Salut à vous,
ghisino a écrit :en canyon avec des clients, il me semble difficile de faire une separation nette entre les "normaux" et les "spécifiques". combien de fois on voit une maman plus problématique que ses bouts de chou, un anim' plus boulet que les gamins de sa colo, etc..
C'est pas faux, ca arrive même plus fréquemment qu'on ne le pense quand je dis "spécifique" je pense pas forcément à "boulet", je pense plutôt aux enfants, aux personnes en situation de handicap...
ghisino a écrit :... l'interaction avec les clients me semble par excellence le sujet qu'on travaille par expérience directe,sur le terrain. Vous avez du bol d'avoir un vrai stage alors que pour nous anciens be, la première saison était très rude...
Oui, d'accord avec toi pour l'interaction avec le public, ça se fait plutôt en "prise directe", la première saison reste dure qd même, même avec la formation
ghisino a écrit :une petite provocation en hs:
en enlargissant ma reflexion,le risque de votre formation, heureusement plus complète que l'ancienne, est de vous faire arriver sur le terrain convaincus de tout savoir sur le métier...alors que être un bon guide, c'est aussi "savoir que l'on ne sait pas" dans la mesure suffisante à pouvoir s'améliorer de saison en saison!
La je dirais que ça dépend des guides, il y en a qui ont le "melon" déjà au début de la formation, d'autres sont plus humbles. C'est à mon sens plus une question de personnalité que de formation. La formation peut aussi faire se développer chez les futurs guides un excès de confiance en soi (le fameux melon

)...
être un "bon" guide ? (mais là on s'écarte du sujet

)
Est-ce que ca pourrait être une savante alchimie entre son égo (le melon), son plaisir (de faire ce sport, le plaisir d'apporter du plaisir aux clients) et les revenus que le guide tire de son activité (avec toute la palette) ?