Sans oublier la Martinique avec au moins un club très actif...tat a écrit :une page "caraibe", ça m'a l'air bien, car c'est vrais qu'il y a aussi la dominique, l'île dite aux 365 rivieres!
Ba moi ça me va... on signe où?
Infos Canyon Guadeloupe
- Olivier LETOUCQ

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Bonjour à toutes et à tous.

A bientOt
, dans l'O
, sans se faire de bObO
, après on videra un bon tOnO
, foi de mOblO 
- Olivier LETOUCQ

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Yes, bas de combies + shorty
Tu me renvoie ton adresse postale par mail pour que je te l'envoie
A moins que tu ne passes dans le coin d'ici là... et qu'on se fasse un "truc" ou une bouffe 
Yes, bas de combies + shorty
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- marc boureau

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Salut,
Attention Marie le topo de Guadeloupe date de 97! Vu la météo de la région, pas mal de choses ont du changer depuis (interdiction due au parc national, crues, etc...).
Bien se renseigner avant de partir et sur place. Peut être que Tat pourra t'en dire plus....
Attention Marie le topo de Guadeloupe date de 97! Vu la météo de la région, pas mal de choses ont du changer depuis (interdiction due au parc national, crues, etc...).
Bien se renseigner avant de partir et sur place. Peut être que Tat pourra t'en dire plus....
"A trop regarder la météo, on passe le we au bistrot!"
Oui effectivement le topo commence à dater, mais qu'il date 1 an ou de 10 ans, il suffit d'une bonne grosse tempete pour tout chambouler... en bien ou en moins bien; Mais il reste tout de même interessant ne serait ce que pour les points de départ; retour... nombre de verticales, secteur..descriptif... j'essayerai de prendre du temps pour mettre sur la base les canyons du topo avec les modifs des 10 dernieres années. 
One life, live it!
- Olivier LETOUCQ

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Bonjour à toutes et à tous.
C'est sûr, surtout là bas, mais ce topo reste une bonne base pour le choix des canyons et les renseignements indispensables pour les accès et compagnie...
Maintenant, c'est sûr que rien ne remplace une personne sur place.
C'est sûr, surtout là bas, mais ce topo reste une bonne base pour le choix des canyons et les renseignements indispensables pour les accès et compagnie...
Maintenant, c'est sûr que rien ne remplace une personne sur place.
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Super, merci !tat a écrit :j'essayerai de prendre du temps pour mettre sur la base les canyons du topo avec les modifs des 10 dernieres années.
Ici aussi on utilise toujours des vieux topos... je pense à celui du 05, par exemple...Olivier LETOUCQ a écrit :C'est sûr, surtout là bas, mais ce topo reste une bonne base pour le choix des canyons et les renseignements indispensables pour les accès et compagnie...
Tout à fait !Olivier LETOUCQ a écrit :Maintenant, c'est sûr que rien ne remplace une personne sur place.
- Olivier LETOUCQ

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Patience, c'est une histoire de semaines, maintenant, et ç'est quasi promi pour cet été... et là, je ne parles pas du manuel technique...Marie a écrit :Ici aussi on utilise toujours des vieux topos... je pense à celui du 05, par exemple...
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Eric vert intense

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- Inscription : mer. 14 mars 2007 20:25
Bonjour à tous,
La Guadeloupe souffre de cette interdiction de pratique dans la zone centrale du Parc National. Il reste neanmoins plusieurs riviéres en dehors de cette zone.
Voici les plus connues, les plus interressantes.
Si nous partons du nord de la basse-terre vers le sud coté cote sous le vent.
Riviere ferry, layette, Bois Malaisé (entrée avant la limite), Bourceau, ravine des femmes, ravine thomas, beaugendre, dufour, grand camp, riviere noire inferieure.
La plupart des topo sont repris dans le topo guide des editions Gap sité par TAT. D'autres rivieres sont hors parc, il faut eviter toutes les parties basses, l'eau n'est pas toujours des mieux ex bambou.
D'ici peu nous devrions trouver dans le commerce des topos sur les canyons des antilles
un echantillons de canyon en martinique, guadeloupe, dominique. Ils seront à jour donc beaucoup plus fiable que le topo des editions gap viellissant.
