nick a écrit :Je viens de jeter un œil dans le guide des canyons arvernes et je suis assez dubitatif: plusieurs descentes qualifiées néanmoins de canyon sont en fait de simples rando aquatiques ponctuées de quelques cascades...le développement de notre activité justifie t'il que n'importe quel cours d'eau agrémenté d'une jolie cascade ou d'un petit saut autorise à qualifier le lieu de canyon? Un minimum d'encaissement ou de difficulté n'est il pas nécessaire pour pouvoir faire apparaitre la descente dans un guide? Des raisons écologique, éthique voire de bon sens semblent à prendre en compte...chercher de nouveaux terrains de jeu ne doit pas se faire à tous prix sous peine de discréditer notre pratique. Pourquoi ne pas décider de ne pas équiper en-dessous d'un minimum d'intérêt?
En effet y a matière à discuter,

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avec

aux handicapés qui vont nous faire des belles réponses
Pour l'éthique et le bon sens :
Sur le listing "exhaustif" des ravins, comme dit plus haut, Roland Pellissier avait montré le chemin,
descente canyon avait pris la suite, et Max 38 avec son Bouseland en a fait un art de vivre.
Ta question met en avant le fait qu'il y a
une limite, à fixer, pas forcément simple à définir,
pour
séparer le canyon de la bouse. Le système de note de 0 à 4, répond parfaitement à cette demande
chacun plaçant le curseur ou il le veut. Certains dont "nec" ,"max" voire moi qualifient de perles des ravins à 0,2/4
. Il en est de même pour Bruno Maleo :
http://www.descente-canyon.com/actus/po ... s-Pyrenees.
D'autres, genre Tom, veulent de l'encaissement façon Petra à tout prix, pour qualifier leur descente de canyon, et marque une frontière vers 2.
Je ne pense pas que d'avoir fait un listing des descentes d’intérêt 0,5/4 ne discrédite la pratique.
C'est simplement le catalogue de ce qu'il y a dans la région. ça a son intérêt en temps que catalogue.
L'équipement est un autre débat. Mais je ne pense pas qu'il y ait débat à avoir
car cela ne concerne quasi personne. Pour être passer avec Nicolas dans des ruisseaux millésimé Pellisier 1990, j'estime
à 0 passages ou au moins moins de un par an, entre lui et nous, je vous confirme que la nature reprendra vite ses droits dans ce genre d'endroit, et le maillon rapide ne gènera pas les rares sangliers égarés dans la canyon.
Pour l'aspect écologique :
C'est un autre problème et en effet on pourrait un jour prendre un coup de bâton, en se faisant dire qu'on "piétine" tout les ruisseaux
et que les pauvres truites ne savent plus ou être tranquille. Par analogie c'est les mêmes problèmes que les grimpeurs dans le Vercors
avec le gypaète et des topo regroupant des bouses jamais reprises.
Il a fallu un temps d'explication aux écolos pour leur expliquer qu'une voie sur pitons branlant de 1927, n'attire pas les foules.
Ici ça sera pareil...mais la démarche est compliquée, loin d'être gagnée d'avance. En ça ce genre de "catalogue", peut attirer des foudres.
Mais pour la quiétude réelle de la truite et de l'écrevisse de l'Argence, je ne me fait pas de soucis.
Il y a bien plus à craindre d'une base canyoning avec BE et 3 passages par jour, que d'un topoguide.