jc06 a écrit :Et généralement, ce n'est pas le cas si tu fais un canyon avec des gens rencontrés sur ce site...Baleine a écrit :En clair, soit on connaît nos coéquipiers et on peut faire un canyon nouveau. Soit, c'est la première fois qu'on canyon avec eux, et là, il faut faire une course qu'on connaît.
Excès de confiance et accidentologie...
- Boustourou

- Messages : 4042
- Inscription : ven. 15 oct. 2004 19:56
- Localisation : Las Gaviotas, Valparaiso,CHILE
L'BOUSTOU aux 3 GORGOpotamos - 799 canyons # / 1215 descentes.
Je precise.Boustourou a écrit :jc06 a écrit :Et généralement, ce n'est pas le cas si tu fais un canyon avec des gens rencontrés sur ce site...Baleine a écrit :En clair, soit on connaît nos coéquipiers et on peut faire un canyon nouveau. Soit, c'est la première fois qu'on canyon avec eux, et là, il faut faire une course qu'on connaît.![]()
Je parle bien evidement du cas numero 2 de Marc : un certain nombre de personnes qui ne se connaissent pas, mais qui sont censés etre autonomes, se rencontrent pour faire un canyon qu'ils ne connaissent pas.
Je pense que c'est courant.
- Boustourou

- Messages : 4042
- Inscription : ven. 15 oct. 2004 19:56
- Localisation : Las Gaviotas, Valparaiso,CHILE
Dans ces rencontres, il arrive même des foisjc06 a écrit :Je precise.Boustourou a écrit :jc06 a écrit : Et généralement, ce n'est pas le cas si tu fais un canyon avec des gens rencontrés sur ce site...![]()
![]()
Je parle bien evidement du cas numero 2 de Marc : un certain nombre de personnes qui ne se connaissent pas, mais qui sont censés etre autonomes, se rencontrent pour faire un canyon qu'ils ne connaissent pas.
Je pense que c'est courant.
L'BOUSTOU aux 3 GORGOpotamos - 799 canyons # / 1215 descentes.
- Boustourou

- Messages : 4042
- Inscription : ven. 15 oct. 2004 19:56
- Localisation : Las Gaviotas, Valparaiso,CHILE
Collective ne veut pas dire "les autres ont qu'a m'attendre!"
La collectivité est ainsi faite que souvent on fait ou subit des choses que l'on a pas envie de faire ou de subir!
Si l'on aime pas ça, on vit seul sur une montagne ou on fait des canyons seul
Mais n'oublie pas qu'avec des rapides en canyon, cela peut etre toi le boulet qu'on laisse loin derrière
Dernière modification par DV06 le lun. 06 nov. 2006 22:58, modifié 1 fois.
Le peuple a besoin d'être ébloui et non pas d'être éclairé
Marc Maurin a écrit :on s'écarte une fois de plus pour tomber dans le regrettable style tabloïd où on recherchera la faute pour jeter la pierre.
La lapidation n'est valable que pour les départs sous l'orage ou après 17h
Merci, tu sais que je suis tjs de bon conseilSi. Je t'appellerai en priorité, promis
Le peuple a besoin d'être ébloui et non pas d'être éclairé
- Marc Maurin