Contrairement à ce que j'ai pu lire, je ne pense pas que les professionels du canyon en guadeloupe bravent l'interdiction. La plupart comme vert intense sont labellisés par le parc national et ont beaucoup à perdre. Ce n'est pas le cas en revanche des pratiquant occasionels, l'amende tres faible n'est pas un obstacle. Les agents du Parc ne travaillent pas le week end, cela rend la prime peu probable.
L'ambiance entre professionels et meme associatifs, n'est pas si deplorable que cela et la qualification canyon tropical pour les AMM a renforcé les liens et ouvert certaines portes pour ànouveau d'ici peu tenter de se faire entendre aupres du PNG.
un projet de réglementation à été élaboré pour permettre l'ouverture de certaine rivieres situées dans la zone la plus fortement dédiée au tourisme du PNG.
Le Galion, la Citerne, la tigua, Oulouassou pour ceux qui connaissent sont concernées par cette mesure. Nous avons échoués il y a quelques années face à la pression du comité scientifique du PNG, mais nous ne desesperons pas et pensons tres prochainement faire une nouvelle tentative.
EFC et la FFME ont une politique commune pour lutter contre ces interdictions abusive au niveau national, il regne ici une tres bonne ambiance entre les reprensentant locaux, tout est reunis pour lancer notre action.
il est important pour nous que les visiteurs respectent cette interdiction afin de montrer que nous sommes des gens respectueux, responsable et soucieux de l'environnement dans lequel nous evoluons.
Vert-intense va mettre en ligne quelques topos des rivieres les plus pratiquées sur l'ile
nous proposons aussi à notre local de ST CLAUDE la location de materiel.
L'info doit etre lisible sur le site descente-canyon.com et les topos frappés d'interdiction marqués comme interdit
La plupart des professionels et associations de l'ile seront heureux de repondre à vos demandes de pratiquants autonomes comme le dit TAT dans son message. Celui ci est professionel sur l'ile et il s'offusque à juste titre des propos peu glorieux vehiculés.
Merci fred pour ton intervention à mon egard.
Marc tu as le bonjour de Laurence qui garde un exellent souvenir du stage que tu as encadré ici
Merci à ceux qui ont conseillés vert-intense pour renseigner Antilolo que j'invite cordialement à revenir faire quelques canyons avec nous, TAT sera des notres j'en suis sur meme si nous sommes concurent.
Enfin Antilolo je crois qu'il est important de fonder son opinion sur sa propre experience. 12 jours, 1 canyon, une entreprise partie prenante c'est peu comme élement pour affirmer et denigrer des gens en ligne.
Bienvenue en Guadeloupe
Eric BARRET
La Guadeloupe souffre de cette interdiction de pratique dans la zone centrale du Parc National. Il reste neanmoins plusieurs riviéres en dehors de cette zone.
Voici les plus connues, les plus interressantes.
Si nous partons du nord de la basse-terre vers le sud coté cote sous le vent.
Riviere ferry, layette, Bois Malaisé (entrée avant la limite), Bourceau, ravine des femmes, ravine thomas, beaugendre, dufour, grand camp, riviere noire inferieure.
La plupart des topo sont repris dans le topo guide des editions Gap sité par TAT. D'autres rivieres sont hors parc, il faut eviter toutes les parties basses, l'eau n'est pas toujours des mieux ex bambou.
D'ici peu nous devrions trouver dans le commerce des topos sur les canyons des antilles
un echantillons de canyon en martinique, guadeloupe, dominique. Ils seront à jour donc beaucoup plus fiable que le topo des editions gap viellissant.
Contrairement à ce que j'ai pu lire, je ne pense pas que les professionels du canyon en guadeloupe bravent l'interdiction. La plupart comme vert intense sont labellisés par le parc national et ont beaucoup à perdre. Ce n'est pas le cas en revanche des pratiquant occasionels, l'amende tres faible n'est pas un obstacle. Les agents du Parc ne travaillent pas le week end, cela rend la prime peu probable.
