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par Caracal » jeu. 21 sept. 2006 09:44
Gorges du GRAND VENT
Le col d'Ornon permet de passer de la vallée de la Romanche à celle du Drac. La route entre Bourg d'Oisans et Entraigues donne, outre le moyen d'accéder aux gorges du Grand Vent, l'occasion d'emprunter un bel itinéraire touristique. Celui-ci vous montrera une des parties de l'Oisans la plus pauvre, qui suffit à peine à faire vivre quelques habitants.
Caractéristiques
Très jolie descente dans de belles gorges parfois très encaissées, nombreux rappels. Mais, comme pour toutes les belles choses, pour mériter cette descente il faut effectuer deux petites heures de marche d'approche.
Situation
Département de l'Isère, torrent de la Terreuse.
Cartes : Michelin n°77 pli 15,
Didier Richard n°6 pli 2 111,
I.G.N. n°3336 0.
Caractère aquatique
Quelques vasques profondes, rappels arrosés, eau froide au début de l'été.
Engagement
Peu engagé dans la première partie, engagé par la suite.
Equipement en place
Broches inox scellées. Goujons de 8 mm sur la fin.
Equipement final prévu en 1992.
Dimensions
Dénivelé : 400 m
(1700 – 1300 m)
Longueur : 500 m
Navette
Néant Horaire
Descente: 4 h
Approche : 1 h 30 – 2 h.
HOD : 10 h – 12 h
Matériel
2 cordes de 40 m.
Gorges du GRAND VENT
Accès
Aval : De Bourg-d'Oisans, prendre la N91 en direction de Grenoble sur 2,5 km. Bifurquer à gauche en direction du col d'Ornon (D526). Passer le col et descendre jusqu'au hameau "La Chalp". Rentrer dans le village par le nord, traverser le pont au centre du village et prendre le premier chemin sur la droite, assez étroit au départ. Après avoir traversé un gué, suivre le plus haut possible le chemin qui monte le plus. De grâce, les habitants du village sont sympathiques ; aussi, ne roulez pas dans les champs et ne gênez pas l'accès des propriétés.
Amont : Deux solutions possibles :
1. Suivre la moraine en rive gauche du torrent, puis, lorsqu'elle se termine, monter en allant légèrement à droite pour éviter la barre de rocher. Traverser ensuite horizontalement dans les bois et les arbustes pour rejoindre la gorge que l'on suit jusqu'aux rochers noirs (itinéraire broussailleux et pénible, mais sans risque). A repérer de préférence de la route.
2. Remonter la moraine en rive gauche du torrent, puis le torrent lui-même jusqu'au bas des gorges. De là, partir en ascendance à droite par une vire caillouteuse pour escalader ensuite au mieux la barre de rocher. En choisissant bien son itinéraire, seul un court passage, peu après la vire, peut nécessiter un assurage (environ vingt mètres de corde). Itinéraire un peu plus exposé.
Descriptif
Le torrent se rejoint sous de grandes dalles noires, au niveau de gros blocs de rocher. Après quelques petits ressauts, on trouve une première cascade à descendre en rappel (C6), suivie d'un toboggan de trois mètres avec une petite vasque et d'un enchaînement de quatre cascades (C12 - C8 - C13 - C10) dont certaines se terminent en toboggan. Une désescalade à gauche de la cascade suivante (C8) permet de rejoindre une section un peu plus horizontale où deux ressauts, formés par des blocs de rocher, font à nouveau sortir la corde (C5 et C10). On peut s'échapper facilement du torrent à la fin de cette section en rive gauche.
Le torrent s'encaisse ensuite en deux belles cascades dans une partie étroite (C14, C7). Un seul rappel suffit pour les descendre (attention, blocs dans les vasques). A la sortie de cette zone étroite, deux cascades (C3 et C15) se franchissent également en un seul rappel de vingt mètres (échappatoire rive gauche). Un double ressaut équipé rive gauche (C10) permet de rejoindre le haut d'une grande cascade (C28) qui marque le début des grandes gorges. Attention, la roche est glissante pour rejoindre l'amarrage, allez y assurés.
Après cette cascade encaissée avec sa petite vasque, on trouve une succession de trois petites cascades que l'on enchaîne en un rappel de vingt mètres. On se trouve alors au niveau d'un gros bloc et de la dernière échappatoire. Une petite glissade permet de franchir le ressaut suivant et d'aller équiper une cascade avec un petit replat intermédiaire et une vasque peu profonde (C15). On s’encaisse ensuite plus profondément entre les parois par un enchaînement de trois cascades (C12 - C8 - C4) à équiper sur bloc de rocher en rive droite. Un autre bel enchaînement vient ensuite (C15 - C10 - C10) avec de belles vasques intermédiaires et des rappels arrosés si on le souhaite (rappel de quarante mètres pour pouvoir utiliser la corde pour le ressaut suivant (C4)).
L'eau tombe ensuite en deux petites cascades étroites et peu inclinées (amarrage sur bloc à terre rive droite) avant de former la plus belle chute d'eau (C40). Malheureusement, le semblant de vasque au bas de la cascade n'est pas à a hauteur de celle-ci, et c'est bien dommage ! La goulotte inclinée qui fait suite (15) peut se descendre en désescalade mais se termine en un ressaut trop haut pour être l’objet d'une glissade, imposant l'utilisation d'une corde sur un des blocs du pierrier. La suite est constituée de petites cascades formées par de gros blocs tombés dans la gorge. Les deux premières (C10 et C6) peuvent s'équiper sur bloc. La troisième est le départ d'un enchaînement, très beau, de quatre cascades (10, 15, 7 et 7 m) avec de belles petites vasques intermédiaires (rappel de 40 m). On arrive alors à la dernière cascade (C24), également très jolie, dans laquelle on peut s'amuser avec le jet d'eau au niveau de son rebond.
A la sortie de la gorge, suivre le torrent rive gauche sur environ deux cents mètres et remonter sur la moraine pour rejoindre la voiture par le sentier accès.
Historique
Pré équipement en septembre 1991 (A. Bach, M. Brunello, C. Chillet).
Première descente 16 novembre 1991 (A. Bach, C. Chillet).
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit
