lolo06 a écrit :la surface d'impact de l'eau est beaucoup plus importante chez JC06 que chez Marie ...


Plus serieusement, cela prouve que chacun doit adapter sa technique a son cas particulier, et qu'il n'y a pas de dogme

Olivier LETOUCQ a écrit :Quoi qu'il en soit, si ça va trop vite à simple, on rajoute un ralentisseur (Vertaco, mousqueton ou autre). Et là, on gêre beaucoup mieux sa descente, même mieux qu'en "double"...
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Olivier LETOUCQ a écrit :Lors de grandes verticales, je reste en simple....c'est bien meilleur eusa_angel
DV06 a écrit :je prefère à partir d'une certaine hauteur et surtout plein vide etre au bout de 2 brins que d'un seul le + souvent possible, comme certains forumeurs dans Challanches au début de la saison![]()
, question de confiance
lolo06 a écrit :Personnellement, je descend la plupart du temps en simple, gérant la vitesse grace à mon piranna.
Je ne descend en double que lorsqu'il y a des frottements, et que je suis le dernier à descendre (les autres : simple + débrayable), ou lorsque le rappel dépasse une certaine hauteur...
Je n'arrive pas relisant le post à faire une bonne synthèse du pour et contre le deux brins (désolé, je suis lentLionel a écrit :Si gros frottement : débrayage en continu
Si petit frottement : entre chaque équipier
Si vraiment gros frottement et beaucoup de gaz : éventuellement en double avec débrayable.
là, je suis d'accordOlivier LETOUCQ a écrit :.....Pour moi, peu importe la hauteur de la cascade... ça ne changera rien. On gère (ou pas) ses frottements .....
Dans les petits rappels, (comme dans les grands) les deux brins se mélangent, s'emèllent...
Dès l'instant qu'il y a noeud, il y a "fragilisation" de la corde...
A simple avec débrayable systématique, pas de noeud en tenssion
Maintenant, il faut laisser à chacun le temps de s'exprimer et ne pas écouter qu'une seule personne, nous sommes tous complémentaires...
Mutmut tout est dit là, et tres bien dit en plus !!!Delphine a écrit :A simple + débrayable quand :
> il y a un peu d'eau
> en l'absence de visu du bas de la cascade ou d'un relais
=> en gros, quand tu estimes qu'il pourrait être nécessaire de rallonger la corde mis au préalable en cas de cordes trop courte, coincement, ...
=> A noter que le débrayage est aussi utiliser pour gérer des frottements légers en décalant la corde pour ne pas que l'usure se fasse au même endroit.
A double quand :
> il y a un frottement qui ne peut être gérer à simple (débrayable inefficace/impossible/compliqué comparé au risque, impossibilité de mettre une protection, corde de petit diamètre, ...). Attention, une corde à double s'use aussi (mais un peu moins vite)... mais dans le cas du dernier cela évite bien souvent la mise en place d'un débrayable du bas (sauf si gros risque aquatique)
> que tu vois parfaitement le bas de la cascade et qu'il n'y a pas de danger lié à l'eau (descente hors d'eau, ou petit débit avec groupe aguerri). En présence de débutant on préfèrera souvent mettre la corde à simple avec un débrayable pour intervenir rapidement au cas où... la personne n'étant pas aguerri elle peut vite s'affoler en cas de gants ou cheveux coincés...
Sur les grandes verticales, perso je préfère descendre à simple pour plusieurs raisons :
> cela évite d'avoir à emmener 2 cordes de 2 fois la hauteur de la grde cascade, et deprendre des cordes plus petites selon la configuration du canyon et de répartir le portage.
> En haut d'une 80m (meme 60), à double c'est galère pour descendre à cause du poids des corde. Je préfère donc partir à simple ce qui me permet de descendre sans trop de difficulté sur les 1eres dizaines de mètres, puis j'ajoute un frein en cours de route.
Certains préfèrent descendre à double sur les grandes verticales, c'est peut être plus rassurant et ça évite d'avoir à gérer trop gérer les frottements sur un grand rappel... mais c'est moins confortable et on s'interdit tout débrayage en cours de route...![]()
Voilà, après c'est souvent au feeling, du diamètres des cordes, de la configuration.
Le cas école n'existe pas en vrai... et souvent il y a un peu de frottements, un peu d'eau, un groupe hétérogène, .... bref, il n'y a pas UNE solution idéale, mais DES solutions... l'important est de comprendre pourquoi on choisit celle-ci plutot que l'autre (de manière à anticiper ou prévenir du/des risques que l'on aura considérer mineur).
N'hésites pas à demander à tes équipiers pourquoi ils mettent cette technique en place ici, ou à te poser la question de ce que toi tu aurais fait après étude de terrain.
Si jamais je ne suis pas assez claire ou que cela ouvre encore des questions... n'hésite pas.
D'autres auront certainement aussi leur avis.
C'est bien mon avis. Le problème est que mes équipier sont des alpinistes (experimentés) et donc ne sont pas très au fait des divers techniques de canyon. Très souvent, la seule réponse que j'obtiens est "ben, c'est parce que ça marche comme ça"Delphine a écrit :l'important est de comprendre pourquoi on choisit celle-ci plutot que l'autre (de manière à anticiper ou prévenir du/des risques que l'on aura considérer mineur).
N'hésites pas à demander à tes équipiers pourquoi ils mettent cette technique en place ici, ou à te poser la question de ce que toi tu aurais fait après étude de terrain.
Ah, ben je saute sur l'occasion pour faire le boulet alorsDelphine a écrit :Si jamais je ne suis pas assez claire ou que cela ouvre encore des questions... n'hésite pas.
Je ne vois pas tropDelphine a écrit :Sur les grandes verticales, perso je préfère descendre à simple pour plusieurs raisons :
> cela évite d'avoir à emmener 2 cordes de 2 fois la hauteur de la grde cascade,
Si j'ai bien suivi, tu démarres en vertaco et le frein que tu rajoutes consiste à passer la corde dans un autre mousqueton. J'ai bon là ?Delphine a écrit :Je préfère donc partir à simple ce qui me permet de descendre sans trop de difficulté sur les 1eres dizaines de mètres, puis j'ajoute un frein en cours de route.
Ben, oui, ca arrive, avec les equipiers qui descendent , les cordes peuvent se croiser, surtout si la descente est arrosée, avec risque de bloquage en le rappelant.tony-13 a écrit :Dans les petits rappels, (comme dans les grands) les deux brins se mélangent, s'emèllent...
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Si, ça m'arrives, bien que je me trimbale souvent avec une 70m.tony-13 a écrit :Olivier LETOUCQ a écrit :Dès l'instant qu'il y a noeud, il y a "fragilisation" de la corde...
A simple avec débrayable systématique, pas de noeud en tenssion
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je comprends pas trop là tu raboutes jamais tes cordes meme en simple ???
Un système débrayable (huit en butée ou demi-cab) est également un noeud et diminue donc également autant la résistance de la corde !Olivier LETOUCQ a écrit :Dès l'instant qu'il y a noeud, il y a "fragilisation" de la corde...A simple avec débrayable systématique, pas de noeud en tenssion
Oui c'est vrai, mais il faut évidemment être sur que son mousqueton s'ouvre et surtout se referme en charge... et pour avoir eu des retours de frayeurs dans ce cas... je déconseille. Car, il n'y a que le jour où il ne se referme pas, que tu sais qu'il ne se refermait pas dans 100% des cas, car selon comment il travaille, si tu es en fil d'araignée ou non, ... tous les mousquetons ne réagissent pas pareils. Plus la nécessité de rester sous charge... pour peu qu'en haut on te débraye au même momentTh. a écrit :Au niveau du freinage supplémentaire, je pratique le vertaco en cours de descente; pour cela il faut évidemment un mousqueton qui s'ouvre mais surtout qui se referme correctement sous charge (car ce n'est pas le cas de tous), et deuxième élément impératif : c'est de rester entièrement en tension sur la corde (donc ne pas donner de mou!) au moment d'effectuer cette manoeuvre. Il est alors impossible que la corde sorte du mousqueton.
De surcroit, le fait de maîtriser cette technique, apporte une facilité de mise en oeuvre d'une clé de blocage, qui sera évidemment précédée d'un vertaco.
La tu parles du vertaco en rapide, sinon le vertaco EFC, c'est le 8 qui ne doit pas sortir.Th. a écrit :Il est alors impossible que la corde sorte du mousqueton
Le débrayable avec un huit ne représente pas de vrai noeud qui agit directement sur la corde en tensionyd a écrit :Un système débrayable (huit en butée ou demi-cab) est également un noeud et diminue donc également autant la résistance de la corde !Olivier LETOUCQ a écrit :Dès l'instant qu'il y a noeud, il y a "fragilisation" de la corde...A simple avec débrayable systématique, pas de noeud en tenssion
salut olivier,yelsub a écrit :........ Cependant, il arrive de rabouter coté descente, pour pouvoir debrayer, justement, surtout quand il y a un doute sur la longueur à descendre...Le dernier vire le 8 en butée (=; attention à bien gérer si arrivée à un relais dans ce cas...sinon au tapis
si la descente est arrosée c'est clair que c'est monobrin (debrayable) mais je croyais que tu parlais de canyons secsOlivier LETOUCQ a écrit :Ben, oui, ca arrive, avec les equipiers qui descendent , les cordes peuvent se croiser, surtout si la descente est arrosée, avec risque de bloquage en le rappelant.tony-13 a écrit :Dans les petits rappels, (comme dans les grands) les deux brins se mélangent, s'emèllent...
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Salut Mumut,yelsub a écrit:
je pense, mumut, que tu devrais passer par un stage fédé, un club ou des partenaires expérimentés. Le canyon a l'air facile comme celà, mais il y a de multiples facettes, astuces,...et je suis pas sûr qu'on puisse tout apprendre sur un forum...Meme si on y apprend beaucoup