Ravin du Bussing (amont) Prads-Haute-Bléone (Alpes-de-Haute-Provence)

Très bonnes conditions. Ca passe tranquilement sous les névès qui ont considérablement fondu par rapport aux années passées... 2 goujeons posés pour doubler les points de la 2ème et 3ème cascade après la C85.

Canyon sauvage et magnifique Effectué à 2 avec sac (très) lourd : - approche 2h50 - canyon amont + median 5h30 Pas un gramme de neige dans le canyon. L’équipement en place était assez correct nous n’avons eu à modifier aucun point ou aucun relais. Amarrage doublé voir triplé dans les grandes verticales, quelques monopoints dans les petites cascades.

Fait a 5, un névé dans le glacier noir est effondré et necessite d'etre contourné par les cotés (gauche pour notre part). Il créé un bouchon pouvant possiblement lacher a un moment si grosse chaleur/pluie soyez vigilants en aval de cet obstacle (13/08/23)

pas un gramme de neige dans le canyon, c'est donc des conditions bien différentes de celles qui ont demandé tant d'obstination aux ouvreurs!

casa

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pour les rappels horizontaux. les longueurs sont 35, 35, 50, 60 . pour la c85 de l affluent, il vaut mieux faire 30m puis direct 55m . tous les relais abîmé ont été sécurisés par la pose d un goujon de 10. de fait pour la fin de saison 2020 il suffira de prendre le minimum en matos de ré équipement. ne surtout pas.mettre le haut de combi au départ si vous ne voulez pas vous dessecher. il faut attendre d arriver dans le collecteur . enchaîné avec le median

IP

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in memoriam Steph.

Cactus

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Relais de la grande cascade: 2m sous la vasque suspendu éloigné de 4m en rd

Marche d'approche en 2h30 L'équipement est correct, nous avons rajouté quelques amarrages, Aucun problème dans les névés Frottements un peu partout Enchainé avec le médian Fait en 7h à 9

On a essayé d'utiliser au maximum le matériel porté : bloqueur pour remonter le premier relai de la grande cascade (corde coincée, on a rajouté un mousqueton pour faciliter le rappel), perfo pour refaire le dernier relai de la grande cascade (l' ancien qui pendouillait ne nous a pas inspiré, sur les amarages on aurait pu ou du changer plus de points), lampe et appareil photo sous le gros névé, crampon-piolet pour s'amuser sur le gros névé (juste pour dire de dire ....), on a pas utilisé la corde de secours malgré une corde tonchée, la combi car ça coule des l'affluent, les techniques de combat antipatous ne nous ont pas servi (ils ont pas osé s'approcher). J'aimerais un jour rencontrer les ouvreurs pour les remercier et leur dire toute mon admiration, on mesure la différence de niveau! Ce canyon avec passages sous névés est magnifique.!

La majeure partie des amarrages a souffert; souvent un point sur les deux est tordu ou arraché. Il faut prendre du matos pour ré-équiper. Le 2ème relais de la C85 (entrée de canyon) n'existe plus mais il est possible de faire sans (60-65m). Le 2ème relais de la C125 a été en partie arraché et le bloc sur lequel il est placé a subit des chutes de pierre. Nous l'avons changé et déplacé mais il risque de ne pas durer, un équipement en rive gauche pourrait être meilleur. Nombreux mono-points. Attention au rappel de corde avec les plaquettes tordues. Canyon fabuleux, ambiance exceptionnelle sous les névés.

casa

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il reste un gros bébé dans la partie haute ( vu depuis la bergerie au col)

Parcouru 8 ans après... Les névés ont beaucoup fondu. C'est même triste de les voir aussi fins... La période glaciaire est révolu ! Sinon c'était une découverte pour ma soeur et une amie qui débute. Ça gère ;-) Croisé le berger, ses moutons et ses patous au col. Berger sympa et patous gentil. Il croyait qu'on allait au génépi avec notre équipement ;-)

Profitant d'une météo exceptionnelle lors de notre petit séjour dans la haute Bléone et après avoir descendu l'intégral de Male Vesse le 14/08 nous nous devions de terminer en beauté ce jour par la descente du "fameux" Ravin du Bussing dont j'avais tant entendu parler et fantasmé sur les photos prisent lors des passages des équipes précédantes sous les "monstrueux" névés... Le top départ de la marche d'approche (alt 1460m) fût donné à 7h00... 3h00 plus tard nous arrivions au gros cairn (alt 2700m) sur la crête qui domine le ravin... Encore 15/20' de légère descente en suivant la courbe de niveau pour trouver le premier point (alt 2640m) pour débuter la descente dans le collecteur (rappel de 35m+15m en RD). L'équipement est bon, de nombreux monopoints qui tiennent bien, doublés dans les grandes cascades (on a changé quelques cordes vieillissantes). Les névés "monstrueux" sont bien présent pour notre plus grand bonheur (c'est ce qu'on était venu chercher), 3 mesurent facilement 80/100m de long pour 12/15m de haut (ambiance garantie quand on passe dessous)... La voute mesure au bas mot entre 3 et 5m nul besoin de ramper (lol) Le débit nul au départ devient rapidement un petit filet++ au sortir des différents névés pour le plus grand bonheur des canyoneurs en surchauffe... Avons enchainé avec la partie médian qui est aussi une agréable découverte le tout 9h00 sans se presser et en faisant un max de photos souvenirs... A faire dès maintenant avant que les gros glaçons ne fondent trop voir s'éffondrent réchauffement climatique oblige... .

Pas grand chose à ajouter si ce n'est les déniv de la marche d'approche : 1.174 m D+ et 130 m D- en 3h15. Je tiens la trace GPX à votre disposition Le poids du sac + le poids des ans, j'ai un peu peiné à suivre les cadets. Mais cette marche est absolument splendide avec l'Estrop en ligne de mire, le cirque du canyon de Bussing, les passages sur les crêtes pas vraiment engagés, le troupeau de chamois au loin, ...

Qui décide de descendre le ravin du Bussing (prononcé bussin et non bussingue) doit avoir un minimum de corones et s'attendre à du grand canyon... On ne s'aventure pas dans les profondeurs du Bussing les yeux fermés ou juste pour le fun. Ce canyon c'est un autre monde ... celui qui n'a jamais marché sous un névé de 100m ne peut pas comprendre ☺. On avait aucune infos pour Male Vesse et le Bussing. D'après le gardien de l'Estrop nous serions les premiers de la saison. Dans ces conditions il est encore plus important d'être bien équipé et préparé autant physiquement que mentalement. Ses coéquipiers devront être à la hauteur et la fenêtre météo excellente. Rien ne doit être négligé. Camping Mandala pas loin du départ. La veille un des 5 coéquipiers doute ... ce qui reste humain et nous lâche. Ce doute plane un peu et fait réfléchir certains. 22h dodo quelques gouttes tombent ... 3h grosse averse qui fait réfléchir et qui casse le sommeil. 5h réveil  ciel étoilé y a pas à hésiter on fonce. Une bonne douche chaude pour se réveiller et chacun s'occupe de sa tâche et préparer ses affaires. On prend la route direction l'Estrop. On traverse le Bussing et à l'embranchement on bifurque à gauche. Après avoir passé la stèle du crash on arrive en visu du village. Stop. On a un parking à gauche et qq mètres avant un chemin qui monte avec un panneau propriété privée. 7h on décolle des voitures. Nous empruntons le chemin privé qui monte. C'est une piste 4x4. Pas de difficulté il faut passer l'abri et arriver jusqu'à la bergerie vers 2 000m. Attention il peut y avoir la présence d'un troupeau et d'un patou. Au niveau de la bergerie petite pause pour contempler ce géant qui nous fait un sourire. On distingue un premier glaçon au fond du ravin ce qui annonce la couleur. Encore du deniv à faire nous repartons direction la crête. A un moment prendre a droite vous verrez des cairns qui vous amèneront jusqu'au point culminant de la rando avant la descente. On se pose à nouveau on souffle et l'on admire nôtre hôte pour quelques heures toujours aussi grandiose. On observe la douzaine de chamois que nous avons dérangé et on espère être aussi agile pour atteindre le départ du collecteur. La descente n'est pas si compliquée. On se dirige à vue vers le départ ou se trouve un point ce qui permet d'éviter la desescalade un peu pourrie par la gauche. Info importante j'ai capté la 3G à cet endroit. Pour prévenir qu'on se lance dans les entrailles du monstre c'est très utile. Les rappels s'enchaînent jusqu'à un rappel qui descend sous un premier névé ... Grandiose ou flippant on ne sait pas trop. On admire les formes et profitons de l'ambiance sans trop imaginer que nous serions réduit en tartare minute si nous prenions ses dizaines voir centaines de tonnes de mister freeze sur le casque. On en a franchi pas moins de 5 dont un petit écroulé et deux de 50 et 100m ambiance garantie. Bizarrement dessous on évite de chanter de l'opéra surtout quand en haut d'un rappel on entend un craquement sourd ... et oui c'est vivant. Après les névés on enchaine les rappels tout l'équipement et bon. Peu avant l'echappatoire on a eu un peu de pluie dont une grosse averse mais on a décidé de continuer dans la partie mediane moins encaissée.  Bonne décision car le soleil est revenu.  Après la C36 une marche un peu longue et soulagement quand nous apercevons au loin en RD le gros cairn indiquant la sortie et la fin de cette aventure. On s'arrête à la même altitude que les voitures mais il va falloir remonter un peu pour redescendre ensuite. Prendre à gauche du cairn et suivre le sentier jusqu'à une prairie ou l'on continue légèrement sur la gauche pour apercevoir au loin l'abri croisé le matin et le chemin. Encore qq mètres à descendre jusqu'aux voitures pour un point final à cette aventure. On se retourne une dernière fois pour admirer au loin le point de départ de cette magnifique descente. J'ai pris beaucoup de photos de l'approche et de la partie frigo. Iko a fait la trace GPS. Si vous souhaitez ces infos avant de vous y aventurer n'hésitez pas à nous contacter. Se balader en canyon sous un névé de 100m restera une expérience unique que peut etre dans quelques années il ne sera plus possible de vivre. Prenez du plaisir comme on en a pris Bon canyon.

Équipe de 5. Conditions plutôt bonnes. Départ à 6h du mat, retour voiture à 16h, boucle de 10h donc. Les premiers ont mis 2h30 pour arriver jusqu'à la crête avant d'attaquer la descente. De là, les plus à l'aise peuvent compter 10 ou 15min pour descendre jusqu'aux premiers amarrages (les rappels horizontaux étant très optionnels, on ne les a ni cherchés, ni vus). Les moins à l'aise prendront facilement le double ou le triple... Le temps de manger un bout et de s'équiper, on tape le premier rappel à 10h. On mettra 3h dans l'amont, 1h30 dans le médian avec une demi-heure de pause au milieu. Retour 30 bonnes minutes. Il y a un énorme cairn pour ne pas manquer le chemin qui lui, est presque invisible. Météo changeante avec des minis averses de temps un temps (une de neige au début), du brouillard sur les sommets mais rien d'orageux ni d'inquiétant. Bref, peu de soleil dans l'ensemble donc assez frisquet. Equipement OK, on n'a rien rajouté (merci aux équipes précédentes) même si quelques relais mériteraient un coup de neuf. Un seul névé dans le glacier noir a moitié effondré. Ça passe sans problème (pioches et crampons inutiles) mais on n'a pas trainé dessous. Ça dégoulinait fort, de belles fissures étaient visibles. Bref, ils n'en n'a plus pour très longtemps ! Côté débit, ça coulait déjà un peu dans l'affluent (et dans l'affluent sous le puy de la Sèche) donc combi intégrale très fortement appréciée, même si effectivement on ne se mouille jamais au dessus du nombril dans les vasques. Petit débit correct dans l'amont. Au final, beau canyon aventure, ambiance garantie, même si nous on l'a eu plutôt en mode facile. J'écrirai sous peu un article sur le blog d'Expression Verticale.

