Vidéo crue artificielle en canyon / Inventaire des sites et solutions.

Echanges relatifs à la pratique de la descente de canyon en général : questions techniques ou débats éthiques, matériels, ouvrages & topos...
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Vidéo crue artificielle en canyon / Inventaire des sites et solutions.

Message par admin » lun. 19 mai 2014 13:29

Salut à tous,

EDF nous a fait parvenir une vidéo pédagogique tournée dans le canyon de Tré la Tête, pour sensibiliser les pratiquants à se renseigner sur les débits réels qu'ils peuvent rencontrer en canyon. En effet, si les canyonistes ont relativement bien intégré le fait que la météo passée et prévue soit à prendre en compte avant de s'engager dans un ruisseau au débit débonnaire, les dangers liés à la présence de captages hydro-électriques est parfois sous-estimé.

Lien vers la vidéo : :arrow: https://www.youtube.com/watch?v=BxwO2YTHH_c

Les crues liés à un lâcher sont difficiles à anticiper et il est donc primordial de se renseigner.
Pour certains canyons il existe une réglementation particulière, avec des horaires ou périodes de pratique. Pour d'autres ce sont des niveaux d'eau à respecter sur des échelles limnimétriques. D'autres encore nécessitent d'appeler un numéro de téléphone qui indique si une opération est en cours ou non et fourni un délai pour descendre le canyon. Il existe des canyons avec des alarmes ainsi que des échappatoires régulières qui indiquent qu'il faut sortir immédiatement, où d'autres où il y a un feu rouge ou vert à l'entrée indiquant le risque. Parfois il faut appeler l'organisme qui gère les captages qui va, selon les conditions, vous donner le feu vert pour y aller ou non. Enfin, certains sites sont actuellement malheureusement impraticable en toute sérénité, soit parce que le débit est suffisamment faible uniquement grâce à la présence du captage, soit parce qu'aucune solution technique n'est en place pour supprimer le risque de lâcher. Dans le cas de Tré la Tête, comme dans bien d'autres canyons avec des captages, si le canyon peut paraître faisable "tôt" dans la saison, il faut en réalité bien respecter la variation naturelle saisonnière du débit du canyon et attendre les périodes très froides (si la fonte intervient) ou très sèches pour que le débit naturel baisse suffisamment, y compris en amont des captages, et ainsi ne pas risquer de subir cette variation brutale et artificielle.

Je propose que l'on recense, dans ce post, tous les canyons étant impactés par des mesures particulières liés à la présence d'un captage "hydro-électriques" risquant de provoquer une crue subite. J'exclue donc les captages pour d'autres raisons (eau potable...). Le but du post n'est pas de polémiquer... mais simplement de recenser les différents type de solutions qui ont déjà été mises en oeuvre. Merci donc de signaler le nom du canyon, son emplacement (département...) et les "éléments" mis en oeuvre.

Je lance quelques exemples :
:arrow: Ecot (Bonneval sur Arc, Savoie) : Réglementation : Interdit le jeudi (chasse du barrage) et autorisé les autres jours, mais sortie obligatoire avant 14h (débordement du barrage). En place depuis environ 1999.

:arrow: Furon (Sassenage, Isère) : Arrêté préfectoral + convention EDF/Pratiquants : Restriction de la pratique aux seuls personnes encadrées ou pratiquants dans un cadre professionnel ou associatif + vérification d'une échelle limnimétrique avec code de couleur (vert, orange, rouge). En place depuis environ 2002.

:arrow: Fournel (Argentière La Bessée, Hautes-Alpes) : Arrêté municipal : limitation de période (autorisé du 2 avril au 31 octobre), d'horaire (9h à 18h) + système d'alarme demandant l'évacuation immédiate du canyon par des échapatoires balisées et équipées de proche en proche dans le canyon. En place depuis environ 1998.

:arrow: Pontironne, Osogna, ... (Tessin, Suisse) : Appel impératif à un numéro de téléphone dédié avant de s'engager pour demander l'autorisation de descendre un canyon. Autorisation accordée selon les conditions d'exploitation ainsi que la présence d'autres groupes déjà engagés ou non dans d'autres canyons qui pourraient éventuellement servir de délestage.

