Appel à tous pour une question très particulière...
- Paskalo
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Appel à tous pour une question très particulière...
Bonjour à tous,
mon message est un peu spécial, mais je pense que ce forum est le meilleur endroit pour avoir des éléments de réponses sur le sujet.
En quelques mots :
1) je ne connais absolument rien aux canyons, ni aux techniques qui permettent de les explorer, mais
2) je suis en train d’écrire un roman dans lequel j’étudie la possibilité de mettre en scène un canyon inondé lors d’un orage diluvien.
Je souhaiterais surtout connaître les paramètres qui peuvent intervenir sur le comportement de l’eau dans ce type de topologie, c’est-à-dire :
- Y a-t-il plusieurs types de crue ?
o soudaine (type « mur d’eau » que rien ne laisse prévoir)
o progressive (montée régulière du niveau)
o complexe (montée lente, puis rapide, suivie d’un « mur », par exemple)
o autres ?
- Si oui, le type de terrain joue-t-il un rôle ? (Dans mon cas, il s’agirait d’un terrain de roches de type granitique, sans végétation)
- Existe-t-il des configurations de terrain particulières qui permettraient une situation intéressante du point de vue scénaristique ?
- Effets du courant : quelle puissance (évaluée par un exemple, plus que par un chiffre) peut atteindre une crue particulièrement forte ? Cela dépend-il du type de crue ?
- Matériel : quel matériel/installation/technique est préconisé pour surnager/survivre si l’on est pris dans les courants ?
- Peut-il y avoir des « zones de calme relatif » dans le courant, par exemple, dans une zone plus large ou le courant peut être plus étale.
- Les rocs sont-ils déplacés par le courant ? Jusqu’à quelle taille ? Les plus petits cailloux forment-ils un « tapis roulant » au fond du canyon, au plus fort du courant ?
Bref, vous voyez, les questions sont multiples, mais on n’en trouve pas les réponses dans les livres, aussi je m’adresse aux hommes de terrain…
Tout élément supplémentaire (même s'il ne répond pas aux questions ci-dessus) est le bienvenu.
Merci d'avance à toutes les bonnes âmes qui m'aideront dans cette recherche !
Paskalo.
mon message est un peu spécial, mais je pense que ce forum est le meilleur endroit pour avoir des éléments de réponses sur le sujet.
En quelques mots :
1) je ne connais absolument rien aux canyons, ni aux techniques qui permettent de les explorer, mais
2) je suis en train d’écrire un roman dans lequel j’étudie la possibilité de mettre en scène un canyon inondé lors d’un orage diluvien.
Je souhaiterais surtout connaître les paramètres qui peuvent intervenir sur le comportement de l’eau dans ce type de topologie, c’est-à-dire :
- Y a-t-il plusieurs types de crue ?
o soudaine (type « mur d’eau » que rien ne laisse prévoir)
o progressive (montée régulière du niveau)
o complexe (montée lente, puis rapide, suivie d’un « mur », par exemple)
o autres ?
- Si oui, le type de terrain joue-t-il un rôle ? (Dans mon cas, il s’agirait d’un terrain de roches de type granitique, sans végétation)
- Existe-t-il des configurations de terrain particulières qui permettraient une situation intéressante du point de vue scénaristique ?
- Effets du courant : quelle puissance (évaluée par un exemple, plus que par un chiffre) peut atteindre une crue particulièrement forte ? Cela dépend-il du type de crue ?
- Matériel : quel matériel/installation/technique est préconisé pour surnager/survivre si l’on est pris dans les courants ?
- Peut-il y avoir des « zones de calme relatif » dans le courant, par exemple, dans une zone plus large ou le courant peut être plus étale.
- Les rocs sont-ils déplacés par le courant ? Jusqu’à quelle taille ? Les plus petits cailloux forment-ils un « tapis roulant » au fond du canyon, au plus fort du courant ?
Bref, vous voyez, les questions sont multiples, mais on n’en trouve pas les réponses dans les livres, aussi je m’adresse aux hommes de terrain…
Tout élément supplémentaire (même s'il ne répond pas aux questions ci-dessus) est le bienvenu.
Merci d'avance à toutes les bonnes âmes qui m'aideront dans cette recherche !
Paskalo.
J'ai peu de temps pour répondre. La question est globalement oui à tous les éléments que tu demandes. Elles touchent plutôt à l'eau vive d'ailleurs que strictement aux canyons.
En particulier plusieurs types de crues existent. Parfois, bien que rarement il peu y avoir un phénomène de vague qui donne une impression de mur. Des blocs peuvent être charriée et l'eau change de couleur selon la crue. Desq zones calmes peuvent apparaître dans des zones à contre-courant et inversement des drossage ou siphon dans d'autres zones.
L'intér^t scénaristique est réel et du même type que les films sur le raft ou la mer. D'aileurs il y a déjà des écrits là dessus
Si tu veux plus d'éléments j'essaie de faire une réponse plus fournie ce soir !
En particulier plusieurs types de crues existent. Parfois, bien que rarement il peu y avoir un phénomène de vague qui donne une impression de mur. Des blocs peuvent être charriée et l'eau change de couleur selon la crue. Desq zones calmes peuvent apparaître dans des zones à contre-courant et inversement des drossage ou siphon dans d'autres zones.
L'intér^t scénaristique est réel et du même type que les films sur le raft ou la mer. D'aileurs il y a déjà des écrits là dessus