L'ambiance entre professionels et meme associatifs, n'est pas si deplorable que cela et la qualification canyon tropical pour les AMM a renforcé les liens et ouvert certaines portes pour ànouveau d'ici peu tenter de se faire entendre aupres du PNG.
un projet de réglementation à été élaboré pour permettre l'ouverture de certaine rivieres situées dans la zone la plus fortement dédiée au tourisme du PNG.
Le Galion, la Citerne, la tigua, Oulouassou pour ceux qui connaissent sont concernées par cette mesure. Nous avons échoués il y a quelques années face à la pression du comité scientifique du PNG, mais nous ne desesperons pas et pensons tres prochainement faire une nouvelle tentative.
EFC et la FFME ont une politique commune pour lutter contre ces interdictions abusive au niveau national, il regne ici une tres bonne ambiance entre les reprensentant locaux, tout est reunis pour lancer notre action.
il est important pour nous que les visiteurs respectent cette interdiction afin de montrer que nous sommes des gens respectueux, responsable et soucieux de l'environnement dans lequel nous evoluons.
Vert-intense va mettre en ligne quelques topos des rivieres les plus pratiquées sur l'ile
nous proposons aussi à notre local de ST CLAUDE la location de materiel.
L'info doit etre lisible sur le site descente-canyon.com et les topos frappés d'interdiction marqués comme interdit
La plupart des professionels et associations de l'ile seront heureux de repondre à vos demandes de pratiquants autonomes comme le dit TAT dans son message. Celui ci est professionel sur l'ile et il s'offusque à juste titre des propos peu glorieux vehiculés.
Merci fred pour ton intervention à mon egard.
Marc tu as le bonjour de Laurence qui garde un exellent souvenir du stage que tu as encadré ici
Merci à ceux qui ont conseillés vert-intense pour renseigner Antilolo que j'invite cordialement à revenir faire quelques canyons avec nous, TAT sera des notres j'en suis sur meme si nous sommes concurent.
Enfin Antilolo je crois qu'il est important de fonder son opinion sur sa propre experience. 12 jours, 1 canyon, une entreprise partie prenante c'est peu comme élement pour affirmer et denigrer des gens en ligne.
Bienvenue en Guadeloupe
Eric BARRET
Encore milles excuses Eric, la personne avec qui j'ai discuté était peu être mal lunée ce jour là ou en froid avec toi, je ne sais pas....
J'ai appris depuis a ne pas balancer sans en savoir trop (j'ai remarqué que ça avait posé d'autres pbs sur le forum).
Toujours est-il que je reviendrais avec plaisir faire du canyon à la Guadeloupe, l'île et sa population m'ont vraiment séduit.
Et je pense que je te dois un bon vieux rhum sur ce coup là, ou une bouteille de Ricard si tu en à marre du Rhum
Bonne continuation.
J'ai appris depuis a ne pas balancer sans en savoir trop (j'ai remarqué que ça avait posé d'autres pbs sur le forum).
Toujours est-il que je reviendrais avec plaisir faire du canyon à la Guadeloupe, l'île et sa population m'ont vraiment séduit.
Et je pense que je te dois un bon vieux rhum sur ce coup là, ou une bouteille de Ricard si tu en à marre du Rhum
Bonne continuation.
"A trop regarder la météo, on passe le we au bistrot!"
Contrairement à Olivier je te dirais oui sans hésiter. Je fais tout mes canyon ici en shorty et je rajoute éventuellement un top en dessous pour les rivière plus froide (comme la tigua.)Marie a écrit :Est-ce qu'un shorty peut suffire ?
S'il te manque du matos, tu pourra toujours voir avec Vert Intense, l'association d'Eric.
Je confirme ce que dit Eric, les professionnels ne sortent pas dans le parc et n'engagent pas à braver l'interdit.Eric vert intense a écrit :Contrairement à ce que j'ai pu lire, je ne pense pas que les professionels du canyon en guadeloupe bravent l'interdiction.?
Par contre, c'est vrai qu'il y a des canyonistes "occasionnels", comme moi, qui arpentent les rivières du parc.