Parti des voitures à 5h30, retour véhicules à 19h ; sans trop se presser mais nous n’étions que deux à faire la descente, tandis qu’on a été aidé pour le matos avec 2 potes dans le rôle des sherpas jusqu’à la bergerie du Col. Depuis la crête on rejoint la première cascade par une sente bien marquée, puis descente dans des éboulis en direction du vallon principal... cordes inutiles à mon sens si on tient sur ses pieds mais ça reste un peu expo. Les névés étaient là mais n’ont posés aucun difficulté. Je pense que le réchauffement climatique est passé par là… à moins que ce ne soit les orages qui ont creusés les névés et nous ont ainsi facilité la tâche. Bref, en tout et pour tout 4 névés d’une bonne épaisseur, plusieurs mètres, pas de signe de fragilité ou d’effondrement, on est passé dessous sans problème, au cœur de belles voutes. Crampons, piolets, broches ou pieux à neige inutiles. On aurait pu passer dessus sans difficulté je pense, mais ça aurait été moins fun. Deux amarrages manquaient, le premier pour attaquer le canyon (j’ai mis un bout de corde autour d’un bloc et enchainé 2 cascades sur environ 50m), puis un piton rajouté au sortir du second névé. Pour le reste quelques bouts de corde rajoutés pour renforcer les vieilles sangles en place, c’est tout. Je dirais que les conditions étaient excellentes ce jour. L'équipement reste succinct et exposé aux éléments, pierres, neige, eau, glace, aussi trousse à spits fortement conseillée pour cette partie amont du canyon.

S'il ne neige pas d'ici là et avant qu'un des névés s'écroule, c'est le moment d'y aller léger... pas besoin des piolets, crampons, broches, multiples amarrages, perfo, réchauds, duvet de survie, de la bouffe pour trois jours....(tout ce qui ne nous a pas ou peu servi...) bref, juste une trousse à spit ça suffit !

fred

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Très jolie course, parcouru avec la partie médiane à 4, en 12h30 ( de voiture à voiture). 3h30 d’approche 7h de descente et 1/2h de retours( le reste étant une pose avant le début du canyon et une avant la marche retour ). Nous avons posé 2 goujons dans l’affluent et 1 dans les premiers ressaut de bussing amont. Les névés passent sans difficulté par dessous. De très bonne condition météo. Les 4 patous croisés à la monté se sont montré très courtois...

Vu depuis Bussing médian, un énorme névé au dessus de la C120 obstrue complètement le canyon. Les névés en dessous la C120 sont d'ailleurs toujours bien présents eux aussi !

ALAIN 13

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Névés présents en amont de la confluence avec la sèche.

tony-13

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des gros névés visibles depuis la seche.

lolo

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Comme prévu, beaucoup de neige, des névés presque en continu entre le pied de la 120m et la confluence avec la sèche. Eau à 3°C.

Repérage lors d'une rando refuge de l'Estrop-tète de Chabrière-Puy de la Sèche-Saumelonge . Confirmation de ce que l'on pouvait imaginer : les névés ont encore pris du volume . Celui en amont du Frigo est énorme ; un autre + petit coiffe la C7 et C6 . Au pied de la C125 , le névé a encore grossi et fait presque la jonction avec celui de la C38 . Celui de la C36 semble tout recouvrir jusqu'aprés la C14 . Bref un grand millésime ; à mon avis ça passe dès maintenant ...