:arrow: Diosaz (Haute-Savoie) : Risque de chasse et arrêt de captage pour la partie haute + déversement de la centrale souterraine avec le captage de l'Arve pour la partie basse + droit à l'eau de la partie touristique pour la partie finale. Interdit par arrêté municipal depuis 1993. A l'heure actuelle, pas de solution officielle mise en place.

(à noter que si la fiche-canyon n'est pas à jour, vous êtes naturellement invité à la compléter).
Bertrand Hauser

Nicofou
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Message par Nicofou » lun. 19 mai 2014 14:18

Vidéo très intéressante et belle initiative mais il manque à mon sens l'essentiel comme souvent : un numéro de téléphone ou se renseigner sur les lâchers !!!

jojorgc
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Message par jojorgc » lun. 19 mai 2014 14:27

Nicofou a écrit :Vidéo très intéressante et belle initiative mais il manque à mon sens l'essentiel comme souvent : un numéro de téléphone ou se renseigner sur les lâchers !!!
Je ne sais pas pour Té la Tête, mais pour les dégraveurs des captages sous-glaciaire d'Argentière et de la Mer de Glace, leur mise en route est automatique. De plus en plus, les installations hydroélectriques sont automatisées et donc même EDF ne sait pas quand ils vont se déclencher.

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vinvin
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Message par vinvin » lun. 19 mai 2014 16:01

a voir....intéressant , et instructif !
A+B+C= la vérité vraie !

Nicofou
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Message par Nicofou » lun. 19 mai 2014 18:33

jojorgc a écrit :Je ne sais pas pour Té la Tête, mais pour les dégraveurs des captages sous-glaciaire d'Argentière et de la Mer de Glace, leur mise en route est automatique. De plus en plus, les installations hydroélectriques sont automatisées et donc même EDF ne sait pas quand ils vont se déclencher.
Pas très rassurant pour les canyonneurs, pêcheurs, promeneurs etc...

jojorgc
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Message par jojorgc » lun. 19 mai 2014 19:33

Nicofou a écrit :Pas très rassurant pour les canyonneurs, pêcheurs, promeneurs etc...
Les Arveyron d'Argentière et de la Mer de Glace (les torrents concernés) ont une interdiction.
Par contre pour la Diosaz, je pense que le risque pour la partie haute est gérable par contre le risque de surverse de l'Arve par une conduite ne laisserait aucune chance à quelqu'un dedans.

yd
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Message par yd » lun. 19 mai 2014 20:50

à compléter ou corriger par les connaisseurs du coin...

:arrow: Diable (Saint-Christophe-en-Oisans, Isère) : micro-centrale hydroélectrique (propriétaire SAFHSCO) et prise d'eau avec micro-bassin de rétention vers l'altitude 1710m (?). Risque d'arrêt du captage alimenté en partie par le glacier de la Selle. Donc conséquences d'un arrêt plus prononcées en période habituelle de fonte.
Débit d'amorçage de la turbine 1m3/s, débit d'équipement (=maximum turbiné) 1,2 m3/s (?) et le débit de réserve à environ 40 l/s. Donc si la turbine tourne et s'arrête, c'est mini 1m3/s en plus dans le canyon.
A l'heure actuelle, pas d'interdiction du canyon. Pas de solution officielle mise en place. De manière officieuse, un employé peut donner aimablement par téléphone des informations sur d'éventuelles opérations planifiées de maintenance des ouvrages.
Dernière modification par yd le lun. 19 mai 2014 21:07, modifié 1 fois.
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Message par nec » lun. 19 mai 2014 21:52

Canyon du Saut du chien en nord-Aveyron

D'après les discussions avec les locaux, un dégravage aurait lieu au maximum une fois par an.
Cette opération serait pilotée à distance "depuis Clermont-Ferrand", et les tentatives de convention ou d'entente avec EDF n'auraient pas abouti à l'heure actuelle. Une interdiction a donc été mise en place à cet égard.
On peut évidemment regretter que 364 jours par an, la descente serait envisageable sans menace de lâcher du barrage de Montézic.
Nicolas Ecarnot

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Message par nec » lun. 19 mai 2014 21:57

Gorges de l'Abîme, Saint-Claude, Jura.