Si tu veux plus d'éléments j'essaie de faire une réponse plus fournie ce soir !
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit



dans ton cas, granit sans végétation, une montée régulière mais pas forcément lente.
à mon avis les vagues sont dues au bris d'un ou plusieurs barrages et ces embâcles sont principalement composées de troncs et de branches enchevêtrés bloquant des matériaux de différentes granulométries, du limon au bloc.
en cas de déballes les matériaux sont entrainés, les petits éléments entrainés sur plusieurs centaines de mètres pour se déposer dans des vasques ou des endroits plus larges , les plus gros, suivant la pente, peuvent débouler et rebondir encore plus loin.
les bassins versants sont les facteurs premiers d'une crue, leur pente, la nature de la roche (résurgences dans du calcaire par exemple), la végétation en place et l'historique des précipitations antérieures.
sur un sol très sec ou à contrario gorgé d'eau le ruissellement est beaucoup plus rapide.
bon j'en laisse un peu a raconter aux autres.
Stéphane tu m'as grillé au poteau.
à+
à mon avis les vagues sont dues au bris d'un ou plusieurs barrages et ces embâcles sont principalement composées de troncs et de branches enchevêtrés bloquant des matériaux de différentes granulométries, du limon au bloc.
en cas de déballes les matériaux sont entrainés, les petits éléments entrainés sur plusieurs centaines de mètres pour se déposer dans des vasques ou des endroits plus larges , les plus gros, suivant la pente, peuvent débouler et rebondir encore plus loin.
les bassins versants sont les facteurs premiers d'une crue, leur pente, la nature de la roche (résurgences dans du calcaire par exemple), la végétation en place et l'historique des précipitations antérieures.
sur un sol très sec ou à contrario gorgé d'eau le ruissellement est beaucoup plus rapide.
bon j'en laisse un peu a raconter aux autres.
Stéphane tu m'as grillé au poteau.
à+
+ on est de fous...
pas vraiment de crue, mais un scénario pas trop mal dans un canyon qui occupe la moitié du film Fair Play
Paskalo, dans ce que tu décris il y a beaucoup de vrai.
tu as une description de l'accident en suisse ici :
http://pagesperso-orange.fr/efc.essenti ... ETBACH.htm
Il y a eu des accidents de crue mortels à la réunion : phénomène de l'entonnoir : à l'endroit où étaient les canyoneurs, il faisait beau, mais en amont une grande quantité d'eau se déverse dans un cirque : l'eau arrive quasiment au meme moment au pied du cirque, mais dans une partie beaucoup plus étroite, (comparée à la surface du cirque) : montée des eaux brusque (regarder riviere St Suzanne sur le web...)
Clue d'amen : accident mortel en juillet 2006, jugement du guide en mars dernier : pas de signes précurseurs de la vague de crue aux dires du guide (mais je n'ai pas encore le texte du jugement sous les yeux malgré ma demande au TGI)
Pour positiver : un cas interessant est la gestion d'une équipe aguerie lors d'une montée des eaux dans le pays basque (Olhadudie été 2006 de mémoire) : les rescapés ont clairement entendu un grondement arriver (les cailloux chariés contribuent au brouaha), la montée des eaux...Campement à 13h de l'aprem jusqu'au lendemain matin pour attendre la décrue...

