Et non c'était pas vinvin, les 2 autres étaient Assel et moi ... Le poulet roti au curry et le rosé cinsault, tu t'en souviens??guigui a écrit :... pour vinvin, t'étais avec max, ccf et fabien au gite l'autre fois?
canyonisme et notion du terrain d'aventure
voui
mais les prénoms je me souvenais plus
vous redescendez quand?
Guide en pays niçois et ailleurs http://nice-canyoning.com
faites du canyon, pas la guerre
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- Laurinette

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dans le genre canyons aventure, il y a tout le parc des Ecrins ou précisément le réglement du Parc interdit de planter des points dans la Roche ...
il semble que le résultat soit plutot qu'on se retrouve avec des bouts de sangles qui pendouillent, et qui finissent par partir avec l'eau....
pour ma part il me semble que le terrain d'aventure existe encore, ne serait-ce que dans la Yaute où même les canyons à BE sont parfois encore sur des équipements folkloriques... Marderello avec ses relais qui dégagent à chaque vague de boue (= à chaque pluie), en Suisse n'en parlons pas, avec des Iragna ou Osogna sup, très peu fréquentés
Et je ne parle même pas de toutes les émotions en réserve si on commence à bouser!
Si l'aventure c'est avoir l'impression qu'on ne t'a pas prémaché ta descente, il suffit de survoler le topo et devoir se poser soit-même les questions: mais comment cette grande verticale se fractionne t-elle?
si on appelle l'aventure se mettre terreur dans des conditions super limites, des canyons super chauds il y en a aussi
Perso j'adore devoir réfléchir et chercher des solutions quand l'équipement est défectueux, mais j'aime bien aussi poser ma corde sur un beau relais et juste profiter du paysage. Donc pour en revenir au sujet initial, je suis assez d'accord que de même qu'en escalade, il faut aussi laisser une part d'itinéraires plus sauvages, et ça serait bien qu'il n'y ait pas besoin d'aller jusqu'en Ouzbékistan pour les trouver!
il semble que le résultat soit plutot qu'on se retrouve avec des bouts de sangles qui pendouillent, et qui finissent par partir avec l'eau....
pour ma part il me semble que le terrain d'aventure existe encore, ne serait-ce que dans la Yaute où même les canyons à BE sont parfois encore sur des équipements folkloriques... Marderello avec ses relais qui dégagent à chaque vague de boue (= à chaque pluie), en Suisse n'en parlons pas, avec des Iragna ou Osogna sup, très peu fréquentés
Et je ne parle même pas de toutes les émotions en réserve si on commence à bouser!
Si l'aventure c'est avoir l'impression qu'on ne t'a pas prémaché ta descente, il suffit de survoler le topo et devoir se poser soit-même les questions: mais comment cette grande verticale se fractionne t-elle?
si on appelle l'aventure se mettre terreur dans des conditions super limites, des canyons super chauds il y en a aussi
Perso j'adore devoir réfléchir et chercher des solutions quand l'équipement est défectueux, mais j'aime bien aussi poser ma corde sur un beau relais et juste profiter du paysage. Donc pour en revenir au sujet initial, je suis assez d'accord que de même qu'en escalade, il faut aussi laisser une part d'itinéraires plus sauvages, et ça serait bien qu'il n'y ait pas besoin d'aller jusqu'en Ouzbékistan pour les trouver!
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un pour tous, tous pour openbach!
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c'est un excellent sujet guigui, il y a quelques temps, la lassitude m'envahissait également de part le fait que je ne retrouvais pas les sentiments qui surgissaient dans les premiers moments où le canyon m'a pris...
à présent, je ne suis pas très éloigné de ce que disait vinvin dans ce post, sur l'aventure et l'émotion, pas forcément liés au degré d'équipement d'un parcours ou bien sa beauté où sa diffculté.
