canyon des Moules marinière en crue (vidéo)
Publié : mer. 22 août 2018 13:58
Le témoignage ( je cite) :
"Jeudi 16 aout 2018, sortie canyon moules marinières l'après-midi ; la météo annonce un risque assez faible d'orages localisés. Nous attaquons le canyon sous un ciel partagé entre belles éclaircies et gros cumulus ; ensuite difficile de voir le ciel en amont à cause surtout de la voute d'arbres. Vers la moitié du canyon il tombe quelques gouttes, ce que je pense être une petite averse sous cumulus. Nous progressons assez vite et vers les 3/4 du canyon la pluie devient intense avec 1 ou 2 coups de tonnerre ; le ciel en aval est quasi bleu et l'orage en amont me semble assez modeste donc je ne suis pas très inquiet ; par reflexe nous accélérons et finissons le canyon rapidement.
Une 1/2 heure plus tard environ après le change et la navette de voiture, de retour près du torrent nous constatons une crue d'une vitesse et ampleur très rare (photo avant vers 17h30 et photo après vers 18h)"
La vidéo
https://www.facebook.com/27102877703259 ... _todo_tour
Cette crue est typique des risques qui se présentent lors d'une situation météo de marais barométrique (carte en PJ). Les isobares sont espacées, avec une pression d'environ 1015HPa. Le risque est alors de voir des orages stationnaires se mettre en place. Ces orages sont très ponctuels, souvent brefs, mais peuvent parfois durer s'ils ont suffisamment d'énergie. Pour le cas des Moules Marinières, l'orage a duré 1h30 (de 16h30 à 18h) et les précipitations de l'ordre de 25 mm se sont localisées pile sur le bassin du canyon (c'est l'autre carte en PJ) engendrant une crue qui est évidemment arrivée comme une vague.
En cas donc de situation de marais barométrique, c'est vraiment une roulette russe et si tout s'aligne mal, ça peut aboutir à une catastrophe. Idéalement, si on veut quand même aller en canyon dans ce genre de situation, il faut partir en matinée et/ou avoir un oeil permanent sur le haut du bassin (qu'il faut connaitre), avec des échappatoires. Enfin, ce n'est pas parce qu'on croit connaitre "par coeur" un canyon qu'on fréquente régulièrement depuis des années, qu'on est à l'abri de se prendre une crue...
"Jeudi 16 aout 2018, sortie canyon moules marinières l'après-midi ; la météo annonce un risque assez faible d'orages localisés. Nous attaquons le canyon sous un ciel partagé entre belles éclaircies et gros cumulus ; ensuite difficile de voir le ciel en amont à cause surtout de la voute d'arbres. Vers la moitié du canyon il tombe quelques gouttes, ce que je pense être une petite averse sous cumulus. Nous progressons assez vite et vers les 3/4 du canyon la pluie devient intense avec 1 ou 2 coups de tonnerre ; le ciel en aval est quasi bleu et l'orage en amont me semble assez modeste donc je ne suis pas très inquiet ; par reflexe nous accélérons et finissons le canyon rapidement.
Une 1/2 heure plus tard environ après le change et la navette de voiture, de retour près du torrent nous constatons une crue d'une vitesse et ampleur très rare (photo avant vers 17h30 et photo après vers 18h)"
La vidéo
https://www.facebook.com/27102877703259 ... _todo_tour
Cette crue est typique des risques qui se présentent lors d'une situation météo de marais barométrique (carte en PJ). Les isobares sont espacées, avec une pression d'environ 1015HPa. Le risque est alors de voir des orages stationnaires se mettre en place. Ces orages sont très ponctuels, souvent brefs, mais peuvent parfois durer s'ils ont suffisamment d'énergie. Pour le cas des Moules Marinières, l'orage a duré 1h30 (de 16h30 à 18h) et les précipitations de l'ordre de 25 mm se sont localisées pile sur le bassin du canyon (c'est l'autre carte en PJ) engendrant une crue qui est évidemment arrivée comme une vague.
En cas donc de situation de marais barométrique, c'est vraiment une roulette russe et si tout s'aligne mal, ça peut aboutir à une catastrophe. Idéalement, si on veut quand même aller en canyon dans ce genre de situation, il faut partir en matinée et/ou avoir un oeil permanent sur le haut du bassin (qu'il faut connaitre), avec des échappatoires. Enfin, ce n'est pas parce qu'on croit connaitre "par coeur" un canyon qu'on fréquente régulièrement depuis des années, qu'on est à l'abri de se prendre une crue...