Paskalo, dans ce que tu décris il y a beaucoup de vrai.
tu as une description de l'accident en suisse ici :
http://pagesperso-orange.fr/efc.essenti ... ETBACH.htm
Il y a eu des accidents de crue mortels à la réunion : phénomène de l'entonnoir : à l'endroit où étaient les canyoneurs, il faisait beau, mais en amont une grande quantité d'eau se déverse dans un cirque : l'eau arrive quasiment au meme moment au pied du cirque, mais dans une partie beaucoup plus étroite, (comparée à la surface du cirque) : montée des eaux brusque (regarder riviere St Suzanne sur le web...)
Clue d'amen : accident mortel en juillet 2006, jugement du guide en mars dernier : pas de signes précurseurs de la vague de crue aux dires du guide (mais je n'ai pas encore le texte du jugement sous les yeux malgré ma demande au TGI)
Pour positiver : un cas interessant est la gestion d'une équipe aguerie lors d'une montée des eaux dans le pays basque (Olhadudie été 2006 de mémoire) : les rescapés ont clairement entendu un grondement arriver (les cailloux chariés contribuent au brouaha), la montée des eaux...Campement à 13h de l'aprem jusqu'au lendemain matin pour attendre la décrue...
Dernière modification par yelsub le ven. 25 avr. 2008 09:09, modifié 1 fois.
si tu as peur, n'y va pas / si tu y vas, n'aie pas peur !
http://yelsub1.free.fr/canyons/italie
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- Paskalo
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Dac, super, je vais éplucher tout ça !
Question supplémentaire (j'ai bien peur qu'elles arrivent au fur et à mesure des infos et des idées) : est-ce que l' "encordage de sécurité" (excusez le terme du néophyte) peut se transformer en piège ? Je précise ma pensée : est-il préférable d'être entraîné par le courant (avec le risque de choc, mais aussi la chance d'atteindre une zone de calme relatif), plutôt que d'être retenu dans le courant (sous l'eau ?) entre les débris plus ou moins dangereux charriés par l'eau ?

Question supplémentaire (j'ai bien peur qu'elles arrivent au fur et à mesure des infos et des idées) : est-ce que l' "encordage de sécurité" (excusez le terme du néophyte) peut se transformer en piège ? Je précise ma pensée : est-il préférable d'être entraîné par le courant (avec le risque de choc, mais aussi la chance d'atteindre une zone de calme relatif), plutôt que d'être retenu dans le courant (sous l'eau ?) entre les débris plus ou moins dangereux charriés par l'eau ?
La aussi la réponse "serait" oui, sachant que c'est tout de même dépendant de la hauteur des obstacles qui suivent...Paskalo a écrit :Dac, super, je vais éplucher tout ça !![]()
Question supplémentaire (j'ai bien peur qu'elles arrivent au fur et à mesure des infos et des idées) : est-ce que l' "encordage de sécurité" (excusez le terme du néophyte) peut se transformer en piège ? Je précise ma pensée : est-il préférable d'être entraîné par le courant (avec le risque de choc, mais aussi la chance d'atteindre une zone de calme relatif), plutôt que d'être retenu dans le courant (sous l'eau ?) entre les débris plus ou moins dangereux charriés par l'eau ?
Un exemple vient malheureusement confirmer cette hypothèse : l'accident survenu dans les années 90 dans le raton avant provoqué la mort de plusieurs enfants suite à une crue. Les victimes étaient celle qui étaient restés bloquées sur la corde. Ceux qui étaient dans la vasque avaient été emportés et "repêchés" par des coéquipiers.
En règle générale en canyon (sans parler de crue subites), nous utilisons des "systèmes d'encordement" qui sont débrayables en cas de besoin, justement pour éviter de se retrouver bloqué sous l'eau. Au début de l'activité, avant la démocratisation de ces techniques, il y a eu qq accident à déplorer concernant des pb de blocages sur corde dans l'eau.
En espérant répondre à ta question,
Bertrand
Bertrand Hauser
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Touts les types existent, selon la topologie du canyon et l'origine de la crue (pluie, barrage).Paskalo a écrit :Bonjour à tous,
mon message est un peu spécial, mais je pense que ce forum est le meilleur endroit pour avoir des éléments de réponses sur le sujet.
En quelques mots :
1) je ne connais absolument rien aux canyons, ni aux techniques qui permettent de les explorer, mais
2) je suis en train d’écrire un roman dans lequel j’étudie la possibilité de mettre en scène un canyon inondé lors d’un orage diluvien.
Je souhaiterais surtout connaître les paramètres qui peuvent intervenir sur le comportement de l’eau dans ce type de topologie, c’est-à-dire :
- Y a-t-il plusieurs types de crue ?
o soudaine (type « mur d’eau » que rien ne laisse prévoir)
o progressive (montée régulière du niveau)
o complexe (montée lente, puis rapide, suivie d’un « mur », par exemple)
o autres ?
Oui.Paskalo a écrit :- Si oui, le type de terrain joue-t-il un rôle ? (Dans mon cas, il s’agirait d’un terrain de roches de type granitique, sans végétation)
Le granite, et la pélite sont des roches particulièrement peu absorbantes....

