Sans aller trop en détail, mais pour reprendre tes points et mieux les définir histoire de comprendre vu que je suis sur les deux tableaux (bientôt guide et individuel de longue date).
fiumicicoli a écrit :Quelques dérives obligées :
Non, ça dépend de ce que les guides veulent faire. Certains veulent que leur métier dure, d'autres s'en foutent et feront la saison suivante ailleurs. Il y a beaucoup d'endroits où ça se passe pas si mal que ça.
fiumicicoli a écrit :- Rendre le canyon accessible au plus grand nombre : c'est forcément nuisible au milieu, point à la ligne.
- Aménager le canyon pour accélérer la progression de tout public et ainsi augmenter le nombre de rotations et la sécurité. La dégradation du milieu est inévitable.
dégradation okay, mais dans quelle proportion? rocher rayé par les mousquetons? pietinnement de combien de pourcent du fond et combien de pourcent à protéger?
Quelle est la proportion de dégats des pratiquants de canyon par rapport aux eaux usées, aux barrages artificiels, aux crues naturelles?? Avant de dire que c'est super grave, faudrait se baser sur une étude réellement objective pour savoir vraiment le niveau d'impact.
fiumicicoli a écrit :- Déresponsabilisation de la clientèle face à la prise de risque. Une fois guidé, le client perçoit comme un dû le bon déroulement de la descente. Ça plus l'existence d'une relation financière, fait que pour caricaturer le client devient un "veau", ça ne va pas dans le sens du développement personnel pour moi.
ça dépend du guide et de son éthique, du canyon concerné et de sa fréquentation. faut pas généraliser. Je vois le contraire quand on accompagne à amen, bendola, peira... Faudrait que tu viennes à un briefing. Comme d'hab ça dépend des guides...
fiumicicoli a écrit :- Quoiqu'on en dise le guide doit guider pour gagner sa vie, donc le renoncement en cas de mauvaises conditions sera forcément plus délicat.
ça dépend du guide aussi, savoir si il commence le 15 avril ou le 15 juillet... il aura pas la même pression, déontologie toujours. N'empêche que dans la représentation de l'activité c'est aquasplash soleil, il y a qu'à voir quand c'est que les conditions sont le plus remplies
fiumicicoli a écrit :- Surconcentration dans les canyons type guide : faciles d'accès (voiture) et fun (cris) : nuisances et frictions avec les riverains inévitables.
Pareil ça dépend des gens, il y a des canyons où les guides connaissent mieux les arrangements et les problèmes de riverains que les pratiquants autonomes qui mettent les pieds dans le plats... pas de généralités non plus.
fiumicicoli a écrit :- Tentation naturelle de monopoliser le site pour faciliter le travail. Certaines sociétés de guidage vont jusqu'à tenter d'acquérir les terrains riverains, où d'obtenir des accès exclusifs.
ça c'est une réalité plutôt moche. Bien que dans la plupart des cas ce sont pas les autonomes qui sont pénalisés.
fiumicicoli a écrit :- Gestion de groupes de taille déraisonnable pour rentabiliser (pb. de sécurité évident)
exact mais ça dépend aussi de la conscience professionnelle du guide, certains se limitent à 8 clients pour pouvoir s'en occuper, d'autres ont moins de scrupules.
En gros comme partout, les dérives de certains ternissent un ensemble de personnes, Il vaut mieux éviter de généraliser mais ne pas se voiler non plus la face. Certaines pratiques existent malheureusement... C'est un point de vue qu'on rencontre envers d'autres catégories de gens (les vieux, les jeunes, les chômeurs, les politiques, les racailloux...) Faut il mettre tout dans le même panier?