Captage en amont, à la source (au trou de l'Abîme).
Je dois pouvoir vous trouver tous les chiffres de débit (étiage, réserve, captage, etc...), mais ce qui me parait important à dire sur ce canyon, c'est qu'il est intégralement parcouru par un aménagement de promenade à touristes, et qu'il est facile de sortir entre chaque obstacle.
J'ai bien compris que ce thread n'est pas une tribune, mais je regrette encore une fois que le bon sens n'ait pas permis d'éviter le caractère absolu d'une interdiction totale.

Dom pourra certainement donner son point de vue.
Nicolas Ecarnot

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Alban
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Message par Alban » lun. 19 mai 2014 22:03

Il y a le Groin et son fameux feu autorisant ou non la descente du canyon selon le débit et le fonctionnement de la micro centrale.
Si ça n'avait pas été aussi bien, ça aurait été pire...

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Message par antilolo » lun. 19 mai 2014 22:05

Le Giffre en Haute Savoie, où l'on signale sa présence à un automate téléphonique.
Dernière modification par antilolo le lun. 19 mai 2014 22:05, modifié 1 fois.
"A trop regarder la météo, on passe le we au bistrot!"

s73
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Message par s73 » mer. 21 mai 2014 15:13

Bonjour,
Pour les prises d'eau alimentant un barrage lointain (sans production électrique à l'aval de l'installation):
- elles sont équipées de dessableurs automatiques. C'est un dispositif bluffant sur le plan intellectuel, qui a fait l'objet à l'époque d'un brevet EDF, fonctionnant de façon entièrement indépendante de toute intervention humaine, sans télécommande et sans énergie:
La prise d'eau barre le cours d'eau. L'eau circule sur des grilles et les grosses pierres sont rejetées à l'aval dans la rivière. L'eau, le sable et le gravier passent à travers les grilles et remplissent un bassin. L'eau décantée repart dans la conduite par dessus un seuil bordant le bassin. Le sable s'accumule et finit par boucher un tuyau qui alimentait un contre-poids retenant une vanne. Le contre-poids se vide, la vanne bascule et une masse d'eau de 50 à 1000 M3 nettoie le bassin. Le tuyau est débouché, le contre-poids se remplit et la vanne rebascule. Tout se remet à l'état initial, sans intervention humaine et sans énergie. C'est terriblement efficace mais terriblement dangereux pour notre activité. Ce fonctionnement entièrement automatique explique l'abscence de numéro de téléphone.
Le dessableur peut fonctionner autant de fois que nécessaire dans une journée si l'eau est très sale et peut ne pas se déclencher une seule fois en 3 semaines si l'eau est très claire. En savoie, la plupart des dessableurs font 500 mètres cubes. Il faut rajouter à cette quantité d'eau le débit naturel du cours d'eau.
Pour les prises d'eau alimentant directement une conduite forcée avec production à électrique à l'aval:
- un autre danger en plus du dessableur: en cas d'interruption de la production électrique par exemple panne de turbine, d'alternateur ou foudre sur la ligne électrique à la sortie de la centrale, une vanne se ferme instantanément et à l'amont de la conduite, le débit qui était capté se déverse à nouveau dans la rivière. L'EDF appelle ça le débit d'équipement, par exemple à l'Eau Rousse à La Léchère, il s'agit de 2100 litres/seconde. Ca fait aussi une belle vague.

Conséquences sur les canyons de Tarentaise:

L'Eau Rousse: actuellement impraticable en raison de travaux EDF, le torrent est équipé de deux dessableurs et d'une prise d'eau alimentant une centrale. En période de fréquentation touristique, les dessableurs sont manipulés manuellement par les agents de l'EDF la nuit pour que, compte-tenu des temps de transfert, l'eau arrive dans la partie fréquentée en dehors des heures de pratique. Attention ce n'est pas une garantie, par exemple en cas de précipitations importantes.
En cas de lâcher dû à un dysfonctionnement de la centrale, des sirènes donnent l'alerte et selon l'endroit où on se trouve on a entre 7 et 30 minutes pour sortir.

Bénétant: équipé de plusieurs petits dessableurs, il est rare que les effets s'en fassent sentir.