Oui.Paskalo a écrit :- Existe-t-il des configurations de terrain particulières qui permettraient une situation intéressante du point de vue scénaristique ?
Un bassin versant vaste, dénudé et circulaire est un facteur aggravant.
Tout dépend du bassin versant, du dénivelé et de l'encaissement du canyon.Paskalo a écrit :- Effets du courant : quelle puissance (évaluée par un exemple, plus que par un chiffre) peut atteindre une crue particulièrement forte ? Cela dépend-il du type de crue ?
Le Verdon, par exemple, peut passer de 0,5 m3 à 9 000m3. Mais on parle dans ce cas de crue centennale voir du millénaire...
Combinaison, bidon étanche dans un sac (matériel de base du canyoniste). Sans cela la survie est quasi-impossible au bout de 5 min.Paskalo a écrit :- Matériel : quel matériel/installation/technique est préconisé pour surnager/survivre si l’on est pris dans les courants ?
](./images/smilies/eusa_wall.gif)
L'utilisation de tronc d'arbre peut être envisagé, mais est extrêmement dangereuse (possibilité de se retrouvé coincé avec).
Cela dépendant toujours de la topologie du canyon et de son encaissement, mais c'est plutôt rare en cas de crue. La meilleur solution est de se mettre hors d'eau au plus vitePaskalo a écrit :- Peut-il y avoir des « zones de calme relatif » dans le courant, par exemple, dans une zone plus large ou le courant peut être plus étale.
Oui, les rocs et galets roulent et font un boucan d'enfer.Paskalo a écrit :- Les rocs sont-ils déplacés par le courant ? Jusqu’à quelle taille ? Les plus petits cailloux forment-ils un « tapis roulant » au fond du canyon, au plus fort du courant ?
Dans le cas de schiste ou pélite, la crue est plutôt composée de boue avec des morceaux de roche coupantes flottants dans l'eau. Pour le granite, c'est plutôt des galets qui roulent et tombent en cascade.
- Laurinette
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je trouve tes questions finalement très pertinentes pour quelqu'un qui n'y connait rien... en plus tu ne nous a pas demandé ce qu'on faisait du bateau dans ces cas-là, tu ne confonds donc pas le canyon et le canoë, merci!!!
parallèlement aux cruex subites dont tu parles, les plus spectaculaires, tu peux avoir des phénoèmenes assez lents et insidieux, par exemple pour les canyons sous les glaciers ou la neige, en cours de journée le débit augmente progressivement et très insidieusement ce qui fait que tu ne le vois pas changer d'un instant à l'autre.
- Existe-t-il des configurations de terrain particulières qui permettraient une situation intéressante du point de vue scénaristique ?
ça dépend de quel type de scenario t'intéresse... si tu veux un scenario catastrophe, genre aucune chance de s'en sortir, ou alors plus de suspens !
Quand même, je tiens à dire que dans beaucoup de canyon la mise hors crue est possible, c'est-à-dire s'éloigner suffisamment de l'eau pour attendre que le débit baisse de nouveau.
- Effets du courant : quelle puissance (évaluée par un exemple, plus que par un chiffre) peut atteindre une crue particulièrement forte ? Cela dépend-il du type de crue ?
je dirai qu'une cure peut atteindre tous les niveaux imaginables et même au delà, il n'y a qu'à voir les troncs d'arbres qu'on retrouve coincés à 4 ou 5 mètres au dessus du niveau habituel pour comprendre.
- Matériel : quel matériel/installation/technique est préconisé pour surnager/survivre si l’on est pris dans les courants ?
le sac de canyon utilisé come un hydrospeed, comme cité précédemment, ou alors dans certains mouvements au contraire, par exemple dans l'eau émulsionnée (blanche) située au pied d'une cascade, il faut plonger pour aller chercher le courant du fond qui va t'éjecter de sous la cascade.
- Peut-il y avoir des « zones de calme relatif » dans le courant, par exemple, dans une zone plus large ou le courant peut être plus étale.
tu as ce qu'on appelle les contre-courants, la prochaine fois que tu passe un pont avec des grosses piles en pierre par exemple, tu regardera bien l'eau: à certains endroits derrière les piles, elle remonte. Pareil sur les berges, tu peux voir ça dans des creux.
- Les rocs sont-ils déplacés par le courant ? Jusqu’à quelle taille ? Les plus petits cailloux forment-ils un « tapis roulant » au fond du canyon, au plus fort du courant ?
faut quand même un putain de débit pour qu'un gros caillou soit déplacé, mais puisqu'on parle de crue, oui, les galets bougent
parallèlement aux cruex subites dont tu parles, les plus spectaculaires, tu peux avoir des phénoèmenes assez lents et insidieux, par exemple pour les canyons sous les glaciers ou la neige, en cours de journée le débit augmente progressivement et très insidieusement ce qui fait que tu ne le vois pas changer d'un instant à l'autre.
- Existe-t-il des configurations de terrain particulières qui permettraient une situation intéressante du point de vue scénaristique ?
ça dépend de quel type de scenario t'intéresse... si tu veux un scenario catastrophe, genre aucune chance de s'en sortir, ou alors plus de suspens !
Quand même, je tiens à dire que dans beaucoup de canyon la mise hors crue est possible, c'est-à-dire s'éloigner suffisamment de l'eau pour attendre que le débit baisse de nouveau.
- Effets du courant : quelle puissance (évaluée par un exemple, plus que par un chiffre) peut atteindre une crue particulièrement forte ? Cela dépend-il du type de crue ?
je dirai qu'une cure peut atteindre tous les niveaux imaginables et même au delà, il n'y a qu'à voir les troncs d'arbres qu'on retrouve coincés à 4 ou 5 mètres au dessus du niveau habituel pour comprendre.
- Matériel : quel matériel/installation/technique est préconisé pour surnager/survivre si l’on est pris dans les courants ?
le sac de canyon utilisé come un hydrospeed, comme cité précédemment, ou alors dans certains mouvements au contraire, par exemple dans l'eau émulsionnée (blanche) située au pied d'une cascade, il faut plonger pour aller chercher le courant du fond qui va t'éjecter de sous la cascade.
- Peut-il y avoir des « zones de calme relatif » dans le courant, par exemple, dans une zone plus large ou le courant peut être plus étale.
tu as ce qu'on appelle les contre-courants, la prochaine fois que tu passe un pont avec des grosses piles en pierre par exemple, tu regardera bien l'eau: à certains endroits derrière les piles, elle remonte. Pareil sur les berges, tu peux voir ça dans des creux.
- Les rocs sont-ils déplacés par le courant ? Jusqu’à quelle taille ? Les plus petits cailloux forment-ils un « tapis roulant » au fond du canyon, au plus fort du courant ?
faut quand même un putain de débit pour qu'un gros caillou soit déplacé, mais puisqu'on parle de crue, oui, les galets bougent
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Merci, je ne pensais pas avoir tant d'éléments en si peu de temps...
Quand au scénario, sans vouloir déflorer le sujet, les circonstances en seront très particulières (ce qui m'autorise un certain degré de liberté, tout en ne me permettant pas toutefois d'écrire n'importe quoi). En tout cas, sans être un scénario catastrophe, ce devrait être dramatique, oui. (au moins au sens théâtral du terme).
Question supplémentaire (attention, les gars, la boîte de Pandore est ouverte) :
Y a-t-il une "méthode de survie" instinctive chez un débutant, qui est en réalité une grave erreur aux yeux de personnes chevronnées ? (par exemple, et dans un tout autre domaine, "on" dit qu'il faut donner du lait à boire lors d'un empoisonnement, alors que les médecins le déconseillent fortement. -exemple caricaturé mais significatif du sens de ma question-)
Quand au scénario, sans vouloir déflorer le sujet, les circonstances en seront très particulières (ce qui m'autorise un certain degré de liberté, tout en ne me permettant pas toutefois d'écrire n'importe quoi). En tout cas, sans être un scénario catastrophe, ce devrait être dramatique, oui. (au moins au sens théâtral du terme).
Question supplémentaire (attention, les gars, la boîte de Pandore est ouverte) :
Y a-t-il une "méthode de survie" instinctive chez un débutant, qui est en réalité une grave erreur aux yeux de personnes chevronnées ? (par exemple, et dans un tout autre domaine, "on" dit qu'il faut donner du lait à boire lors d'un empoisonnement, alors que les médecins le déconseillent fortement. -exemple caricaturé mais significatif du sens de ma question-)
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Intéressant, ça ! Et ça se présente comment, un mousqueton particulier, un "nœud de marin savant" ? (une image vaut souvent mieux qu'un long discours)admin a écrit :nous utilisons des "systèmes d'encordement" qui sont débrayables en cas de besoin, justement pour éviter de se retrouver bloqué sous l'eau.
Ah oui, autre chose : comme dans tout domaine spécialisé, il y a un vocabulaire particulier. Ou pourrais-je trouver un tel lexique, pour m'aider à trouver le "mot juste", et non utiliser des néo-barbarismes de néophyte béotien ? (question de crédibilité, bien sûr !