à présent d'autres paramètres peuvent nous permettre de retrouver peu ou prou les troubles ressenties au début de l'activité même si dans ce domaine il n'y a certainement pas de solutions toutes faites.
pour illustrer davantage cette démarche, on pourrait la comparer à un gars qui au début fais du poney, puis du chameau au caire, enfin de l'éléphant à angkor, et veut enfourcher une baleine pour revenir aux sentiments qu'il avait sur le pottok de son enfance.
la conclusion c'est que ce sera pas totalement pareil quoiqu'il en soit, tu peux ressortir le short de ton premier bief pour aller te les geler, 10m de corde dynamique tonchée que même millet n'a pas voulu t'échanger, sortir tes tongues trouées qui on fait 5 fois du canyon en espagne, te muscler pour refaire un bac dans jaws, le même que t'avais fais dans ta douche en solo ! cette nostalgie de nos premiers émois ce ne sera plus suffisant pour ton aventure !
au début, nous étions surement plus "aware" de l''environnement forcément inhabituel dans lequel nous étions et celà multipliait carrément cette effervescence, ce trouble sourd
et c'est pas 2 pitons foireux et des injections d'adrenaline teintées d'angoisse qui changeront grand chose à ce que tu veux retrouver, par contre un cubi bien rempli à partager entre potes, ça peut aider à refaire le monde des canyons, demande à vinvin 
à présent, je ne suis pas très éloigné de ce que disait vinvin dans ce post, sur l'aventure et l'émotion, pas forcément liés au degré d'équipement d'un parcours ou bien sa beauté où sa diffculté.
à présent d'autres paramètres peuvent nous permettre de retrouver peu ou prou les troubles ressenties au début de l'activité même si dans ce domaine il n'y a certainement pas de solutions toutes faites.
pour illustrer davantage cette démarche, on pourrait la comparer à un gars qui au début fais du poney, puis du chameau au caire, enfin de l'éléphant à angkor, et veut enfourcher une baleine pour revenir aux sentiments qu'il avait sur le pottok de son enfance.
la conclusion c'est que ce sera pas totalement pareil quoiqu'il en soit, tu peux ressortir le short de ton premier bief pour aller te les geler, 10m de corde dynamique tonchée que même millet n'a pas voulu t'échanger, sortir tes tongues trouées qui on fait 5 fois du canyon en espagne, te muscler pour refaire un bac dans jaws, le même que t'avais fais dans ta douche en solo ! cette nostalgie de nos premiers émois ce ne sera plus suffisant pour ton aventure !
au début, nous étions surement plus "aware" de l''environnement forcément inhabituel dans lequel nous étions et celà multipliait carrément cette effervescence, ce trouble sourd
Salut à tous.
Au bout de trois pages je ressens trois tendances:
ceux pour qui le canyon est une aventure en soi.
ceux qui aimerait trouver plus souvent des courses sauvages ET belles.
ceux qui sont passé au coté convivial.
elle sont toutes d'ailleurs combinable ensemble pour vivre une aventure dans un canyon sauvage et beau avec un cubi à vider
Toutes sont légitimes mais je vais insister sur la seconde que j'ai présenté dans mon premier post. Ne serait il pas concevable de conserver des descentes "aventures" en s'accordant pour ne pas aller les équiper sauf cas de force majeur. Histoire de laisser un terrain de jeu à ceux qui veulent pouvoir le trouver.
Je ne pense pas qu'il faut tourner la page en se disant "ça y est c'est fini tout est asseptisé", mais justement garder des espaces "protégé".
un exemple de ce que j'ai trouvé aventureux:
les étages
oulles du diable
roudoule amont et bernette figuière
planchettes amont
trummelbach
gamchi
royer
Ce qui ne m'a pas empêché de surkiffer les canyons bien équipés du tessin ou des dolomites, d'apprécier l'équipement de freissinières ou de male vesse. J'ai l'impression d'être interprété comme un ayatollah du non équipement et de n'aimer descendre qu'en monopoint. C'est pas forcément le cas. J'aime juste de temps à autre me demander comment les équipes précédentes sont passé face à un obstacle. j'aimerais retourner à trummel et ne pas y trouver de main courante et de beaux relais chainé histoire de garder un canyon engagé et ne pas se retrouver avec un écouges-bis.
