyon nous descendons.
16h30 : fin du canyon, déséquipement, farniente dans les dernières vasques agréables nous entamons la petite marche de retour vers 17h00 alors que le temps se gate sérieusement. Là nous avons eu une pensée inquiète pour le groupe d'ado et leur accompagnateur en se disant qu'il serait judicieux qu'il sorte de là.
17h15 : il commence à nous tomber le ciel sur la tête : orage, éclair, grêle et pluie battante. A l'arrivée à Aiglun le minibus est toujours là. Nous attendons un peu puis nous reprenons la voiture et décidons d'aller voir au pont s'ils ne seraient pas en train de sortir. Visiblité zéro quant au débit mais pas de groupe à l'horizon.
17h45 : On se dit qu'il serait peut être judicieux de prévenir qui de droit que nous ne fermons par la marche du canyon ce jour et que potentiellement vu l'orage ça pourrait se compliquer pour le petit groupe croisé au départ. Ce que nous faisons. Un coup de fil au PGHM avec les précautions d'usage (sachez que derrière nous ... blablabla .... pas d'inquiétude mais vu l'orage .... blablabla ... peut être surveiller sait-on jamais .... blablabla )
18h30 : à Salagriffon pour récupérer la deuxième voiture, toujours le ciel qui nous tombe sur la tête, coup de fil du PGHM de Digne (Saint Sauveur leur avait semble-t-il transféré l'appel) disant qu'ils vont faire une reco d'hélico et si besoin les sortir de là avant la nuit (je cite).
Là je me suis sentie un peu péteuse. Comment dire .... faire sortir l'hélico sans certitude d'une catastrophe imminente, même sous pluie battante, et ne connaissant pas le temps de réaction "crue" pour Aiglun (dur à évaluer) .... le gentil môssieur au bout du fil a eu beau me dire que j'avais bien fait d'appeler et qu'il vallait mieux prévenir que guérir, j'étais plus très droite dans mes five ten.
19h15 : nous croisons le Grimp à Roquesteron qui se rend à la clue d'Aiglun (d'autres gentils messieurs, très gentils même de nous répondre vu que nous venions de leur emboutir, et pas qu'un peu, le véhicule d'intervention après un dérapage incontrolé
)
Alors je me dis à posteriori, le PGHM, le GRIMP, tout le monde qui court vers Aiglun parce que la pluie m'a faite m'inquiéter pour ce groupe (le fait que ce soit des ado aussi y est pour beaucoup) et même si j'y ai mis les formes "non-alarmistes" et plutôt "préventives", n'était-ce pas exagéré ? Qu'auriez-vous fait vous qui connaissez sans doute beaucoup mieux que moi le temps de réaction-crue de ce canyon ? Y avait-il une autre possibilité d'avertir sans déclencher tout le branle bas de combat sachant que je ne me sentirais pas mieux si j'étais tout bonnement rentrée chez moi sans prévenir personne ?

Arrivée sur le parking d'Aiglun (H de l'hélico) vers midi : près de notre première voiture (nous nous apprêtions à faire la navette pour Salagriffon) un minibus de la Drome avec des adolescents (6 ou 7 je ne sais plus) et un adulte qui préparent leurs affaires de canyon et qui allaient selon toute vraissemblance faire la marche d'approche sans navette.
13h30 : après navette, marche d'approche depuis le parking de salagriffon, et picnic au bord du Canyon nous descendons.
16h30 : fin du canyon, déséquipement, farniente dans les dernières vasques agréables nous entamons la petite marche de retour vers 17h00 alors que le temps se gate sérieusement. Là nous avons eu une pensée inquiète pour le groupe d'ado et leur accompagnateur en se disant qu'il serait judicieux qu'il sorte de là.
17h15 : il commence à nous tomber le ciel sur la tête : orage, éclair, grêle et pluie battante. A l'arrivée à Aiglun le minibus est toujours là. Nous attendons un peu puis nous reprenons la voiture et décidons d'aller voir au pont s'ils ne seraient pas en train de sortir. Visiblité zéro quant au débit mais pas de groupe à l'horizon.
17h45 : On se dit qu'il serait peut être judicieux de prévenir qui de droit que nous ne fermons par la marche du canyon ce jour et que potentiellement vu l'orage ça pourrait se compliquer pour le petit groupe croisé au départ. Ce que nous faisons. Un coup de fil au PGHM avec les précautions d'usage (sachez que derrière nous ... blablabla .... pas d'inquiétude mais vu l'orage .... blablabla ... peut être surveiller sait-on jamais .... blablabla )
18h30 : à Salagriffon pour récupérer la deuxième voiture, toujours le ciel qui nous tombe sur la tête, coup de fil du PGHM de Digne (Saint Sauveur leur avait semble-t-il transféré l'appel) disant qu'ils vont faire une reco d'hélico et si besoin les sortir de là avant la nuit (je cite).
Là je me suis sentie un peu péteuse. Comment dire .... faire sortir l'hélico sans certitude d'une catastrophe imminente, même sous pluie battante, et ne connaissant pas le temps de réaction "crue" pour Aiglun (dur à évaluer) .... le gentil môssieur au bout du fil a eu beau me dire que j'avais bien fait d'appeler et qu'il vallait mieux prévenir que guérir, j'étais plus très droite dans mes five ten.
19h15 : nous croisons le Grimp à Roquesteron qui se rend à la clue d'Aiglun (d'autres gentils messieurs, très gentils même de nous répondre vu que nous venions de leur emboutir, et pas qu'un peu, le véhicule d'intervention après un dérapage incontrolé
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Alors je me dis à posteriori, le PGHM, le GRIMP, tout le monde qui court vers Aiglun parce que la pluie m'a faite m'inquiéter pour ce groupe (le fait que ce soit des ado aussi y est pour beaucoup) et même si j'y ai mis les formes "non-alarmistes" et plutôt "préventives", n'était-ce pas exagéré ? Qu'auriez-vous fait vous qui connaissez sans doute beaucoup mieux que moi le temps de réaction-crue de ce canyon ? Y avait-il une autre possibilité d'avertir sans déclencher tout le branle bas de combat sachant que je ne me sentirais pas mieux si j'étais tout bonnement rentrée chez moi sans prévenir personne ?