Page 1 sur 1

Condition Eychauda

Publié : mer. 26 juil. 2006 12:09
par manu13
Bonjour,

Les dernières conditions mises à jour sur le site pour le canyon de l'Eychauda datent du 05/07 dernier.
Compte tenu des orages quotidiens en ce moment dans les hautes alpes, le débit a du certainement changer.
Quelqu'un peut il me donner les conditions récences du canyon.
Merci beaucoup pour vos réponses

Publié : mer. 26 juil. 2006 18:44
par Olivier LETOUCQ
Bonjour à toutes et à tous.

:idea: L'EYCHAUDA est alimenté par le lac de l'Eychauda... :-"

Trève de plaisanterie, ce canyon est alimenté donc par un lac d'altitude, lui même alimenté par glacier.

Cependant, c'est la bonne période pour le pratiquer, malgré les orages ( qui arrivent en ce moment vers 15 /16 h ici bas ( GAP ) )

Je te passe néanmoins le n° de TPH du bureau des guides des ECRINS:

04.92.23.32.02.

:arrow: Ils seront à même de te renseigner sur la faisabilité de cette belle descente \:D/

Publié : jeu. 27 juil. 2006 14:28
par manu13
OK merci.
J'ai donc appelé le bureau des guides, qu'on m'a expliqué que le débit était régulé par la centrale EDF. Un agent EDF leur a confirmé que le débit est quasiment toujours le même car régulé.
Donc à moins d'être dans le canyon pendant un gros orage, c'est bon.

Merci pour le numéro de tel.

Publié : ven. 28 juil. 2006 10:38
par Olivier LETOUCQ
Bonjour à toutes et à tous.

Oui, il y a une micro centrale au départ de ce canyon, mais le bassin de remplissage / régulation est très petit.

Ce bassin est toujours au même niveau et ne peut augmenter / baisser que très sensiblement.

C'est donc à ce """seul""" risque d'orage qu'il faut se referrer... :-k ( seul reste entre guillements )

Publié : lun. 31 juil. 2006 21:20
par DV06
L'EYCHAUDA est alimenté par le lac de l'Eychauda...
A priori, une gamine anglaise de 14 ans s'est noyée ce week dans un canyon près d'Eychauda?
Qqun a des précisions?

Publié : mar. 01 août 2006 13:24
par TY SAUNIER
article de presse:

Âgée de 14 ans, la jeune Britannique participait à une sortie dans le massif des Écrins (Hautes-Alpes).


ALORS que l'activité du canyoning s'était déroulée en 2005 sans accident mortel, ce sport à risque a déjà fait trois morts au cours de ce seul mois de juillet. Il y a trois jours, c'est une jeune Britannique de 14 ans qui s'est tuée dans un canyon du massif des Écrins (Hautes-Alpes). Après une descente en rappel, sa corde, coincée dans une branche, l'a rendue prisonnière des eaux où elle s'est noyée. Le drame est survenu alors qu'elle était accompagnée de son père et de sa soeur. Dix-huit jours plus tôt, deux autres personnes avaient trouvé la mort dans les Alpes-Maritimes. Le guide qui accompagnait un groupe de six randonneurs n'aurait pas, semble-t-il, tenu compte des indications météorologiques qui annonçaient «des risques forts d'orage». Les deux victimes ont été emportées par une crue violente.

Considéré comme une activité à risque, le canyoning est aujourd'hui strictement encadré en France. Tout d'abord, la Fédération française de la montagne et de l'escalade préconise qu'un groupe accompagné doit rester de taille modeste. Cette règle peut d'ailleurs être précisée sur décision du préfet, comme l'explique le capitaine Didier Le Gall qui commande le peloton de gendarmerie de haute montagne des Alpes-Ma ritimes.

Dans ce département qui concentre le plus grand nombre de sites dédiés à cette activité, il a en effet été décidé que les groupes seraient limités à huit personnes. En outre, l'accès à certains canyons est interdit dès le début de l'après-midi. «Si un accident est signalé, les secours peuvent ainsi intervenir à coup sûr dans la journée et non pas de nuit», explique le capitaine Le Gall.

Règles de sécurité

«Il existe de nombreuses mesures d'encadrement, complète Jean Kanapa, agent au ministère des Sports et chargé de la formation des professionnels du canyoning. Les centres de vacances et de loisirs qui inscrivent cette activité à leur programme doivent ainsi obligatoirement recourir à un professionnel formé par les services de l'Etat.»

Pour nombre de spécialistes, la réglementation ne suffira évidemment pas à empêcher tout accident. «Cela est inhérent à l'activité, estime le capitaine Le Gall. On évolue sur des surfaces caillouteuses, glissantes. Les risques d'entorses, de fractures et tout simplement d'hypothermie sont bien réels.»

En 2005, 58 accidents avaient été recensés en France. Un chiffre qui aurait pu être plus important si les adeptes de ce sport ne se soumettaient pas à une certaine discipline. «D'une manière générale, les règles de sécurité sont respectées», estime Didier Le Gall.

Néanmoins, certains comportements doivent aujourd'hui encore être combattus. Selon Jean Kanapa, les guides ne savent pas toujours résister à «une certaine pression économique». «Pour conserver une course, ils sont parfois prêts à réduire leur marge de sécurité», explique-t-il.

Publié : mar. 01 août 2006 13:38
par DV06
Merci pour l'article
Néanmoins, certains comportements doivent aujourd'hui encore être combattus. Selon Jean Kanapa, les guides ne savent pas toujours résister à «une certaine pression économique». «Pour conserver une course, ils sont parfois prêts à réduire leur marge de sécurité», explique-t-il.
:-"
No comment :roll:!