Les principaux canyons interdits sont d'ailleurs bien entretenues par les gens de passage
J'espère que les choses vont évoluer du coté du parc Guadeloupéen, surtout à la lumière de leur homologues Réunionais qui ont désormais leur parc national et laissent les canyonistes en paix.
Salut,
J'ai fouillé sur tous les sites concernant le Parc de la Guadeloupe et je n'y ai trouvé aucun texte concernant cette interdiction de canyonner. Le seul texte qui s'en rapproche est le décret de création qui date de 1989 et qui stipule que la randonnée et la baignade restent autorisée...
Si quelqu'un a plus d'infos....
J'ai fouillé sur tous les sites concernant le Parc de la Guadeloupe et je n'y ai trouvé aucun texte concernant cette interdiction de canyonner. Le seul texte qui s'en rapproche est le décret de création qui date de 1989 et qui stipule que la randonnée et la baignade restent autorisée...
Si quelqu'un a plus d'infos....
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Eric vert intense

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- Olivier LETOUCQ

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Bonjour à toutes et à tous.

C'est donc pas pour lutter contre des tempéraures ... estivales...
C'est ce que je faisait avant, mais je me suis rendu compte que le bas protège énormément des erraflures, chocs et compagnie...mumut a écrit :Contrairement à Olivier je te dirais oui sans hésiter. Je fais tout mes canyon ici en shorty et je rajoute éventuellement un top en dessous pour les rivière plus froide (comme la tigua.)
C'est donc pas pour lutter contre des tempéraures ... estivales...
A bientOt
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Bonjour à tous,
à la lecture de ces échanges je constate qu'il nous reste encore beaucoup de travail pour l'image de la Guadeloupe.
Il est vrai que cette activité est relativement récente, du moins sous la forme structurée avec des associations et surtout des professionnels, les derniers arrivés et on a le sentiment à les entendre qu'avant eux il n'y avait rien, quelle présomption, alors qu'il y a des chasseurs, des pécheurs et aussi des explorateurs qui n'ont pas laissés d'indices en donnant leur nom aux rivières qu'ils auraient ouverts par exemple !
Il faut considérer le contexte écologique et humain pour mieux comprendre l'état actuel de la réglementation.
Tout d'abord la Guadeloupe abrite l'une des dernières forêt primaire existant sur cette terre avec comme la plupart des îles un très fort taux d'endémisme, réserve mondiale de la bio-sphère classée par l'UNESCO, organisme international. Ce qui explique que de nombreux scientifiques du monde entier en ont fait leur laboratoire de recherche. Quand un brésilien coupe un arbre, les pays riches sont forts en donneur de leçon alors qu'il s'agit de sa survie. Mais en France, en Guadeloupe, pourquoi détruire se qu'il nous reste d'autantiquement naturel. De bons arguments pour décréter une interdiction totale, enfin, il faut être cohérent, si nous voulons protéger l'environnement et que de fait un pas de l'homme dans la nature a un impact, la façon la plus efficace d'exprimer son engagement pour protéger et de ne pas y aller.
Je participe avec la majorité des socios proffessionnels à l'ouverture de certaines rivières sous conditions en zone centrale du parc national, afin de permettre à tous de visiter ces sites d'une beauté exeptionnelle et d'avoir plus de poids pour qu'en revanche d'autres sites reste totalement vierges. Mais je pense qu'il faut être conscient des enjeux écologiques et ne pas sous-estimer notre capacité de destruction.
Ensuite, sur le plan humain, nous n'avons pu faire évoluer ceci plus tôt car la république française ne permettait pas aux Guadeloupéens de se qualifier comme professionnel. Tous pourvus de monitorats et de BE AMM nous ne pouvions pas faire avancer les choses car notre qualification ne nous donnait pas de légitimité sur cette activité. Pendant ce temps des métropolitains chanceux eux d'avoir pu passer leur diplôme d'escalade, ou de spéléo ou de haute montagne, chez eux, en france, sont venus s'installer sur l'île pour développer leur BUSINESS, sans manquer de casser du sucre sur le dos des guadeloupéens.
Bref, et enfin, après 9 ans de courriers, de comissions et grâce à l'engagement de certains fonctionnaires du ministère jeunesse et sports venus sur place, nous avons pu obtenir une qualification complémentaire il y a 6 mois en Martinique.