Quand on s'engage dans une telle course, on entre vraiment dans un monde irréel ! Tout d'abord la longueur de la marche d'approche avec les sacs chargés de toute l'artillerie lourde puis cette descente unique dans des conditions extraordinaires. L'aventure totale commence vraiment lorsqu'on s'engage à 2640m le long d'une strate pourrie pour rejoindre l'affluent... Attention aux blocs et pierres instables (n'est ce pas, Gé ?) mais ça passe bien sans utiliser les rappels horizontaux (je n'ai pas vu les points d'ailleurs !). Petite entrée en matière avec les premiers rappels... puis arrive à la C125 et là on est partagé entre 2 impressions : qu'est ce qu'on est venu foutre là mais putain que c'est bon d'y être !!! Et à partir de là, que du bonheur ! Tout passe sous les montrueux névés (et c'est peu dire... on est entré dans une nouvelle période glaciaire !!!) même le gros sous la C125 ! Un grand moment, frontale (qui éclaire, hum, hum, hum !!!) obligatoire. Pic nic au premier rayon de soleil car malgré tout avec cette ambiance semi souterraine, semi glaciaire ça caille bien puis enchainement avec le Bussing médian maginifique aussi)... Au total, 10H30 de la voiture à la voiture à 3 (2H45 de marche d'approche, 45min de désescalade pour rejoindre le premier rappel, 4H00 pour la partie amont, 2H30 pour l'aval et une petite demi heure de marche retour). Merci à Gé et Papic avec qui j'ai partagé cette aventure inoubliable !

Comme promis le 5 sept. je suis revenu enchainer en bon style (cad par dessous ?...) les névés titanesques de Bussing amont , ainsi que le médian . En 1 mois les gros glaçons n'ont que très peu fondu : l'accès à l'énorme tunnel au pied de la C125 s'effectue par une étroiture dans la glace Brrr ...La voute à l'entrée du névé de la C36 risque de ne pas passer l'automne;celui après la C14 qui nous avait obligé à une session piolet-crampons se passe facilement en RG . Course vraiment exceptionnelle et inclassable , faite avec Nicofou et Gé dans des conditions rares ,après un échauffement la veille dans Malle Vesse amont+aval .

J'ai bien l'impression que les névés se sont accumulés au fil des ans rendant le réequipement oblgatoire pour déjouer les pieges que l'ont rencontre toutes les 5 minutes.De ma vie je n'avais rien vue de pareil.Nous avons fait par exemple 4 relais pour la C125 en se décalant a chaques fois afin de pouvoir prendre pied sur le névés.A la C38 le névés est quasiment a niveau avec le relais soit 35 metres de neige cumulée.Au final 14 heures (avec marche aller et retourt), ont a laissé tout les spits, pitons, etc que nous avions.Une experience inoubliable qui a bien finit grace a PAPIC qui a pris les bonnes decisions au bon moment.Heureusement aussi qu'il y a eu c'est été de gros orages, ce qui nous a creusé les galeries sous les névés.Je serais bien curieux aussi de savoir si le névés au pied de la C125 se traverse par dessous???

BUSSING amont 2009:la 5ième glaciation a commençé... Fait à 5 avec 1 débutant débrouillé et la Miche(dit le vieux guide) pour ses 70 ans ?...Maintenant,il peut mourrir . Les névés sont monstrueux,et c'est rien de le dire.En fait tout n'est qu'un IMMENSE névé du pied de la C125 jusqu'à 100 m après la C14 . Hallucinant. Approche nickel et merveilleuse en 3h15 (départ 6h20);la vire 2640 passe bien sans corde .1ier rappel affluent 10h20;le gros névé du collecteur ne gene pas.La rimaye au pied du 125 est béante:30/35m de profondeur nous obligeant à penduler RG au relais intermédiaire (1 corde coinçée abandonnée).Avons rajouter 1 dévia+2 relais (2 spits) pour nous décaler au max sur la G;guidé sur broches pour franchir la rimaye. Le passage sous le névé dans l'axe de la C125 est peut-etre possible:faut oser...A coup sÛr un grand moment de solitude. La MC du C38 est sous la glace;200m sous le névé bien solide,enchainés par C7 puis M 150m sous névé .20m à la lumière pour replonger dans C36(somptueuse double arche de glace) pour 100m à la frontale.Névé entre C6 et C14 qui commence à s'éfondrer.Galere sur le suivant écroulé:15m en glace raide puis rappel sur piolets éjectables.Le dernier se franchit dessous 50m et sur la RG.N'avons pas enchainer le médian en raison de l'heure ,et d'une certaine...lassitude. Reviendrons (peut-etre cette année?);un autre monde est possible .Nous l'avons tutoyer ce WE...

