Par moment, le sifflet (toujours obligatoire) n'est d'aucun secours lorsque la verticale est très haute (c'est le cas du Ruzand) et que le bruit de l'eau et du vent empèche d'entendre. Ce fut le cas une fois pour moi dans Louch. A ce moment là, mieux vaut mettre la main sur la corde de descente pour "sentir" si la personne est toujours sur la corde (en mettant un noeud au bout avant pour éviter qu'elle n'y soit plus pour une raison regrettable

). On sent la tension diminuer, même si la corde est tractée par l'eau.
Pour des canyons comme le Ruzand, il faut être tout de même au fait des rappels un peu difficiles et avoir prévu "la corde qui va bien"

.
Mon choix pour le Ruzand serait en simple, gros noeud au bout (pas moi

), débrayable mais avec à priori assez de corde pour aller au relais.
Connaissance de la remontée sur corde (et matériel prêt à être utilisé), de la clé d'arrèt nécessaire, et descente prudente dans les 10-20 derniers mètres avant le relais supposé pour pas le rater.
Donc, pour revenir au sujet :

en simple débrayé si on voit rien ou frottement
P.S : à noter que descendre une très grande verticale en double, faut avoir des gros bras au départ pour tracter la cord. Là c'est clair que si tu laches, tu descend pas....Exemple : Gorgette-Craponoz.

en simple débrayé ou double (débrayable ou non selon les frottements) si on voit et selon qui descend.
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.