Dernière modification par Paskalo le mer. 23 avr. 2008 09:16, modifié 1 fois.
dans un rappel (d'eau), l'instinct te pousse à aller vers l'aval et nager à contre courant dans l'émulsion en t'épuisant, alors qu'une des solutions est de repartir vers la chute, soit pour passer par le fond comme le précise Laurinette, soit pour se propulser avec appuis sur la roche.
Idem dans une marmite : tu es à 1m de la sortie que tu cherches à atteindre, mais dans le contre courant, le débutant va lutter à contre sens. Il vaut mieux souvent refaire un tour de manège pour prendre le courant naturel...
Idem dans une marmite : tu es à 1m de la sortie que tu cherches à atteindre, mais dans le contre courant, le débutant va lutter à contre sens. Il vaut mieux souvent refaire un tour de manège pour prendre le courant naturel...
Dernière modification par yelsub le mer. 23 avr. 2008 09:29, modifié 1 fois.
si tu as peur, n'y va pas / si tu y vas, n'aie pas peur !
http://yelsub1.free.fr/canyons/italie
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Oui, par exemple ce que te disait Laurinette au sujet de l'eau blanche au pied de la cascade, le réflexe étant de vouloir garder la tête hors de l'eau, ce qui est indéniablement plus facile pour respirerPaskalo a écrit :Y a-t-il une "méthode de survie" instinctive chez un débutant, qui est en réalité une grave erreur aux yeux de personnes chevronnées ? (par exemple, et dans un tout autre domaine, "on" dit qu'il faut donner du lait à boire lors d'un empoisonnement, alors que les médecins le déconseillent fortement. -exemple caricaturé mais significatif du sens de ma question-)

