Sérieux les gars, vous avez vraiment du y aller à sec, sous le cagnard ???
Parce que je suis bien d'accord qu'il est gavé de ronces, mais c'est pas non plus des murs infranchissables de ronces. Dans les parties marchées, on suit des sentiers de chasseurs, donc ça va.
Et quand on attaque la partie encaissée (voir
les photos de mon site web), on a à faire à de vraies cascades, avec du débit.
Les vasques au pied des cascades sont sautables, il y a au moins trois toboggans carrément sympas, le cadre est super chouette.
A un moment, l'eau est un peu mousseuse, mais on a vu largement pire (ruisseau de la camera en corse, la merde dans les gorges de chailles, les odeurs dans la vezeronce...)
Donc non vraiment vous abusez.
Je ne passe pas mon temps à takamaka, à la meije ou à la mag', mais quand même, objectivement, le Vert est loin d'être la bouse absolue que le Cravic m'a décrite ce matin du 2 mars 2008 au bar avant de faire le Ruzand.
Pour moi, ma plus grosse bouse est décrite page 25 du topo de Pélissier sur l'Aveyron : "Lanhac 2".
- Ce n'est pas un canyon
- C'est à peine un creusement dans la forêt
- Pas de cascade, juste des pentes inclinées en calcaire
- intégralement comblé d'arbres tombés
- dois certainement voir de l'eau chaque 32 février
- fait à la montée, selon les recommandations du topo (enchainement avec Lanhac 1)
- départ du haut impossible à trouver
Maintenant, la question est de savoir pourquoi j'y suis quand même allé...
On pourrait poser la même question à tous ceux qui ont fait des bouses.
Et on pourrait aussi poser la question à tous ces cons futiles qui sortent de chez eux, vont faire un canyon, et reviennent chez eux...
Peut-être parce qu'on aime la nature, qu'on aime le bon air, que tout ça nous fait du bien.
Malgré tout...