laffontg

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Trop de neige sur le canyon donc parti seulement en reperage voir photos de l extérieur du canyon

super parcours enchaine avec bussin median,

Eric

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En bas de la c125, le névé mesure 20 à 30m d'épaisseur, nous empêchant de descendre à partir du 2ème relai. Donc installation d'un relai RG sur une vire, pour atterrir le long du névé. Nous sommes passés au dessus du 2ème névé, sans emprunter la mc. Celui-ci est très fin à son extrémité, attention! Crampons indispensables.

Caracal

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Cette année 2 nouveautés : 1. il y a de l'eau dès l'affluent qui devient correct dans le collecteur. 2. mauvaise nouvelle, un immense névé se trouve au bas de la C125. On a installé loin sur une mauvaise vire un relais RG (2x80 m). On tombe sur le bord du névé qui était lors de notre passage négociable. Les crampons sont donc OBLIGATOIRES voire VITAUX. De même pour l'accès à l'affluent, au lieu des MC on a continué à monter et on a traversé à droite sur la grande vire sous les falaises de grés. On a rejoint les Pi de l'affluent au niveau de la source et on a posé un spit avec plaquette "italienne" soumise aux crues. Je ne sais pas à cette heure si cette méthode d'accès est plus facile. Au final, ce canyon est cette année une vraie course mixte ED pour nous pauvre canyoniste qui n'aimons pas la neige ;-) PS : c'est toujours aussi beau et sauvage ;-)

Que dire, cette descente est hors norme, elle ne ressemble à aucune autre. La marche d’approche est magnifique. Le canyon est horriblement beau, paradoxe terminologique mais je ne trouve pas d’autres mots pour le décrire. L’engagement est majeur. La présence et la taille des névés ajoutent une dimension supplémentaire à la descente en terme de beauté et de difficulté (cf photos). Une nouvelle fois un grand merci à Caracal pour cette course et tout ce qu’il apporte à la pratique de cette activité.

yann_de_cannes

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Magnifique. Merci aux découvreurs.

magnifique , une journée pleine d émotion avec une equipe qui assure , canyon a bien etudier avant de partir et a ne pas prendre a la legere ....pas un nuage de la journée , le top !!!

un périple inoubliable!!!!Départ de nuit à 4h du mat pour la marche d'approche, arrivée à 2700m à 7h30, habillage par presque 0°C, superbe levé de soleil, petit repas avant de partir! on a perdu 1H dans les rappels horizontaux qui se font sans corde(avec précaution!)l'entrée dans le canyon par la C85 de l'affluent était gelé et on arrive direct sur les névés!superbe descente équipement nickel pas de grosse difficulté si ce n'est le temps qui court contre nous, surtout à cette période de l'année!!! faut être vraiment furieux pour le faire!fait avec Joy (la deuxième féminine à le faire!!!)et une sacré bande de "prof". sortie à la tombée de la nuit, on a sortie les frontales pour la marche de retour (17h30) l'année prochaine male vesse!!!!

La description de l'accès ainsi que l'accès lui-même sont au top ! Le canyon également. C'est très sympa de passer sous les immenses blocs de glace sous le glacier noir !

Tout est démesuré dans cette descente, les cascades, les névés, la glace omniprésente, l'engagement, l'ambiance, le paysage, l'investissement physique et la trouille aussi. Fait à 5 avec Flo (1° féminine de ce canyon), Boris (Mais qu'est-ce que je suis donc allé faire dans cette galère?), Hervé le local, Ivan et Michel les deux piliers de cet inoubliable voyage extra-galactique.