De même, sur les côtés de la cascade, se crée un mouvement d'eau inverse au courant (l'eau "remonte"), et pour s'éloigner de la cascade il faut accepter de revenir vers elle pour reprendre le courant principal, ce qu'instinctivement on refuse de faire, surtout quand la cascade est impressionnante.

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les système dabrayables peuvent être:
- un huit en butée bloqué par un noeud de mule + demi-clé
- un demi-cabestan bloqué par un noeud de mule + demi-clé
tout ça en images sur:
http://www.murdeau.org/index.php/descen ... anyon.html
tu y trouveras plein de noeuds, et aussi un topo sur les mouvements d'eau
- un huit en butée bloqué par un noeud de mule + demi-clé
- un demi-cabestan bloqué par un noeud de mule + demi-clé
tout ça en images sur:
http://www.murdeau.org/index.php/descen ... anyon.html
tu y trouveras plein de noeuds, et aussi un topo sur les mouvements d'eau
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Très chouette, merci !Laurinette a écrit :tu y trouveras plein de noeuds, et aussi un topo sur les mouvements d'eau

Il me vient une question (liée au contexte un peu particulier de mon scénar : est-ce que les nœuds se confortent de la même façon suivant la nature du lien qui le compose ?
En clair : un câble d'acier, une corde de chanvre ou un cordage en nylon ont-ils la même dynamique (freinage, coulissement...), ou un noeud sensé être coulissant en nylon peut-il se révéler être bloquant en chanvre ?
La dynamique du nœud n'est pas la même selon la matière. En revanche, seul le nylon (en dehors des cordes flottantes) est utilisées dans nos cordes. La réaction du nœud peut-être différente selon que l'on à affaire à une corde statique ou dynamique !
Quoi qu'il en soit, on finira tous un jour dans un lit



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par contre dans certaines configurations les noeuds ne coulissent pas s'ils sont plaqués contre la paroi
ex1 :sur un huit en butée il faut parfois se longer (s'accrocher) dessus pour le décoller de la paroi.
ex 2: sur un demi-cabestan si le mousqueton est plaqué contre la paroi par le poids de l'équipier, tu te marres pour débrayer
(PS: tu vas bientot pouvoir faire de la formation en canyon à ce rythme!)
ex1 :sur un huit en butée il faut parfois se longer (s'accrocher) dessus pour le décoller de la paroi.
ex 2: sur un demi-cabestan si le mousqueton est plaqué contre la paroi par le poids de l'équipier, tu te marres pour débrayer
(PS: tu vas bientot pouvoir faire de la formation en canyon à ce rythme!)
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Ce n'est pas l'envie qui me manque, mais je pense qu'il est des façons plus efficaces d'apprendre le canyoning que par correspondance !Laurinette a écrit :Tu vas bientôt pouvoir faire de la formation en canyon à ce rythme !

