Cascades d' Anterne Sixt-Fer-à-Cheval (Haute-Savoie)

Accès

Venant de Samoëns, à Sixt tourner à droite pour passer sur le pont sur le Giffre et suivre la direction "Cascade du Rouget". C'est toujours tout droit : traverser le hameau de Salvagny, puis passer devant la cascade du Rouget. A peu près 1km après cette cascade, garer la voiture avale (facultative) au parking du Fardelay. Reprendre la route montante et garer la voiture amont au terminus de la route, au parking du Lignon (beaucoup de randonneurs).

Approche

Au parking du Lignon, prendre le GR 5 en direction du col et du refuge d'Anterne. Dans un 1er temps, le GR 5 remonte la vallée de Sales. Puis au dessus des cascades de la Pleureuse et du Sauffaz, il bifurque à gauche toujours direction Anterne. C'est très bien indiqué. En haut de la montée, au Collet d'Anterne, il faut aller à coté du pylône électrique pour avoir un magnifique point de vue sur la 1ère cascade du canyon. Reprendre le GR. Au bout de 15' en descente, une solide passerelle enjambe le ruisseau d'Anterne qu'il suffit de suivre pour arriver au départ du canyon.

Descente

Par son dénivelé de plus de 700m, ses 2 magnifiques cascades de 100m, ses encaissements, son débit souvent important et son superbe environnement alpin, Anterne est un canyon majeur. Sa confluence avec la Tine des Fonts qui implique de parcourir la fin de ce canyon apporte un plus. Le seul coté négatif est apporté par une roche glissante.
Le ruisseau d'Anterne dans son parcours pour rejoindre la Tine des Fonts franchit successivement 3 barres rocheuses.
Le canyon commence par un encaissement assez court d’une cinquantaine de mètres de profondeur, puis le ruisseau jaillit en paroi de la 1ère falaise par une cascade de 100m (10m + 40m + 50m).
Au pied, une zone de transition inclinée, que l’on shunte le plus tôt possible en empruntant une pente herbeuse en RG, mène en 15’ à la 2ème barre rocheuse. Là, le canyon s’encaisse à nouveau. Les rappels sont moins hauts. L’encaissement commence par une C14 avec une arrivée arrosée. Ensuite, on rencontre un corridor assez large encombré de blocs. La progression s’y fait en désescalade ou sur corde (C24 puis C25). On atteint rapidement le sommet d’une C35 bien encaissée qui est de toute beauté. Suit immédiatement une C32 dont l’arrivée dans une vasque nécessite un peu de nage.
Après la C32, le canyon s’ouvre. Une marche encombrée par des troncs d’arbres de 15’ mène à la dernière barre rocheuse dont le franchissement commence par une large C36. Un plat d’une vingtaine de mètres et c’est le départ de la 2ème C100 (34m + 68m).
Au pied, un nouveau pan incliné de grande ampleur se descend RD dans des pentes herbeuses et des petits talwegs. Au bout d’une demi-heure de progression, on arrive dans une zone plus horizontale quand on rencontre un rappel de 10m. La confluence avec la Tine des Fonts n’est plus loin. Dans celle-ci, seul un rappel arrosé de 7m ralentit la progression. Peu après, un contre dans une vasque demande d'être vigilant. Une passerelle matérialise la fin du canyon (sortie RG après la passerelle)

Retour

A la passerelle, cotée 996 m sur la carte IGN, prendre à gauche le sentier qui remonte en 15' au parking du Fardelay.

Engagement

Canyon très engagé. Aucune échappatoire évidente avant la confluence avec la Tine des Fonts (il est théoriquement possible de sortir RD entre les barres rocheuses et de tenter de rejoindre un chemin de randonnée à l'est. Mais c'est une galère monumentale et dangereuse assurée).
A la confluence avec la Tine des Fonts, il existe une échappatoire RD (voir la fiche du canyon)

Période/caractère aquatique

Le niveau d'eau est souvent élevé ou très élevé rendant le canyon impraticable. Ne s'y engager qu'en période d'étiage avec une météo stable. Septembre et octobre semblent la période optimale.

Historique

1ère descente effectuée le 4 octobre 2014 par Alex Ratti, Bertrand Montreuil, Frédéric Lété et Pierre Metzger du club AFEGC

Remarques

Équipement de 1ère en 2014. Prendre impérativement de quoi rééquiper.
Canyon réservé à des équipes expérimentées par sa longueur et ses difficultés techniques. Partir de bonne heure.