C'est à MALLE VESSE que se trouve le plus beau MELEZE du Monde...
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C'est à MALLE VESSE que se trouve le plus beau MELEZE du Monde...
Avec une équipe de huit copains et une copine, nous avons visité MALLE VESSE ce week-end. Arrivés donc samedi 14 octobre à 16 heures sur le parking des eaux chaudes et direction le gite de l'Estrop sous un orage violent de pluie et de grèle. Inutile de préciser que le confort du gîte même sommaire a été grandement apprécié...
Malgré une nuit pluvieuse et gréleuse, nous nous sommes réveillés à 05 h 00 pour déjeuner et constater qu'un beau ciel étoilé avec une température plutôt fraîche nous attendaient. A 05 h 50 départ du gîte et amitiés à Olivier son sympathique tenancier à qui nous promettons de revoir l'an prochain au même endroit.
La marche pour le merveilleux canyon de Malle Vesse commence donc à la Frontale et à la lueur d'une belle moitiée de lune sur un sol bien verglacé par la grêle tombée durant la nuit qui n'a pas fondue mais s'est transformée en glace.
Le groupe de dix arrive à 07 H 15 sur le crête de Chabrière et contemple le somptueux spectacle, d'un côté, la vallée d'ou nous venons avec le gîte et de l'autre, le but à atteindre dominé par le sommet de l'Estrop et les falaises environnantes. Le spectacle est grandiose et effrayant car, étant le seul à connaître la course pour l'avoir faite trois semaines plus tôt, lorsque je montre l'itinéraire de descente, déjà peu engageant par conditions normales, mais avec en plus 10 centimètres de glace sur le pierrier vertigineux, même les plus téméraires de mes compagnons, commencent à se poser des questions...
Malgré une forte appréhension quand à la couche de glace : cédera, cédera pas ?, je me lance et constate avec satisfaction que la glace ne résiste pas à mon poids et que je peux facilement prendre appui dans le pierrier abrupt et entamer sereinement la descente vers, en premier lieu, le fameux MELEZE de Malle Vesse...
Malheureusement, certains d'entre nous ont trop réfléchi et malgré nos appels à la raison, ils sont cinq à faire demi-tour direction le gîte...
La descente se fait donc plus rapidement que par temps sec mais relativement dans de bonnes conditions et soudain, je l'aperçois, la bas, et quand tu viendras faire Malle Vesse pour la première fois, tu penseras à cette narration et à la légende donnée par le découvreur, qu'il a nommé : Le Mélèze Chétif. C'est vrai qu'il est chètif, pas plus de 10 mètres de haut et 20 cm de diamètre, mais quand tu le vois et encore plus quand tu le touches, tu comprends pourquoi il est le plus beau Mélèze du Monde ! et tu l'aimes.
Après, c'est presque du classique, une bonne descente jusqu'au départ, la belle C. 130, la superbe partie verticale, la partie intermédiaire puis le magnifique aval et ses superbes resserrements... Des aspects de notre activité que tout bon canyonniste connaît, sous des formes et des degrés de beauté et de difficultés différentes.
Pour cette deuxième visite en trois semaines, je le répète, nous avons mis 06 heures à cinq (dont une fille) et j'ai pu apprécier plus sereinement cette course que je considère comme une des plus belles de France et que je recommande à tous les descendeurs en espérant qu'ils seront dignes de la mériter...
Mais ce qui fait que j'en suis tombé amoureux, c'est cette belle et dure marche d'approche, la splendide crête de Chabrières et surtout, surtout, cet étonnant arbuste abandonné en pleine montagne, dans un immense pierrier à la merci des tempêtes et des rigueurs de l'endroit et qui te tracera ta route comme un phare en pleine tempête. Protège le, respecte le et, en le croisant, dis-lui que je pense souvent à lui.... le plus BEAU MELEZE du monde...
Malgré une nuit pluvieuse et gréleuse, nous nous sommes réveillés à 05 h 00 pour déjeuner et constater qu'un beau ciel étoilé avec une température plutôt fraîche nous attendaient. A 05 h 50 départ du gîte et amitiés à Olivier son sympathique tenancier à qui nous promettons de revoir l'an prochain au même endroit.
