36 cascades, 20 sauts, de l'eau comme à la Maglia, etc.. etc...
Mais Chut


A suivre

Vas-y guigui, le Sancho Panza Boustouroucanyonguy a écrit :Je viens de trouver un site , ou il y une superbe carte topo avec les access et plusieurs photos.(pas du canyon lui même)
Si on me donne le feu fert , je denne le lien .
a+
c'est toujours avec un grand plaisir que je lis le recits de tes "aventures"Caracal a écrit :Donc, vous avez bien senti les choses. Pour canyon guy le site donne les infos rando et autres activités touristiques. Ensuite il est vrai que sur la carte on voit rien. Moi aussi j'ai cru que c'était au-dessus de la cote 1054 m. Mais arrivé dans le village on voit les trés belles cascades finales. Et là je me suis dit qu'il est tellement encaissé que mêmes les excellentes 25000ème de swysstopo ne l'avait pas vuVoilà donc enfin la topo entière (vive le wifi). Son bassin hydrique ressemble enpartie à celui des oules de freissinière. Comme en on fait l'amer expérience
Mitch et les autres, s'il pleut la veille il faut en période d'étiage attendre 24 h pour que ça évacu. Aprés ça revient à la normal si les névés on fondu il va s'en dire
Voilà une fois encore le lonnnnnnnnnnngggggggggggg texte. Passé l'intro c'est inintéressant
(PS : merci à Boustou et Balein qui ont par SMS et discussions portables données des infos (RePS : baleine l(a descendu en intégral (Veinard
)))
Turnigla
Fiche rédigée par Caracal en collaboration avec Eric Frezal, Jean Louis Christian et notre photographe Sandrine Frezal. Merci aux informations de Wolgang Streicher. Support équipement : club Aqualemon.
Tout commença par un portable qui se mit à vibrer à l’avant du véhicule. Eric venait de croiser le village de Francia. Il pensait encore à son canyon, Cormor. Par flash revenait à son esprit, son ambiance obscure et ses reflets cathédrales de sa serpentine verte. Plongé dans ses pensées, il voit à peine son portable s’agiter. Un sms venait d’arriver. Il s’en saisi et voit qu’il est de Caracal. Le texte est liminaire : prend tes affaires, Turnigla, 3,5/4, Trin Mulin. Interloqué, il le repose aussi vite. De quoi parlait-il ?
Arrivé au camping Jean Louis viens le voir.
- Tu as reçu le sms.
- Oui
- C’est quoi ça ?!
- Je ne sais pas. Je dois le rejoindre ce soir. Il devait le faire aujourd’hui, mais il a fait demi-tour. J’en ai reçu trois, de plus en plus hystérique dans ses descriptions alors qu’avançait la journée.
- Attend j’en reçois un autre : Turnigla, les encaissements et la roche de Trummelbach, les vasques profondes bleu turquoise de la Maglia, un probable grand canyon européen. Prend tes affaires, il y a un camp. En bas.
- Ca y est, il est fou.
- Mais je ne peux pas laisser tout le monde là. J’ai des amis qui sont venus exprès à Morbegno. Je lui réponds : cesse ton racolage.
La discussion continue ainsi une demi-heure…
Le lendemain matin, Eric, retrouve après 2h30 de route, Jean Louis arrivé la veille et Caracal, le sac déjà sur le dos.
- Tu as plus d’informations.
- Oui, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. J’ai finit par retrouver hier soir la fiche que Wolgang Streicher avait faite au mois d’octobre. Il le trouve magnifique et il n’a fait que la partie basse. Il a vu la prise d’eau en action. La mauvaise nouvelle est donc qu’elle est électronique et s’ouvre intempestivement. La bonne, c’est qu’elle ne restitue que le débit de la rivière sans bassin de retenue.
- C’est pas génial quand même. Faudra éviter de rester sous le jet une heure.
Tout le monde à présent a vu les dernières cascades qui arrivent dans le village. Intéressante, au gros potentiel, tout le monde vibre d’une possible grande descente inconnue du grand public. Elle a déjà été ouverte et l’équipement semble même bon.
La marche se fait vite, sans problème, en 35 mn. Mais la principale interrogation reste : le niveau d’eau sera-t-il acceptable ? Caracal l’avait estimé à 80 l/s la veille et la descente était selon lui possible bien que sportive. Que diraient ses deux compagnons ?
Sur le pont de pierre Eric s’arrête net comme aspiré par un puit sans fond. Jean louis, parvenu à sa hauteur passe de droite à gauche sans s’arrêter. Eric relève la tête :
- C’est magnifique.
- Je pense que ça peut-être exceptionnel.
- Le débit est bon en plus !
Et la libération commence. Dès la deuxième cascades, les sauts s’enchaînent, naturels, sans frein. L’euphorie s’empare des esprits. Le cœur bat à son maximum. Les phrases ne sont plus que des logorrhées : magnifique, exceptionnel, ça mère la pute, incroyable. Le plus dur reste de conserver sa concentration. L’encaissement est merveilleusement sculpté dans un calcaire grisâtre totalement lisse. Les vasques profondes, bien que parfois piégeuses, d’un bleu turquoise unique, offre un rêve continu. Le soleil se faufile dans l’encaissement laissant scintiller de milles reflets les formes sensuelles. Les cascades arrondies se parcourent dans un éclat d’eau qui tutoie notre sourire qui est resté accroché sur nos lèvres. Mais l’ensemble reste technique, on doit sortir le perforateur pour percer deux trous afin d’installer deux déviations. Il faut éviter une vasque bouchée par le jet dans un fort étroit. Arrivé à la prise d’eau on en rajoute un autre pour passer loin de la grille. Et après le bonheur continue dans un débit devenu faible. Nous restons inquiets des lâchers automatiques, mais les cascades plus hautes sont creusées dans de profonds encaissements. Risés de résurgences, elles accompagnent nos pas d’un rideau de gouttes. Jusqu’à la dernière vasque le plaisir est là, nous n’avons jamais marché plus de 10 m. Bien que ce canyon soit déjà équipé voire très bien pour le bas, nous avons eu la même émotion que si nous en avions fait une première. Quelques heures avant, ce n’était qu’un simple rond sur une carte imprécise tiré de la liste de canyon du site schluchtour. Mais une question reste en suspens. Par quel mystère ce canyon arrivant en plein au milieu d’un village, découvert et équipé depuis plus de 10 ans, n’a-t-il pas été diffusé ? Inconnue qui pour ce jour fut la source d’une puissante émotion...................................
Donc suit bien la météo sur la suisse centrale. Comme pour les oules de freissinière, à cette époque le petit glacier sommital n'enverra plus grand chose. Mais il faut bien suivre l'évolution des orages. Sachant qu'un petit orage habituel du soir ne change pas grand chose pour le lendemain matin (30 mn aprés l'orage c'est tout de même l'enferguigui a écrit :pour nous ça risque d'être le 22 et 23, on a une voiture avec ced83 et jeff qui monte