Autre question (je vous avais prévenu) : le lit rocheux est-il constitué systématiquement de roches "polies" par le courant ? Trouve-t-on obligatoirement les roches aux arrêtes vives au-dessus du niveau habituel de la rivière ?
D'un point de vue plus scientifique :
- dans quelle mesure la formation des canyons est-elle liée aux éventuelles glaciations passées (on touche au domaine géologique spécialisé dans la préhistoire, pour celle-là)
- Les canyons peuvent-ils être associés à des réseaux souterrains de chambres (spéléologie), ou cela reste-t-il exceptionnel (voire carrément impossible, car c'est une hypothèse de néophyte naïf, ou d'écrivain trop imaginatif)
Dans un message précédent, il a été évoqué le bruit de la caillasse charriée par le courant. Est-ce vraiment si impressionnant/perceptible que ça, compte tenu du bruit ambiant que peut générer un très fort orage ? Y a-t-il d'autres sensations (auditives/tactiles/visuelles) très spécifique à cette situation ? En d'autres termes, si je dois évoquer un personnage isolé, bloqué dans une situation délicates, sur quelles sensations (bruit de la pluie, température de l'eau, aspect et texture des roches, effet sur les membres, sur la préhension, sur l'état d'esprit, etc, liste non exhaustive) puis-je m'appuyer pour accentuer l'effet dramatique ?
(je me rends compte que je suis carrément arrivé à un point ou je demanderais presque le témoignage d'une personne ayant vécu un épisode "délicat" de cette nature ! )
(si vous continuez à me renseigner de cette façon, j'ai intérêt à être à la hauteur : on m'attendra au tournant pour le réalisme et la crédibilité de la scène !

Le récit d'une crue sur ce blog, et comment passer la nuit qui suit au mieux... 

Je n'ai pas vécu ce genre de truc, mais j'ai fait du canyon par fort débit, et le bruit le plus PENIBLE est celui de l'eau.Paskalo a écrit :Dans un message précédent, il a été évoqué le bruit de la caillasse charriée par le courant. Est-ce vraiment si impressionnant/perceptible que ça, compte tenu du bruit ambiant que peut générer un très fort orage ? Y a-t-il d'autres sensations (auditives/tactiles/visuelles) très spécifique à cette situation ? En d'autres termes, si je dois évoquer un personnage isolé, bloqué dans une situation délicates, sur quelles sensations (bruit de la pluie, température de l'eau, aspect et texture des roches, effet sur les membres, sur la préhension, sur l'état d'esprit, etc, liste non exhaustive) puis-je m'appuyer pour accentuer l'effet dramatique ?
La pluie, l'orage, les cailloux ne font quasiment pas de bruit par rapport au bruit du bouillon.
Même en temps que canyoneur, il m'arrive parfois d'en avoir marre de ce grondement puissant.
C'est encore plus notable dans les forts encaissements, ou les endroits où le bruit peut résonner parce qu'on y trouve une sorte de cavité/grande salle(genre la grande vasque en bas du tobogan de la clue de l'infernet, genre certains endroits du Groin, genre le bas de la C30 de l'infernet de chartreuse). Voir les photos dans la base pour comprendre la notion de salle qui résonne.
Par petite crue, j'ai déjà vécu les blocs de la taille d'un gros ballon de foot qui roulent entre les jambes. Ca ne fait pas particulièrement peur, parce que ça n'écrase pas. En revanche, je m'étais demandé s'ils allaient s'arrêter avant le seuil de la cascade que je devais descendre, ou si j'allais les prendre sur le pif...
D'un point de vue sensation, le plus impressionnant est vraiment la sensation du courant qui nous entraine sans aucun moyen de lutter, et ceci même dans une faible hauteur d'eau. Et encore, je ne parle que d'EAU, pas de tout ce qui est charrié (blocs, branches...) et qui doit générer encore plus de force.
Je ne pense pas que l'eau change significativement de température lors d'une crue. En tout cas, ça ne doit pas être le critère qu'on retient dans cette situation.
Encore un truc d'un point de vue sensation : Au trou de la marmite, je suis descendu sur corde, fait une conversion (inversion du système descente -> montée) et remonté sur corde. Le débit était plus que correct, sans être très gros, mais tombait intégralement sur moi.
Pour faire ça, j'ai eu un mal de chien à bouger mes bras, à visser les mousquetons, à tourner la tête, etc...
J'avais l'impression de peser une tonne.
Et pire, quand j'ai commencé à remonter au jumar, j'avais l'impression d'avoir un pote accroché à mon baudrier

Bref, dans du gros débit, j'ai eu la sensation de lourdeur, d'aveuglement, et d'agir au ralentit.
Voila, si ça peut aider...
Nicolas Ecarnot
Bonjour,Les canyons peuvent-ils être associés à des réseaux souterrains de chambres (spéléologie), ou cela reste-t-il exceptionnel (voire carrément impossible, car c'est une hypothèse de néophyte naïf, ou d'écrivain trop imaginatif)
Oui, il existe des canyons souterrains. (tapez "Martel + Bramabiau" sur Google vous donnera des renseignements sur la "préhistoire" de notre discipline).
Par contre, tout canyon n'a pas pour origine un réseau souterrain ancien, si c'était le sens de votre question ?
Tout canyon souterrain n'est pas de type Bramabiau (ie ne traverse pas forcement le massif), mais cela peut-être juste des portions de rivières souterraines.
Voir aussi (a mon avis, c'est déjà fait