Côte Lancellin: une micro centrale: le débit réservé est de 22 litres/seconde, le débit d'équipement est de 200 litres/seconde. En cas de dysfonctionnement de la micro-centrale, vous risquez de voir le débit augmenté de cette quantité, soit 220 litres secondes. Le mieux est d'aller voir le débit naturel au pont sur la route entre Longefoy et Notre Dame du Pré, même si vous ne faites que la partie basse.

Pussy, Bellaval, Charvetant: pas d'installation hydro-électrique.

Le Dard, Le Gleyze, le Crôt: a déconseiller absolument. Ils sont équipés de gros dessableurs, situés juste en amont du départ du canyon. Les vagues y sont spectaculaires. Le Gleyze et le Crôt ne figurent pas dans la base et c'est tant mieux. Pour le Dard, le dessableur est situé à quelques mètres du 1er relais, la vague ne survient pas tranquillement, elle vous tombe dessus.

Pratiquement tous les autres torrents de Tarentaise sont équipés de prise d'eau et dessableurs automatiques, souvent 500 M3.
J'ai été long, merci à ceux qui m'ont lu jusqu'au bout.
Restez cool!!!! Bonne saison.

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Message par nec » mer. 21 mai 2014 16:21

Merci à Bertrand et à tous ceux qui participent à cette discussion.

C'est très instructif, et on y gagnera tous à mieux connaître le contexte des exploitations hydro-électriques.
Nicolas Ecarnot

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Message par mvdlans » mer. 21 mai 2014 22:29

très intéressant de savoir comment ça marche, merci beaucoup! =D> =D>
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Message par GG » jeu. 22 mai 2014 13:59

Pas normal tout çà : ne pas maitriser ses installations ... voir l'accident du Drac...
Trop facile d’interdire, car le risque est toujours présent et cela ne dédouane pas l'exploitant.

Et les Suisses, pourquoi chez eux il est possible de pratiquer en sécurité , après avoir donné un coup de téléphone à un employé ?

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Message par jojorgc » jeu. 22 mai 2014 14:41

Le souci, c'est que derrière il y a une guerre économique entre les géants de l’hydroélectricité (EDF et Suez). En gros, le marché de l'électricité est spéculatif. Pour répondre à une demande de pointe le kwh que tu achète aux alentour de 6centimes peut monter à des sommes assez folles. Donc moins le concurrent en sait, moins il pourra spéculer. Du coup ils ne communiquent pas ou que très peu.

Voilà pour l'explication. Nous autres canyonistes, on ne pèse pas grand chose dans tout ça...

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Message par Alban » sam. 24 mai 2014 09:34

GG a écrit :Et les Suisses, pourquoi chez eux il est possible de pratiquer en sécurité , après avoir donné un coup de téléphone à un employé ?
Il ne faut pas se croire à l'abri de tous dangers d'un lâcher d'eau parce qu'on a appelé l'exploitant. Simplement, on réduit le risque.
On est en sécurité vis à vis du risque de lâchers d'eau programmés, mais on n'est jamais à l'abri du risque d'un lâcher d'eau intempestif. Ca arrive... et dans ce cas, le coup de fil préalable à l'exploitant lui sert à avertir immédiatement les secours puisqu'il sait que des gens sont dans le canyon.
Dernière modification par Alban le sam. 24 mai 2014 09:36, modifié 1 fois.
Si ça n'avait pas été aussi bien, ça aurait été pire...

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Rataksès
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Message par Rataksès » sam. 24 mai 2014 14:41

Salut,
Pour ce qui est en place dans certains canyons du Tessin, cela à fait suite à un accident mortel du à un lâché d'eau. Le choix de certaines compagnies privées d'électricité comme l'AET (je ne crois pas qu'il y ait une situation de monopole de la production électrique en Suisse comme en France mais à vérifier...) a été de faire en sorte qu'il y ait au moins une réponse téléphonique pour les canyonistes sur les travaux d'entretien ou de chasse des barrages et centrales. L'objectif était d'éviter ce type d'accident mais cela veut dire qu'il faut des moyens humains pour gérer les appels et les réponses. C'est à mon sens une solution à creuser.

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