fiumicicoli a écrit :Cooomment ça, le français, c'est aussi du suisse
La langue suisse ça n'existe pas. Les langues utilisées en Suisse si

Oups, Grâve erreur. Malgré les 3 langues officielle étendue à 4 pour le Romanche, le Suisse existe. Que dis je, les Suisses existent bien et c'est là le problème, en particulier pour les dialectes germanophone.
En effet, à l'image du haut valaisans hérité des Walser on peut l'apparenter à un groupe linguistique, qui dans ce cas là germanophone. Mais leur évolution, leurs constructions et leur transformation n'ont rien à voir avec les langues originelles ou une variation minime dénommée en France par le terme générique de Patois.
Exemple de Walser :
* Un esempio del dialetto Walser "töitschu" di Issime:
«Méin oalten atte ischt gsinh van in z'Überlann, un d'oaltun mamma ischt van Éischeme, ischt gsing héi van im Proa. Stévénin ischt gsinh dar pappa, la nonna ischt gsinh des Chamonal. [...] D'alpu ischt gsinh aschua van méin oalten pappa. Ich wiss nöit ol z'is heji... Ischt gsinh aschuan d'oaltu, un d'ketschu, gmachut a schian ketschu in z'Überlann. Méin pappa ischt gsinh la déscendance, dschéin pappa, aschuan méin oalten atte, ischt gsinh aschuan doa .. Vitor van z’Uberlann. Un té hedder kheen a su, hets amun gleit das méin pappa hetti kheisse amun Vitor. Eer het dschi gwéibut das s’het kheen sekschuvöfzg joar un het kheen zwia wetti das .. zwienu sén gsinh gmannutu un zwianu sén nöit gsinh gmannutu. Dsch’hen génh gweerhut middim un dschi pheebe middim. Un darnoa ischt mu gcheen a wénghjen eina discher wettu.[1]»
Traduit en français :
« Mon grand-père venait de Gaby, ma grand-mère d'Issime, du hameau Praz. Stévénin était le père, mémé provenait de la famille de Chémonal. [...] L'alpage [au vallon de Bourines] appartenait sans doute à mon grand-père. Je ne sais pas si c'était du côté de mon père. Elle appartenait aux vieux, ils avaient une très belle maison à Gaby. Victor, mon père, était de la descendance, son père, mon grand-père, venait de là-haut... Victor le gabençois. Ensuite il a eu un fils, auquel il a donné son prénom, donc mon père s'appelait lui aussi Victor. Il s'est marié à l'âge de 56 ans, et il avait quatre sœurs, dont deux étaient mariées et deux ne l'étaient pas. Elles ont toujours travaillé et vécu avec lui. Ensuite l'une d'elles est morte. »
Je ne parle même pas du Romanche, ou nous avons une langue romande qui a ensuite évoluée en vase clos. Certes le Français n'a pas connu les mêmes évolutions. Je n'en connais pas les raisons mais je peux en faire deux hypothèses. Tout d'abord l'influence de la France et de son langage trés tôt normé (Le français est une des rare langues à connaître une codification et une homogénéisation "contrainte" trés tôt) et peut-être un esprit de résistance en vers les langues germanophones qui se sont diffusées avec plus de facilité dans les vallées Suisse. On peut noter à ce plan là, le Français Jurassien qui pose encore de gros problème comme dans le district de Laufon (Laufen) rattaché à Bale campagne, ville qui il y a une centaine d'année était majoritairement francophone (A revérifier tout de même).