Voir aussi : http://vkoulinski.chez-alice.fr/crues.htm#d%E9but. Ai vu ça en essayant de retrouver une vidéo sur le web qui pourrait vous donnez une idée de crue assez extrêmea Bourg St Maurice, ou on voit des blocs de plusieurs tonnes littéralement flotter sur le mélange eau+boue (je crois me souvenir que c'est a cause de la géologie particulière du coin, ou le mélange eau+gypse donne un liquide suffisamment dense pour que les rochers "flottent".) Bon, la question de la survie du canyonneur pris dans ce type d'événement est plutôt compromise...
Visuelles :Dans un message précédent, il a été évoqué le bruit de la caillasse charriée par le courant. Est-ce vraiment si impressionnant/perceptible que ça, compte tenu du bruit ambiant que peut générer un très fort orage ? Y a-t-il d'autres sensations (auditives/tactiles/visuelles) très spécifique à cette situation ?
Les premiers indices d'une crue peuvent être assez peu spectaculaires : eau soudain plus "touillée"/boueuse. Présence de débris (feuilles mortes, petites branches...).
A contrario, sous un gros orage, on peut imaginer des chutes de pierre depuis les paroi (vent violent secouant les arbustes, effet de la pluie...), apparition de nouvelles cascades formant des affluents dans les parois...Bref, l'apocalypse du point de vue du canyonneur...
Sensations :
L'augmentation du débit peut-être ressenti d'abord comme une "impression" ("ça pousse un peu plus fort la, non?" ).
Bon courage !
- Paskalo
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nec a écrit :Je n'ai pas vécu ce genre de truc, mais j'ai fait du canyon par fort débit, et le bruit le plus PENIBLE est celui de l'eau.
La pluie, l'orage, les cailloux ne font quasiment pas de bruit par rapport au bruit du bouillon.
nec a écrit :Par petite crue, j'ai déjà vécu les blocs de la taille d'un gros ballon de foot qui roulent entre les jambes. Ca ne fait pas particulièrement peur, parce que ça n'écrase pas.
nec a écrit :D'un point de vue sensation, le plus impressionnant est vraiment la sensation du courant qui nous entraine sans aucun moyen de lutter, et ceci même dans une faible hauteur d'eau. Et encore, je ne parle que d'EAU, pas de tout ce qui est charrié (blocs, branches...) et qui doit générer encore plus de force.
Ben écoute, nec, c'est parfait. J'avais déjà une première version très basique de ma scène, et je suis passé à côté de tout ça. Sincèrement, merci : si je n'arrive pas à gagner en réalisme et en intensité avec tout ça, c'est que je suis perdu pour la cause littéraire... Il me restera les chèvres dans le Larzac, peut-être.nec a écrit :Encore un truc d'un point de vue sensation : Au trou de la marmite, je suis descendu sur corde, fait une conversion (inversion du système descente -> montée) et remonté sur corde. Le débit était plus que correct, sans être très gros, mais tombait intégralement sur moi.
Pour faire ça, j'ai eu un mal de chien à bouger mes bras, à visser les mousquetons, à tourner la tête, etc...
J'avais l'impression de peser une tonne.
Et pire, quand j'ai commencé à remonter au jumar, j'avais l'impression d'avoir un pote accroché à mon baudrier![]()
Bref, dans du gros débit, j'ai eu la sensation de lourdeur, d'aveuglement, et d'agir au ralentit.
Voila, si ça peut aider...

"Dernière"(*) chose : autant le baudrier je sais ce que c'est, autant le "jumar" m'est inconnu. Je suppose que c'est de l'argot de passionné, mais qu'est-ce que ça désigne,exactement ?
(*) faut pas rêver, j'aurais encore sûrement plein de question

La "jumar" est une système qui permet de remonter sur corde. Grosso-modo une poignée + un système avec une "gouttière" ou la corde peut coulisser dans le sens de la montée, mais pas dans le sens de la descente, grâce a un bloc pourvu de petite dent, appuyé et maintenu sur la corde par un ressort.
Pour vous donnez une idée du matériel, il y a des catalogues en ligne de fabricants (petzl) ou de revendeur (EXPE), vous pouvez jeter un œil au rubrique canyon.
Pour vous donnez une idée du matériel, il y a des catalogues en ligne de fabricants (petzl) ou de revendeur (EXPE), vous pouvez jeter un œil au rubrique canyon.