Le canyoning, un sport sans grand danger quand il est bien encadré

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Jean-Phi des Jacuzzi
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Le canyoning, un sport sans grand danger quand il est bien encadré

Message par Jean-Phi des Jacuzzi » mer. 15 août 2007 01:11

Salut

loin de moi l'envie de lancer un quelconque débat pour l'instant avec ce post. :evil: :evil:
D'ailleurs si vous pourriez éviter de laisser des commentaires à la suite ce serait bien. =; :-#

J'ai juste vu sur Yahoo! un article dont le titre est "Le canyoning, un sport sans grand danger quand il est bien encadré" fait par l'Associated Press, avec notamment des interventions de Bertrand Hauser et Norbert Apicella.
Un article qui peut permettre à ceux qui ne connaissait pas notre activité (maintenant tout le monde la connait) de se faire une petite idée ...

Voici le texte, juste pour info, lecture et PAS pour des commentaires.

Merci

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Par Laurent Pirot AP - Lundi 13 août, 17h14

PARIS - Descendre en rappel la cascade d'un torrent, se laisser glisser sur des rochers lisses, escalader des parois humides, le canyoning, qui consiste à descendre les cours d'eau de montagne sans embarcation, est une pratique sportive relativement technique, mais généralement sans grand danger quand elle est encadrée.

En montagne, de nombreux professionnels, guides de haute montagne ou titulaires d'un brevet d'Etat en escalade ou en spéléologie ayant suivi une formation spécialisée, proposent des parcours d'initiation de quelques heures sur des cours d'eau présentant peu de difficultés.

La plupart du temps, ils apprennent à leurs clients les techniques de base et leur fournissent la combinaison isotherme, le casque et le baudrier nécessaires. Dans ces conditions, "tout le monde peut pratiquer", assure à l'Associated Press Bertrand Hauser, formateur en canyoning. "Il faut savoir un peu nager, mais la combinaison en néoprène permet de bien flotter, et il faut une petite condition physique" pour affronter un parcours de quelques heures dans une eau souvent froide.

Norbert Apicella, conseiller technique national "canyonisme" (le terme français officiel) de la Fédération française de la montagne et de l'escalade, estime même que les enfants peuvent faire leur premier apprentissage dès cinq ans. Pour les sorties en groupe, Bertrand Hauser préconise toutefois de fixer la limite à 10 ou 12 ans, parce que les jeunes enfants "se fatiguent vite et ont souvent froid".

Au cours d'une descente de canyon, les participants vont bien sûr nager, marcher, parfois sur des rochers humides ou glissants, et réaliser quelques gestes spectaculaires: glisser le long d'un "toboggan naturel", descendre une cascade en rappel ou sauter dans une vasque naturelle de plusieurs mètres de haut.

Rien de tout cela n'est réellement difficile, mais, outre l'apprentissage des gestes adéquats, il convient de prendre quelques précautions comme l'exploration systématique des trous dans lesquels on veut plonger afin d'éviter les chocs. "L'accident le plus fréquent, c'est un problème (fracture ou entorse) aux jambes sur des sauts dans des vasques où on trouve des rochers moins profonds que prévu", note Norbert Apicella.

Près de la moitié des blessés secourus le sont à la suite d'un saut, et près d'un sur cinq parce qu'ils ont été victimes d'une glissade, l'autre cause d'accidents fréquents, qui provoque fractures et entorses aux jambes ou luxation de l'épaule.

Les accidents plus graves sont moins fréquents, même si on déplore généralement plusieurs noyades chaque année. "Comparé aux autres activités de montagne comme l'alpinisme, c'est assez rare", relève M. Hauser. Pour son collègue, ces accidents "sont souvent liés à une mauvaise évaluation du niveau d'eau ou une mauvaise connaissance du milieu".

"Dans la nature, d'un moment à l'autre, tout peut changer et tout peut basculer vers quelque chose qui peut être dramatique", rappelle Norbert Apicella. Il suffit que les pluies aient gonflé un peu un torrent pour que le débit rende impraticable la descente d'une cascade en rappel ou pour provoquer des remous qui peuvent être d'autant plus dangereux qu'ils sont invisibles pour les non-initiés. En 1998, trois blessés sur quatre pratiquaient sans accompagnateur. AP

La page web associée: http://fr.news.yahoo.com/ap/20070813/tf ... 3fe_1.html
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