- Messages : 8037
- Inscription : lun. 23 févr. 2004 12:31
- Localisation : montpellier
Oui, en général on se donne RV et on va faire un truc qu'on connait que par la topo, etc...
Le lien qui raconte l'accident dans Courmes.
http://www.descente-canyon.com/forums/v ... 764#p57764
Le lien qui raconte l'accident dans Courmes.
http://www.descente-canyon.com/forums/v ... 764#p57764
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
c'est même plus!jc06 a écrit :Et généralement, ce n'est pas le cas si tu fais un canyon avec des gens rencontrés sur ce site...Baleine a écrit :En clair, soit on connaît nos coéquipiers et on peut faire un canyon nouveau. Soit, c'est la première fois qu'on canyon avec eux, et là, il faut faire une course qu'on connaît.
la regle des 3: 1:le canyon 2: les personnes 3: les conditions
Si je ne connais pas le canyon, je connais les gens et les conditions sont bonnes
Si je ne connais pas les gens,je connais le canyon et les conditions sont bonnes
Si les conditions ne sont pas bonnes, je connais les gens et le canyon
Ce n'est pas la solution miracle mais ça permet d'avoir un automatisme quand on se pose la question
Prenez tous les accidents et les incidents (moins grave mais avec un retour de témoignage ou même une situation vécue, c'est mon cas !) et appliquez cette règle. Vous trouverez presque toujours le détail qui a fait basculé la situation.
Ceci dit, on enlèvera jamais l'impondérable, la montagne qui nous tombe sur la tête ou le barrage de tronc qui lâche au mauvais moment.
Joel a écrit
Si les conditions sont pas bonnes y vaut mieux pas y aller...Si les conditions ne sont pas bonnes, je connais les gens et le canyon
Dernière modification par chiki le mar. 07 nov. 2006 23:32, modifié 1 fois.
Trop de technique tue le canyon...
Pas assez tue le canyoneur...
Pas assez tue le canyoneur...
Un canyon peux étre très différents selon les conditions (eau, météo, tempèrature etc..)et etre parcourable par des débutants quand les conditions sont bonnes , et par des plus chevronnés autrement sans aller juqu'a la crue bien sûr !chiki a écrit :Joel a écritSi les conditions sont pas bonnes y vaut mieux pas y aller...Si les conditions ne sont pas bonnes, je connais les gens et le canyon
[quote]Baleine a écrit:
En clair, soit on connaît nos coéquipiers et on peut faire un canyon nouveau. Soit, c'est la première fois qu'on canyon avec eux, et là, il faut faire une course qu'on connaît[/quote]
Je ne suis pas d'accord... dans le sens où ça dépend du canyon. Si tu appliques cette règle, je dirais en exagérant, qu'on ne sort plus !!
Si tu ne connais pas tes équipiers, tu peux partir dans un canyon que tu ne connais pas et cela seulement si tu te juges capable de les y encadrer au cas où ils ne seraient pas aussi autonome qu'ils ne le prétendaient .
Par exemple, si je veux aller faire des canyons comme le Grenant, l'infernet (et que c'est la première fois que j'y vais), avec une équipe que je ne connais pas, et bien personnellement j'irais...
Si par contre je vais dans les Oules, Chichin, Tines des fonds, et bien j'irais avec une équipe sure, donc des personnes que je connais bien.
En clair, soit on connaît nos coéquipiers et on peut faire un canyon nouveau. Soit, c'est la première fois qu'on canyon avec eux, et là, il faut faire une course qu'on connaît[/quote]
Je ne suis pas d'accord... dans le sens où ça dépend du canyon. Si tu appliques cette règle, je dirais en exagérant, qu'on ne sort plus !!
Si tu ne connais pas tes équipiers, tu peux partir dans un canyon que tu ne connais pas et cela seulement si tu te juges capable de les y encadrer au cas où ils ne seraient pas aussi autonome qu'ils ne le prétendaient .
Par exemple, si je veux aller faire des canyons comme le Grenant, l'infernet (et que c'est la première fois que j'y vais), avec une équipe que je ne connais pas, et bien personnellement j'irais...
Si par contre je vais dans les Oules, Chichin, Tines des fonds, et bien j'irais avec une équipe sure, donc des personnes que je connais bien.
- Marc Maurin