Bref qu'on garde certaines belles descentes vraiment aventureuse.
Sinon dernière aventure en date : riolan. Malgré un équipement béton CG06, bah on s'est mis la race en très gros débit. l'équipe avant nous a laché une dizaine de pitons et passé 8h, nous on a utilisé 6 friends, des sangles et serré les fesses dans bien des endroits et passé 5heures, l'équipe qui a suivit a mis deux jours pour descendre (pourtant je pense qu'à mur d'eau ils gèrent). Mais j'ai vraiment préféré les étages en débit assez gros où à coup de petites escalades pour choper des arbustes ou de crochet gouttes d'eau pour attraper un spit, d'un piton laché parce qu'il n'y avait plus rien, d'opposition de 10m de haut pour aller sonder, on s'est mis moins dans le rouge mais posé la question à chaque cascade "comment passer"
et je pense surtout que le mieux là dedans c'est qu'on en parle tous agréablement et qu'on comprenne chacun que la vision de l'autre est différente de la sienne
Au bout de trois pages je ressens trois tendances:
ceux pour qui le canyon est une aventure en soi.
ceux qui aimerait trouver plus souvent des courses sauvages ET belles.
ceux qui sont passé au coté convivial.
elle sont toutes d'ailleurs combinable ensemble pour vivre une aventure dans un canyon sauvage et beau avec un cubi à vider
Toutes sont légitimes mais je vais insister sur la seconde que j'ai présenté dans mon premier post. Ne serait il pas concevable de conserver des descentes "aventures" en s'accordant pour ne pas aller les équiper sauf cas de force majeur. Histoire de laisser un terrain de jeu à ceux qui veulent pouvoir le trouver.
Je ne pense pas qu'il faut tourner la page en se disant "ça y est c'est fini tout est asseptisé", mais justement garder des espaces "protégé".
un exemple de ce que j'ai trouvé aventureux:
les étages
oulles du diable
roudoule amont et bernette figuière
planchettes amont
trummelbach
gamchi
royer
Ce qui ne m'a pas empêché de surkiffer les canyons bien équipés du tessin ou des dolomites, d'apprécier l'équipement de freissinières ou de male vesse. J'ai l'impression d'être interprété comme un ayatollah du non équipement et de n'aimer descendre qu'en monopoint. C'est pas forcément le cas. J'aime juste de temps à autre me demander comment les équipes précédentes sont passé face à un obstacle. j'aimerais retourner à trummel et ne pas y trouver de main courante et de beaux relais chainé histoire de garder un canyon engagé et ne pas se retrouver avec un écouges-bis.
Bref qu'on garde certaines belles descentes vraiment aventureuse.
Sinon dernière aventure en date : riolan. Malgré un équipement béton CG06, bah on s'est mis la race en très gros débit. l'équipe avant nous a laché une dizaine de pitons et passé 8h, nous on a utilisé 6 friends, des sangles et serré les fesses dans bien des endroits et passé 5heures, l'équipe qui a suivit a mis deux jours pour descendre (pourtant je pense qu'à mur d'eau ils gèrent). Mais j'ai vraiment préféré les étages en débit assez gros où à coup de petites escalades pour choper des arbustes ou de crochet gouttes d'eau pour attraper un spit, d'un piton laché parce qu'il n'y avait plus rien, d'opposition de 10m de haut pour aller sonder, on s'est mis moins dans le rouge mais posé la question à chaque cascade "comment passer"
et je pense surtout que le mieux là dedans c'est qu'on en parle tous agréablement et qu'on comprenne chacun que la vision de l'autre est différente de la sienne
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faites du canyon, pas la guerre
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Guigui,
Je pense que tu auras noté que les deux cas que tu décris correspondent à des canyons pas forcément extrêmes, mais qui le sont devenus au cause du débit.