IP

607   678 
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-6°C au départ des voitures à 7h30 ; 10-12°C au départ du canyon à 11 h et -3°C en sortant. Présence d'un petit filet d'eau passant sous ou à coté de la glace. Très grande prudence par rapport aux chutes de pierres (gros éboulement en dessus du premier névé pendant la descente) et aux chutes de glaces dans les grands rappels (très nombreuses quand elles fondent vers 12-13 h) L'intégral de ce canyon est déconseillé à cette période ; vu le peu de marge de manoeuvre au niveau de heures éclairées et de la température dans le canyon (présence de glace pendant la progression puis ensuite sur le matériel). Les névés se passaient par en dessous car partiellement écroulés et solidifiés par le froid (il ne faut cependant pas rester dessous, surtout concernant le dernier qui tient par quelques pointes sur les cotés...)

lolo

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Fait avec maitre Coté, qui a complété l'équipement,Laurent B. et Arno. Ambiance unique dans ce canyon. Difficile à noter (hors catégorie?) : C'est à la fois horrible et fanstastique. Engagement très fort, névé problèmatique à coutourner. Enchainer avec le Médian est une tres bonne option. 10h de voiture à voiture.

Caracal

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L'ambiance est toujours aussi sauvage. Pour les nouveautés. Le 1er point pour les rappels horizontaux est à 2640 m exactement. On a rajouté des cairns pour qu'ils soient bien visibles. Ensuite, on a doublé les points pour les rappels supérieur à 20 m. Les monopoints restent donc nombreux mais uniquement pour les petits obstacles. Cette année le névé est trés instable. Il s'est même effondré en partie lors de notre passage sur la MC RD. La MC RD a été renforcée. Il y a 4 points intermédiaires entre l'anneau de départ et celui d'arrivée. Prévoyez toujours les pitons au cas où ! La grande cascade vers 13 h au soleil est beaucoup mieux ;-)

Le topo dit "pour furieux".. que dire de ceux qui l'ont découvert et équipé = BRAVO départ parking à 5h30 (1450m) - 3h30 de montée jusqu'à 2640m, bien chargés tous les 3 (235m de corde, crampons, piolets, tamponnoir, pitons, combinaison 3mm (suffisante si on ne s'attarde pas dans le "frigo") eau t. froide, t.glissant, petit filet d'eau, risque évident de chutes de pierres quasi permanent, météo superbe. Equipement souvent monopoint mais en BE. qques rochers ou bloc de prise ancrages doivent à mon avis être vérifiés avant de s'engager. Pas trouvé sur strate le goujon de 90 (cf; topo). Traversons donc le vallon des Veyttes pour descendre RG et trouver un 1er point (2420m) pour rappel de ~25m. Passage au-dessus des 3 névés avec crampons, piolet, corde. Mise en place d'un piton/maillon (RD) pour descendre du 2éme névé. Ce sera le seul réequipement nécessaire et mis en place pdt tout le canyon. Départ du rappel intermédiaire (125m) "trés chaud" ! Sortie à l' entrée du médian (1850m). Retour en 1h30 par col (2025m) et sentier. Rencontre berger et patous t. sympas. Durée totale P à P = 13h00 en prenant son temps pour admirer et photographier ce site grandiose. Souvenir inoubliable. Fait avec Serge F et Jean B

Caracal

528   15 
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Course toujours aussi engagée. A présent, il y a un point par obstacles. Mais les cascades de 30m ne sont pas encore doublées. Les névés sont assez gros encore en particulier aprés la C38. On a pu passer dessous du fait de la t° froide !

Caracal

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Toujours aussi grandiose

Caracal

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Une première exceptionnelle réalisée en 8h de descente et 5 h de montée :-( avec 35 kl sur le dos. L'équipement est incomplet. Un gros névé à la fin barre le passage obligeant une MC aérienne RD. Le retour dans la nuit a été délicat du fait des patous (L'extrême n'est pas là où on le croit ;-) )