- Messages : 8037
- Inscription : lun. 23 févr. 2004 12:31
- Localisation : montpellier
Oui, tout à fait, Mathilde.
Je crois qu'il faut se méfier des "règles trop strictes".
En revanche, lorsqu'une course est connue comme très engagée (pour moi, les seuls critères de difficultés sont la quantité d'eau et la longueur...
Je sais, certains rappels très hauts ou avec relais suspendus peuvent être considérés comme "difficiles", mais personellement, je me sens tout à fait compétent pour emmener un novice dans une C120 avec relai aérien, par contre dans Lanchatra...
), il faut une équipe habituée et se connaissant en grande partie.
En revanche, ça n'enlève rien au débat qu'il faut, quelle que soit la situation, vérifier oralement et physiquement que tout le monde à bien fait et compris le montage, la technique à utiliser, etc...
Il faut se méfier de choses simples, que l'on croit acquise, qui semble à une personne expérimentée évidente (choix du montage, du freinage, de l'endroit ou passer, etc...)
Je prends un exemple concret :
"l'endroit ou passer quand il y a de l'eau" :
dans un canyon aquatique, quand le débit est un peu sportif, on voit apparaitre des mouvements d'eau. Une personne qui canyonne depuis des années dans des descentes à faible débit, mais qu'on croira expérimentée, peut choisir de passer là où l'eau est la moins "blanche" (mettons à droite) dans une vasque qui tourne un peu.
La conséquence, c'est que cette personne va se retrouver "derrière" la veine d'eau, tournera (à droite) dans la vasque et aura des difficultés à en sortir car l'eau la renverra toujours à droite...
Un habitué de l'eau un peu plus "vive" choisira de pousser loin dans le déversoir à gauche pour s'aider avec la force de l'eau au lieu de l'éviter.
Et pour tout pareil. Il faut "anoncer la couleur" et discuter du choix à privilégier en fonction des habitudes/aptitudes de chacun.
Je crois qu'il faut se méfier des "règles trop strictes".
En revanche, lorsqu'une course est connue comme très engagée (pour moi, les seuls critères de difficultés sont la quantité d'eau et la longueur...
En revanche, ça n'enlève rien au débat qu'il faut, quelle que soit la situation, vérifier oralement et physiquement que tout le monde à bien fait et compris le montage, la technique à utiliser, etc...
Il faut se méfier de choses simples, que l'on croit acquise, qui semble à une personne expérimentée évidente (choix du montage, du freinage, de l'endroit ou passer, etc...)
Je prends un exemple concret :
"l'endroit ou passer quand il y a de l'eau" :
dans un canyon aquatique, quand le débit est un peu sportif, on voit apparaitre des mouvements d'eau. Une personne qui canyonne depuis des années dans des descentes à faible débit, mais qu'on croira expérimentée, peut choisir de passer là où l'eau est la moins "blanche" (mettons à droite) dans une vasque qui tourne un peu.
La conséquence, c'est que cette personne va se retrouver "derrière" la veine d'eau, tournera (à droite) dans la vasque et aura des difficultés à en sortir car l'eau la renverra toujours à droite...
Un habitué de l'eau un peu plus "vive" choisira de pousser loin dans le déversoir à gauche pour s'aider avec la force de l'eau au lieu de l'éviter.
Et pour tout pareil. Il faut "anoncer la couleur" et discuter du choix à privilégier en fonction des habitudes/aptitudes de chacun.
Dernière modification par Marc Maurin le jeu. 09 nov. 2006 11:59, modifié 1 fois.
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
Il est vrai que le choix est déterminé par son expérience...Marc Maurin a écrit :Oui, tout à fait, Mathilde.
Je crois qu'il faut se méfier des "règles trop strictes".![]()
En revanche, lorsqu'une course est connue comme très engagée (pour moi, les seuls critères de difficultés sont la quantité d'eau et la longueur...Je sais, certains rappels très hauts ou avec relais suspendus peuvent être considérés comme "difficiles", mais personellement, je me sens tout à fait compétent pour emmener un novice dans une C120 avec relai aérien, par contre dans Lanchatra...
), il faut une équipe habituée et se connaissant en grande partie.
En revanche, ça n'enlève rien au débat qu'il faut, quelle que soit la situation, vérifier oralement et physiquement que tout le monde à bien fait et compris le montage, la technique à utiliser, etc...
Il faut se méfier de choses simples, que l'on croit acquise, qui semble à une personne expérimentée évidente (choix du montage, du freinage, de l'endroit ou passer, etc...)
Je prends un exemple concret :
"l'endroit ou passer quand il y a de l'eau" :
dans un canyon aquatique, quand le débit est un peu sportif, on voit apparaitre des mouvements d'eau. Une personne qui canyonne depuis des années dans des descentes à faible débit, mais qu'on croira expérimentée, peut choisir de passer là où l'eau est la moins "blanche" (mettons à droite) dans une vasque qui tourne un peu.
La conséquence, c'est que cette personne va se retrouver "derrière" la veine d'eau, tournera (à droite) dans la vasque et aura des difficultés à en sortir car l'eau la renverra toujours à droite...
Un habitué de l'eau un peu plus "vive" choisira de pousser loin dans le déversoir à gauche pour s'aider avec la force de l'eau au lieu de l'éviter.
Et pour tout pareil. Il faut "anoncer la couleur" et discuter du choix à privilégier en fonction des habitudes/aptitudes de chacun.
Et malheureusement moins par l'expérience des autres qui se trouvent contraints à suivre en suivant des conseils qui deviennent des consignes obligatoires pour ne pas se mettre en danger personnellement et par voie de fait le groupe...
Difficile de contextualiser une verbalisation d'action dans la difficulté et souvent les réactions auto générées de fuite ou d'évitement sont sources de probèmatiques accidentogènes...
Mais bon on peut en parler des années...
- Marc Maurin