La marche pour le merveilleux canyon de Malle Vesse commence donc à la Frontale et à la lueur d'une belle moitiée de lune sur un sol bien verglacé par la grêle tombée durant la nuit qui n'a pas fondue mais s'est transformée en glace.
Le groupe de dix arrive à 07 H 15 sur le crête de Chabrière et contemple le somptueux spectacle, d'un côté, la vallée d'ou nous venons avec le gîte et de l'autre, le but à atteindre dominé par le sommet de l'Estrop et les falaises environnantes. Le spectacle est grandiose et effrayant car, étant le seul à connaître la course pour l'avoir faite trois semaines plus tôt, lorsque je montre l'itinéraire de descente, déjà peu engageant par conditions normales, mais avec en plus 10 centimètres de glace sur le pierrier vertigineux, même les plus téméraires de mes compagnons, commencent à se poser des questions...
Malgré une forte appréhension quand à la couche de glace : cédera, cédera pas ?, je me lance et constate avec satisfaction que la glace ne résiste pas à mon poids et que je peux facilement prendre appui dans le pierrier abrupt et entamer sereinement la descente vers, en premier lieu, le fameux MELEZE de Malle Vesse...
Malheureusement, certains d'entre nous ont trop réfléchi et malgré nos appels à la raison, ils sont cinq à faire demi-tour direction le gîte...
La descente se fait donc plus rapidement que par temps sec mais relativement dans de bonnes conditions et soudain, je l'aperçois, la bas, et quand tu viendras faire Malle Vesse pour la première fois, tu penseras à cette narration et à la légende donnée par le découvreur, qu'il a nommé : Le Mélèze Chétif. C'est vrai qu'il est chètif, pas plus de 10 mètres de haut et 20 cm de diamètre, mais quand tu le vois et encore plus quand tu le touches, tu comprends pourquoi il est le plus beau Mélèze du Monde ! et tu l'aimes.
Après, c'est presque du classique, une bonne descente jusqu'au départ, la belle C. 130, la superbe partie verticale, la partie intermédiaire puis le magnifique aval et ses superbes resserrements... Des aspects de notre activité que tout bon canyonniste connaît, sous des formes et des degrés de beauté et de difficultés différentes.
Pour cette deuxième visite en trois semaines, je le répète, nous avons mis 06 heures à cinq (dont une fille) et j'ai pu apprécier plus sereinement cette course que je considère comme une des plus belles de France et que je recommande à tous les descendeurs en espérant qu'ils seront dignes de la mériter...
Mais ce qui fait que j'en suis tombé amoureux, c'est cette belle et dure marche d'approche, la splendide crête de Chabrières et surtout, surtout, cet étonnant arbuste abandonné en pleine montagne, dans un immense pierrier à la merci des tempêtes et des rigueurs de l'endroit et qui te tracera ta route comme un phare en pleine tempête. Protège le, respecte le et, en le croisant, dis-lui que je pense souvent à lui.... le plus BEAU MELEZE du monde...
Dernière modification par Michel Lcq le mar. 17 oct. 2006 08:17, modifié 1 fois.
- Laurinette
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Dont une fille, juste pour signaler que le groupe était constitué de 4 gars et d'une fille, c'est tout ! tu aurais préféré que je la passe sous silence et que je ne donne le mérite d'une telle descente qu'à des mecs en occultant la gente féminine, que nous aimons tant avoir à nos côtés...?
QUIS UT DEUS ?
QUIS UT DEUS ?
Dernière modification par Michel Lcq le mer. 18 oct. 2006 20:37, modifié 1 fois.
- Laurinette
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Non non, mais Alain m'a téléphonné en dernière minute pour avoir des renseignements et comme je n'avais rien de prévu pour ce W-end et que cette sortie m'a tellement plu, je leur ai servi de guide et j'ai pu encore mieux apprécier ce beau canyon...Marc Maurin a écrit :Oh Michel, tu fais plus qu'un seul canyon ? Toujours le même ???
et j'ai encore pensé à toi en haut de la crête lorsque tu m'as dit : Si tu sais pas que c'est là, t'y va pas... en plus tout était verglacé et je peux te dire qu'on s'est posé quelques questions avant d'y aller - tu en toucheras un mot à Jean-Eric qui a fait demi-tour avec quatre autre...
Amitiés....