Quand on a fait le Guilliman avec Max, on s'est mis dans la même situation : on s'interroge à chaque cascade, comment ne pas décéder, etc...
Pourtant, le Guilliman est le dernier des canyons archi initiation, la honte de l'équipement abusif.
Mais c'est le débit de mammouth qui a tout changé.
Est-ce que la recherche de frisson ne passe-t-elle pas par le gros débit ?
Je pense que tu auras noté que les deux cas que tu décris correspondent à des canyons pas forcément extrêmes, mais qui le sont devenus au cause du débit.
Quand on a fait le Guilliman avec Max, on s'est mis dans la même situation : on s'interroge à chaque cascade, comment ne pas décéder, etc...
Pourtant, le Guilliman est le dernier des canyons archi initiation, la honte de l'équipement abusif.
Mais c'est le débit de mammouth qui a tout changé.
Est-ce que la recherche de frisson ne passe-t-elle pas par le gros débit ?
Nicolas Ecarnot
j'aimerais pas (même si j'adore quand c'est gros)
dans les étages c'était gros mais pas génant ni caractéristique ( ça passe très bien avec beaucoup), on se faisait secouer, mais on était pas terrorisé, c'est plus l'équipement arraché et la configuration nouvelle du canyon qui m'ont plu. devoir bricoler et chercher l'itinéraire comme résumé dessus.
riolan c'était l'aventure mais malsaine, la moindre erreur se soldait mal, très mal... j'ai pas aimé cette aventure
dans les étages c'était gros mais pas génant ni caractéristique ( ça passe très bien avec beaucoup), on se faisait secouer, mais on était pas terrorisé, c'est plus l'équipement arraché et la configuration nouvelle du canyon qui m'ont plu. devoir bricoler et chercher l'itinéraire comme résumé dessus.
riolan c'était l'aventure mais malsaine, la moindre erreur se soldait mal, très mal... j'ai pas aimé cette aventure
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- Laurinette

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il y a deux ans je crois, peut être trois.
certains points étaient très bons, d'autres inexistants, quelques clous bien raboté par les crues sur les petits ressauts, pas mal de vieilles sangles, on avait pris plusieurs amarrages naturels, mais je pense que ça a du être rééquipé depuis. j'ai pas la coupe sous la main, mais je pourrais décrire l'état de souvenir. On a du passer après une énorme crue, on voyait des traces au dessus de l'encaissement.
certains points étaient très bons, d'autres inexistants, quelques clous bien raboté par les crues sur les petits ressauts, pas mal de vieilles sangles, on avait pris plusieurs amarrages naturels, mais je pense que ça a du être rééquipé depuis. j'ai pas la coupe sous la main, mais je pourrais décrire l'état de souvenir. On a du passer après une énorme crue, on voyait des traces au dessus de l'encaissement.
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faites du canyon, pas la guerre
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pour riolan y avait le cubi en configuration ancre flottante
...sans être non plus l'ayatollah de la vigne
je remarque que tu apprécies notamment l'initiative et une dose d'engagement en tant qu"aventure", (moi je me bat pour le futur...
), ce qui est largement concevable , et ce que tu as ressenti encore récemment dans les parcours que tu cites, ça signifie que tu parviens d'une part à maintenir ton intérêt pour l'activité, d'autre part que ces canyons aventureux à ta manière, et bien ils existent
signé Dr eric menelik
signé Dr eric menelik
Salut Laurinette, on était passé en octobre, un peu avant vous, on avait changé quelques sangles et laissé un piton aussi. L'équipement était effectivement un peu light, d'ailleurs il y avait un relais avec 2 pauvres spits non reliés dont un bien pourri qui ne demandait qu'à rendre l'âme, d'ailleurs la plaquette du spit agonisant était tellement applatie que j'avais eu du mal à y glisser un ficelou de 6mmLaurinette a écrit :Guigui tu as fait quand les Etages avec un tel équipement? quand je suis passée cet automne, c'était un équipement plutôt light, sûrement pas aseptisé mais très bien
Georges Aureau