Depuis, reconnus par l'état français comme professionnels, nous avons pu former un syndicat et les courriers sont déjà sur le bureau du préfet afin de mettre en place des secours et une réglementation avec le PNG.
Voilà j'espère que ce courrier éclairera nos futures visiteurs sur le contexte de l'activité en Guadeloupe, même si l'organisation et la promotion de notre île ne sont pas encore tout à fait opérationnels, cette agitation autour de ce département traduit bien cependant le fort potentiel existant.
Pour obtenir des infos je vous encourage à vous rapprocher des structures professionnelles labélisées par le parc national ou des associations comme An Kanion La ou altitude tropicale.
Pour une pratique libre et intelligente du canyon, tous ensemble.
à la lecture de ces échanges je constate qu'il nous reste encore beaucoup de travail pour l'image de la Guadeloupe.
Il est vrai que cette activité est relativement récente, du moins sous la forme structurée avec des associations et surtout des professionnels, les derniers arrivés et on a le sentiment à les entendre qu'avant eux il n'y avait rien, quelle présomption, alors qu'il y a des chasseurs, des pécheurs et aussi des explorateurs qui n'ont pas laissés d'indices en donnant leur nom aux rivières qu'ils auraient ouverts par exemple !
Il faut considérer le contexte écologique et humain pour mieux comprendre l'état actuel de la réglementation.
Tout d'abord la Guadeloupe abrite l'une des dernières forêt primaire existant sur cette terre avec comme la plupart des îles un très fort taux d'endémisme, réserve mondiale de la bio-sphère classée par l'UNESCO, organisme international. Ce qui explique que de nombreux scientifiques du monde entier en ont fait leur laboratoire de recherche. Quand un brésilien coupe un arbre, les pays riches sont forts en donneur de leçon alors qu'il s'agit de sa survie. Mais en France, en Guadeloupe, pourquoi détruire se qu'il nous reste d'autantiquement naturel. De bons arguments pour décréter une interdiction totale, enfin, il faut être cohérent, si nous voulons protéger l'environnement et que de fait un pas de l'homme dans la nature a un impact, la façon la plus efficace d'exprimer son engagement pour protéger et de ne pas y aller.
Je participe avec la majorité des socios proffessionnels à l'ouverture de certaines rivières sous conditions en zone centrale du parc national, afin de permettre à tous de visiter ces sites d'une beauté exeptionnelle et d'avoir plus de poids pour qu'en revanche d'autres sites reste totalement vierges. Mais je pense qu'il faut être conscient des enjeux écologiques et ne pas sous-estimer notre capacité de destruction.
Ensuite, sur le plan humain, nous n'avons pu faire évoluer ceci plus tôt car la république française ne permettait pas aux Guadeloupéens de se qualifier comme professionnel. Tous pourvus de monitorats et de BE AMM nous ne pouvions pas faire avancer les choses car notre qualification ne nous donnait pas de légitimité sur cette activité. Pendant ce temps des métropolitains chanceux eux d'avoir pu passer leur diplôme d'escalade, ou de spéléo ou de haute montagne, chez eux, en france, sont venus s'installer sur l'île pour développer leur BUSINESS, sans manquer de casser du sucre sur le dos des guadeloupéens.
Bref, et enfin, après 9 ans de courriers, de comissions et grâce à l'engagement de certains fonctionnaires du ministère jeunesse et sports venus sur place, nous avons pu obtenir une qualification complémentaire il y a 6 mois en Martinique.
Depuis, reconnus par l'état français comme professionnels, nous avons pu former un syndicat et les courriers sont déjà sur le bureau du préfet afin de mettre en place des secours et une réglementation avec le PNG.
Voilà j'espère que ce courrier éclairera nos futures visiteurs sur le contexte de l'activité en Guadeloupe, même si l'organisation et la promotion de notre île ne sont pas encore tout à fait opérationnels, cette agitation autour de ce département traduit bien cependant le fort potentiel existant.
Pour obtenir des infos je vous encourage à vous rapprocher des structures professionnelles labélisées par le parc national ou des associations comme An Kanion La ou altitude tropicale.
