Infinita Castelli (Teramo)

Accès

Accès aval : Empruntez l’autoroute qui relie Teramo à l’Aquila. Sortez à S. Gabriele et prenez la direction d’Isola del Gran Sasso d’Italia. Sans vous perdre dans le bourg, suivez la direction de Castelli. Dépassez le village en passant devant les boutiques de céramiques et une sorte d’église. 500 m après la dernière maison de S. Salvatore (pas de panneau dans ce sens), dans un virage qui part à gauche, Garez-vous sur les espaces existants.
Accès amont : Continuez la route et suivez la direction de Rigopiano puis aux bifurcations suivantes Aquila. Passez le Vado di Sole vers le campo imperatore. 25,2 km après le parking aval, juste après la bifurcation pour le refuge de Vetica, prenez à droite une piste. Suivez là 2 km et continuez tout droit à la bifurcation. Garez-vous environ 1,5 km plus loin alors que la piste fait un tournant à droite vers les ruines qui sont au terminus. Il y a peu de places.

Approche

Dans un léger talweg on voit les marques de peintures (Rouge et jaune) du GR 7. Il n’y a pas de panneau. Suivez ce chemin qui monte vers le Monte Camicia. Le chemin finit par partir sur la gauche afin de rejoindre à 2233 m le Vado di Ferrucio (1h45 à 2 h). Suivez sur la crête le chemin qui part à droite. Le chemin est parfois aérien avec de superbes paysages. La Crête se découpe et sur un éperon on voit une dent et une arrête formant comme le dit G Antonini un Aileron de requin. Juste derrière on devine un très grand entonnoir dont le pierrier part du sommet du Monte Camicia. Pour accéder dans l’entonnoir, sur son bord on trouve un point (2315 m) et s’il n’a pas été déséquipé, il permet de passer les 20 premiers mètres de rocher sans grandes difficultés. Ensuite, on descend les pentes herbeuses ou les pierriers jusqu’au verrou visible du haut .

Descente

La première cascade désescaladable a deux points détruits par les crues. Les équipements qui suivent sont mieux conservés même si les sangles doivent être changées régulièrement. Le canyon s’encaisse vite et on voit l’impressionnant enchaînement de cascades. Le premier grand obstacle C20 + C44 a comme relais intermédiaire deux points RD qui sont soumis aux crues. Le canyon s’encaisse encore plus et certains rappels sont très beaux en particulier s’il y a de l’eau. D’un coup on sort de l’encaissement par une C58 dont le relais le plus accessible est soumis aux crues. Il se trouve 3 m en dessous du seuil.
A présent la descente se réalise dans un milieu ouvert. Le paysage grandiose et minéral nous plonge dans une autre dimension. Il y a encore 10 rappels. Il faut se méfier en particulier de la C62. En effet, le relais suivant se trouve dans une vasque très étroite et la personne qui descend peut facilement faire tomber des cailloux sur ses camarades. La vasque au-dessus protégée des pierres n’a pas été rééquipée. Protégez-vous des sacs ou installez immédiatement le relais suivant de 48 m. Après un rappel de 23 m on arrive à la cascade de 90 m qui tombe sur une grande vire plane. Si on fait un rappel unique il faut gérer d’importants frottements. 30 – 35 m plus bas on trouve un relais suspendu non rééquipé. Il est difficile à utiliser si on n’a pas l’habitude de ce type de relais.
Passez le seuil, et vous dominez la dernière cascade de 140 m. Elle est peu esthétique. Il y a 3 relais avant d’arriver dans les blocs finaux.

Retour

Descendez les blocs jusqu’àla confluence de toutes les cascades de la face nord du Monte Camicia. On trouve une sente RD qui repasse vite RG. On suit alors le chemin qui sans grandes difficultés redescend vers le parking aval. A la piste prenez à droite jusqu’aux voitures.

Engagement

Pas d’échappatoires. Risques de chutes de pierre. Présence de névés en début de saison.

Période/caractère aquatique

Au mois d’août la descente est sèche. Le canyon coule tant qu’il reste des névés importants dans l’entonnoir d’alimentation. Les crues sont immédiates et charrient des blocs détruisants les équipements et tombants de toute part.
Mi-juin - octobre

Historique

1ère descente : le 7 juillet 1996, G Antonini, P. Grillantini, P. Santinelli et D. Moretti du GSM.