Marc 66 a écrit :OK, mais comment tu réprimes sans texte de loi?
A mon avis, et au rythme où vont les choses, si l'ensemble des pratiquants (secteur commercial et non commercial) ne réfléchit pas au problème et ne propose pas du concret, il yen a d'autres qui le feront à leur place.
Enfin, ce n'est qu'un avis.
Et malheureusement, comme on le voit , en cas de pépin dans un canyon, le maire (en général) ou le préfet prendra toutes les décisions qui sont en son pouvoir pour, au mieux, règlementer la descente, au pire, l'interdire pour des motifs de sécurité. Ce qui entrainera des abus de pouvoir, des infractions, des problèmes de prise en charge des secours, des recours des assurances, etc...On en sortira pas grand chose de bon. Et le llech sera toujours descendu, sinon comment expliquer que le Four ou la Muga soient toujours partiellement équipés, qu'il y aie des traces de pas dans Taulanne??? Quand une descente est belle, elle est attractive. Interdire le Llech reportera le problème de la pratique professionnelle vers d'autres descentes comme Taurinya ou les Anelles. Et les pratiquants extra-professionnels la feront en douce.
Mais quand il y aura un accident, ça sera difficile d'envoyer un hélico en douce. C'est bruyant.
Dans le cas du Llech, les risques de cette descente étant souvent sous-estimés par les pratiquants extra-professionnels, on aura immédiatement de gros soucis.
Il ya eu de nombreuses réunions entre les différents représentants de l'activité professionnelle, Monsieur Delcasso, les pouvoirs publics, et certaines solutions au désavantage des pros ont été décidées (restriction du nombre de descente et fermeture certains jours). certains pros ont même eu des amendes à ma connaissance, et un huissier de justice est parfois présent, notamment les jours d'affluence probable. d'autre part les consignes de sécurité de l'arrété du 66 sont déjà en place, complètes et précises, depuis un bail.
En rajouter ne rendra pas le canyon moins accidentogène et les pratiquants individuels moins cons ou plus prudents...

La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.