Pour une pratique libre et intelligente du canyon, tous ensemble.
je t'envoie cela avec plaisirTchimbe a écrit :Salut Cohen,
Etant en Martinique je serai très intéressé par cet inventaire de 200 canyons.
Environ une cinquantaine de canyons est pratiquée régulièrement.
Merci
donne moi ton adresse
c'est un enorme de travail de speleos francais!!!!
par contre ce serait sympa de mettre les infos sur DC
JACQUES COHEN
Bonjour le tapeur,
je voudrais réagir à certains de tes propos
Les canyonistes que je connais en Guadeloupe ont tous l'âme écologique et sont d'ardent défenseur d'une nature propre et respectée. Pour ma part, je n'ai pas pour habitude de scier la branche sur laquelle je suis assis.
Pour anecdote, la dernière fois que des amis à moi on fait Tigua, ils ont ramassé des sachets plastiques provenant plus que probablement de touristes en balade à la première chute du Carbet !
Alors effectivement, je comprend que pour préserver notre superbe habitat, on veuille en interdire l'accès. Mais pour moi ceci est un leurre puisque la randonnée est toujours autorisée dans le parc. Les canyonistes ne font d'ailleurs qu'emprunter les sentiers pour arriver aux rivières, rien de plus. Une fois dans la rivière, je ne pense pas que l'impact de notre activité soit significative par rapport a ce que peut faire une crue. Et il faut savoir raison garder, même si on autorise le canyon dans le parc, la fréquentation des rivières ne va pas exploser au point d'en changer la physionomie. Le canyonisme est et restera en Guadeloupe un sport d'initié.
je voudrais réagir à certains de tes propos
Personne, ne veut détruire quoique ce soit, bien au contraire.le tapeur a écrit :Mais en France, en Guadeloupe, pourquoi détruire se qu'il nous reste d'autantiquement naturel. De bons arguments pour décréter une interdiction totale, enfin, il faut être cohérent, si nous voulons protéger l'environnement et que de fait un pas de l'homme dans la nature a un impact, la façon la plus efficace d'exprimer son engagement pour protéger et de ne pas y aller.
Les canyonistes que je connais en Guadeloupe ont tous l'âme écologique et sont d'ardent défenseur d'une nature propre et respectée. Pour ma part, je n'ai pas pour habitude de scier la branche sur laquelle je suis assis.
Pour anecdote, la dernière fois que des amis à moi on fait Tigua, ils ont ramassé des sachets plastiques provenant plus que probablement de touristes en balade à la première chute du Carbet !
Alors effectivement, je comprend que pour préserver notre superbe habitat, on veuille en interdire l'accès. Mais pour moi ceci est un leurre puisque la randonnée est toujours autorisée dans le parc. Les canyonistes ne font d'ailleurs qu'emprunter les sentiers pour arriver aux rivières, rien de plus. Une fois dans la rivière, je ne pense pas que l'impact de notre activité soit significative par rapport a ce que peut faire une crue. Et il faut savoir raison garder, même si on autorise le canyon dans le parc, la fréquentation des rivières ne va pas exploser au point d'en changer la physionomie. Le canyonisme est et restera en Guadeloupe un sport d'initié.
Je suis d'accord, inutile d'avoir accès à tous. Mais là encore je suis sceptique, au vu du nombres de sentier de rando, Je ne pense pas qu'il y ait en gwada des espaces qui resteront préservés de l'impact humain.le tapeur a écrit :Je participe avec la majorité des socios proffessionnels à l'ouverture de certaines rivières sous conditions en zone centrale du parc national, afin de permettre à tous de visiter ces sites d'une beauté exeptionnelle et d'avoir plus de poids pour qu'en revanche d'autres sites reste totalement vierges.
Bonjour,
Il est vrai que la plupart des pratiquants sont sensibles à l'impact qu'ils peuvent avoir sur l'environnement, cependant, hélas la bonne volonté n'est pas toujours suffisante pour avoir un comportement adapté, un minimum de connaissance devient alors obligatoire. Le propre sentimentiment de chacun est déjà un point important, mais il est nescessaire d'indiquer certaines limites et certaines façons d'agir car nul n'a la science infuse pour juger de la pertinance de son action. Nous pouvons observer le même type de comportement en plongée où l'on ne pense aps forcément aux effets indirects de nos actions, pourtant si volontaires !