- Messages : 8037
- Inscription : lun. 23 févr. 2004 12:31
- Localisation : montpellier
Bac + 12fredo72 a écrit :Difficile de contextualiser une verbalisation d'action dans la difficulté et souvent les réactions auto générées de fuite ou d'évitement sont sources de probèmatiques accidentogènes...
Tout dépend du référentiel présupposé et considéré comme acquis qui subordonne une variante aléatoire difficilement identifiable mais qui serait l'alternative à privilégier.
Sémiologiquement, on extrapole un peu de la problématique initiale ? Et sémantiquement, cet horrible verbiage risque de dégouter plus d'un forumiste pour qui déjà, le débrayable est une notion assez éloignée des pré-recquis.
Re
Frédo, j'suis désolé. Promis, je recommencerai plus, et je te paierai un coup à boire. Ca, tout le monde comprend...surtout Roro.
Dernière modification par Marc Maurin le jeu. 09 nov. 2006 12:30, modifié 1 fois.
La première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.
Tout dépend du référentiel présupposé et considéré comme acquis qui subordonne une variante aléatoire difficilement identifiable mais qui serait l'alternative à privilégier.

Sémiologiquement, on extrapole un peu de la problématique initiale ? Et sémantiquement, cet horrible verbiage risque de dégouter plus d'un forumiste pour qui déjà, le débrayable est une notion assez éloignée des pré-recquis
lol:
on va me prendre pour un fou
Sémiologiquement, on extrapole un peu de la problématique initiale ? Et sémantiquement, cet horrible verbiage risque de dégouter plus d'un forumiste pour qui déjà, le débrayable est une notion assez éloignée des pré-recquis
lol:
on va me prendre pour un fou
- IP

- Messages : 3759
- Inscription : ven. 19 mars 2004 18:30
- Localisation : Pas loin de l'eau verdonesque
- Contact :
Cette approche sémiologique vise à apporter un message d'autosatisfaction purement ludique, et à favoriser un transfert lénitif à l'angoisse conflictuelle de la temporalité, s'insérant en cela dans la longue tradition d'oblativité et de libéralité des milieux de la pensée sociologique.Marc Maurin a écrit :Bac + 12fredo72 a écrit :Difficile de contextualiser une verbalisation d'action dans la difficulté et souvent les réactions auto générées de fuite ou d'évitement sont sources de probèmatiques accidentogènes...![]()
![]()
Tout dépend du référentiel présupposé et considéré comme acquis qui subordonne une variante aléatoire difficilement identifiable mais qui serait l'alternative à privilégier.![]()
![]()
Sémiologiquement, on extrapole un peu de la problématique initiale ? Et sémantiquement, cet horrible verbiage risque de dégouter plus d'un forumiste pour qui déjà, le débrayable est une notion assez éloignée des pré-recquis.
Bref, la pertinence de ton propos n'a d'égale que son impertinence, et ne trouve d'excuse absolutoire que dans la poussée saisonnière qui veut que les arbres de pertinence se couvrent de fleurs de rhétorique, plutôt que d'épines irritatives et conflictales.
M'en parle pas : il m'a déjà sifflé 4 litres de 51 dans l'année.Marc Maurin a écrit :Frédo, j'suis désolé. Promis, je recommencerai plus, et je te paierai un coup à boire. Ca, tout le monde comprend...surtout Roro.
Faut que je retourne en Italie pour faire le plein...
J'ai l'impression qu'il va lui en falloir quelques litres pour comprendre la phrase en dessus....




