Je n'ai pas vraiment envie d'envenimer un débat où les différents protagonistes se sont exprimés clairement et ont tous envie que les choses avancent. En effet, ce n'est pas entre nous sur le forum qu'il faut "lutter" pour faire tomber ces cloisonnements, mais dans nos fédés.
Cependant, quand tu dis :
joel a écrit :2 fédés change leur commission mixte en une commission ayant une possibilité de donner un sens plus large
Je me demande en effet quel est le
sens plus large... Avant il y avait 2 fédés dans une co-mixte... maintenant il y a 2 fédés dans une co-mixte appelée CCI.

La seule avancée que je verrai, c'est une éventuelle simplification des démarches administratives entre fédés, avec un budget vraiment commun (mais est-ce que la CCI dispose d'un budget propre et d'un choix dans la distribution de ce budget d'ailleurs). Toujours est-il qu'au final on s'aperçoit (et c'est normal et logique) que la CCI est sous le joug des comités directeurs de chacune des fédérations, comme l'était la co-mixte. Bref, il y aura certe désormais des personnes formant un "bureau" alors qu'avant il n'y avait que les bureaux respectifs qui désignaient en commun des "responsables"/"chargés d'affaire" pour chaque dossier. Mais cette CCI ne donne malheureusement pas un "sens plus large" pour les pratiquants que la co-mixte FFS/FFME.
La CCI n'est qu'une co-mixte FFS/FFME qui a changé son mode de fonctionnement interne en imposant désormais aux régions un mode de fonctionnement qui exclu les autres partenaires qui n'ont pas été pris en compte au niveau national. Ou est le
sens plus large
Pour rappel, ce n'est pas la CCI qui a
permis le rapprochement des fédérations. De nombreux projets (à 2 ou 3 fédés) sont nés avant cela : réseau d'alerte interfédéral (à 3), processus d'harmonisation des formations (à différentes échelles, pour les 3), projet de manuel technique interfédéral (à 2), rassemblement nationaux (à 3), rassemblement régionaux (à 2 selon les régions), actions de terrain (à 3, selon les initiatives locales), etc, etc...
Bref, la CCI est non pas le moyen de se rapprocher, mais le fruit du rapprochement. On pourrait s'en féliciter (très sincèrement), si cela ne donnait pas un
sens plus étroit aux relations possibles, comme on l'observe aujourd'hui en Rhône-Alpes.
Et pour conclure comme je commençais ce post, c'est dans nos fédérations qu'il faut lutter pour faire tomber ces cloisonnements.
Bertrand