La preuve en est avec cette phrase récurente qui dit : "oui mais lors des crues les dégats sont plus importants".
Pour info, les crues, comme la neige, interviennent dans des périodes définies depuis des lustres et la nature s'y est déjà largement adapté et les utilisent même pour certaines espèces. En revanche, elle n'en ont pas prévues en pleine saison sèche et l'impact prend alors une toute autre dimension.
C'est simplement pour relever cette phrase fondées sur de simples aprioris. Sinon chacun sait que l'on peut évoluer dans une rivière avec le moindre impact en marchant sur la cime des rochers et en nageant. Eviter les graviaires véritables maternités.
Pour les accès, certaines comme la tigua et d'autres proposées à l'ouverture au parc national utilisent les traces existantes, solution idéal. Les traces sont aussi un problème pour le PNG qui délibérément depuis plusieurs années en laisse à l'abandon. Heureusement que des associations et hélas trop peu de professionnels prennent à leur compte certains entretients et maintiennent la ferme volonté d'une organisation de l'entreteint des sentiers de randonnée.
Je pense que comme pour le canyon, une bonne organisation permet une bonne protection.
Nous pouvons aussi prendre exemple sur d'autre pays comme le Canada : La population accède à des sites merveilleux car bien aménagé pour répondre à toutes les demandes, et accèpte de ne pas avoir le droit de se rendre dans d'autre région de leur térritoire afin de le préserver. Mais le Français .....
Il faut que chacun puisse être libre de se déplacer où bon lui semble; il faut préserver notre environnement pour que nos enfants puissent eux aussi contempler ces merveilles naturelles : un dilem !?
Il est vrai que la plupart des pratiquants sont sensibles à l'impact qu'ils peuvent avoir sur l'environnement, cependant, hélas la bonne volonté n'est pas toujours suffisante pour avoir un comportement adapté, un minimum de connaissance devient alors obligatoire. Le propre sentimentiment de chacun est déjà un point important, mais il est nescessaire d'indiquer certaines limites et certaines façons d'agir car nul n'a la science infuse pour juger de la pertinance de son action. Nous pouvons observer le même type de comportement en plongée où l'on ne pense aps forcément aux effets indirects de nos actions, pourtant si volontaires !
La preuve en est avec cette phrase récurente qui dit : "oui mais lors des crues les dégats sont plus importants".
Pour info, les crues, comme la neige, interviennent dans des périodes définies depuis des lustres et la nature s'y est déjà largement adapté et les utilisent même pour certaines espèces. En revanche, elle n'en ont pas prévues en pleine saison sèche et l'impact prend alors une toute autre dimension.
C'est simplement pour relever cette phrase fondées sur de simples aprioris. Sinon chacun sait que l'on peut évoluer dans une rivière avec le moindre impact en marchant sur la cime des rochers et en nageant. Eviter les graviaires véritables maternités.
Pour les accès, certaines comme la tigua et d'autres proposées à l'ouverture au parc national utilisent les traces existantes, solution idéal. Les traces sont aussi un problème pour le PNG qui délibérément depuis plusieurs années en laisse à l'abandon. Heureusement que des associations et hélas trop peu de professionnels prennent à leur compte certains entretients et maintiennent la ferme volonté d'une organisation de l'entreteint des sentiers de randonnée.
Je pense que comme pour le canyon, une bonne organisation permet une bonne protection.
Nous pouvons aussi prendre exemple sur d'autre pays comme le Canada : La population accède à des sites merveilleux car bien aménagé pour répondre à toutes les demandes, et accèpte de ne pas avoir le droit de se rendre dans d'autre région de leur térritoire afin de le préserver. Mais le Français .....
Il faut que chacun puisse être libre de se déplacer où bon lui semble; il faut préserver notre environnement pour que nos enfants puissent eux aussi contempler ces merveilles naturelles : un dilem !?

